Null NANDO (1912-1987), Pierluca Fernandino, dit. Acrobates du futur, vers 1970.…
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NANDO (1912-1987), Pierluca Fernandino, dit. Acrobates du futur, vers 1970. 2 huiles sur toile, 30 x 24 cm chacune.

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NANDO (1912-1987), Pierluca Fernandino, dit. Acrobates du futur, vers 1970. 2 huiles sur toile, 30 x 24 cm chacune.

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COMMODE D’ÉPOQUE LOUIS XV Attribuée à Gilles Joubert, trace d’estampille, probablement Roger Vandecruse dit Lacroix ou RVLC En placage de satiné, bois de violette et amarante, ornementation de bronze ciselé et doré au C couronné, dessus de marbre gris veiné, la façade à décor marqueté de croisillons ouvrant par deux tiroirs, les pieds cambrés terminés par des sabots en bronze, deux traces d’estampille très effacées (...) L.C et plusieurs poinçons de jurande JME sur le montant avant gauche H.:88,5 cm (39 ¾ in.) l.:126,5 cm (49 ¾ in.) P.:66 cm (30 in.) Le poinçon au C couronné fût apposé sur les ouvrages en bronze entre mars 1745 et février 1749. A Louis XV gilt-bronze mounted, satinwood, kingwood and amaranth commode, attributed to Gilles Joubert, probably stamped by Roger Vadrecruse, called Lacroix or RVLC * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense. La probable présence de l’estampille de Roger Lacroix sur cette commode, stylistiquement antérieure à la date d’accès à la maîtrise de ce dernier en 1755, est un intéressant exemple de la pratique de la sous-traitance sous l’Ancien Régime. En effet, notre commode peut être rapprochée davantage à l’œuvre de Gilles Joubert. Admis à la maîtrise à l’époque de la Régence, bien avant que l’usage de l’estampille n’ait été imposé par les statuts de 1743, il commence à travailler dès 1748 pour le Garde-Meuble de la Couronne devenant par la suite ébéniste ordinaire du Roy. L’ampleur des commandes reçues l’oblige à sous-traiter une partie de sa production en faisant appel à ses confrères;c’est ainsi qu’un certain nombre des pièces livrées par Joubert pour le Garde Meuble de la Couronne sont estampillées par Roger Lacroix ou bien par Mathieu Criaerd. Une commode estampillée par Gilles Joubert comportant un décor de croisillons marqueté inscrit dans une frise en amarante comparable ainsi que les mêmes chutes en bronze et le même bronze au niveau du tablier s’est vendue chez Christie’s Paris, le 19 décembre 2007, lot 418 (cfr. fig. 1). La présence très discrète de l’estampille de Lacroix nous laisse supposer que l’ébéniste travailla à la demande de Joubert intervenant en tant que restaurateur.

JAEGER-LECOULTRE ATMOS DU MILLÉNAIRE Pendule en acier et verre minéral reposant sur trois pieds en métal chromé coniques, cadran blanc composé des heures et minutes au centre, des phases de Lune à six heures, des mois à midi par disque, et de l’année par aiguille centrale avec lecture sur cadran ajouré en colimaçon. Capsule anéroïde au dos, balancier dans la partie basse de la pendule. Mouvement mécanique perpétuel, calibre 556, numéroté 703015. Mouvement fonctionnel lors de l’expertise, sans garantie de fonctionnement futur et d’état des pièces, prévoir révision. Quelques légère micro-rayures aux pieds. Accompagnée de sa boite d’origine. Dimensions 28 x 25 x 15 cm Vers 2000 Nous sommes à Paris à la fin des années 1920 quand un ingénieur Neuchâtelois ayant étudié à l’école polytechnique fédérale de Zurich du nom de Jean-Léon Reutter réalise le rêve que certains ont mis une vie à concevoir, sans succès. Ce rêve, c’est celui de l‘horloge perpétuelle. Celle qui n’a besoin ni d’électricité, ni de la main de l’homme pour avancer. Ces pendules ont été au départ construites à Paris, à la Compagnie Générale de Radiologie qui en a confié la gestion à Jean-Léon Reutter. Le premier modèle, nommé ATMOS 0 et exécuté en 1927, ne restera qu’à l’état de prototype. Il faudra attendre 1929 pour la ATMOS I et une première commercialisation. Malheureusement, ces dernières n’ont pas été beaucoup vendues par la complexité de leur architecture, la fragilité et l’instabilité du système. Un peu plus tard, on change de gaz saturé pour utiliser du chlorure d’éthyle dans une capsule scellée. On peut rapprocher cette cellule de la capsule anéroïde, qui au passage est aussi un élément constitutif d’un altimètre ou d’un baromètre, sous forme d’une petite capsule métallique composée de membranes où un vide partiel règne et qui se comprime ou se dilate suivant la pression à cause du gaz présent. C’est ce système qui sera utilisé dans les années 1930 pour les pendules de Reutter, et c’est à ce moment-là que LeCoultre intervient. La légende urbaine dit qu’un beau jour, alors qu’une personne importante chez LeCoultre (on parle de Jacques-David LeCoultre lui-même) arpentait les rue parisiennes, il tomba nez à nez avec une horloge inattendue dans la vitrine d’une horlogerie. Il en fit l’acquisition, avant de se tourner vers Jean-Léon Reutter pour discuter. Nous sommes alors en 1932 et LeCoultre rentre dans l’histoire de l’ATMOS en commençant à développer des mouvements pour la Compagnie Générale de Radiologie. À la fin du mois de mars 1933, les premières horloges, fruits de cette collaboration, apparaissent. Il faudra attendre 1935 pour que la Compagnie Générale de Radiologie délègue toute la production des horloges à LeCoultre, et que petit à petit, les fameuses ATMOS II rentrent en jeu à la fin des années 1930, passant ainsi de l’ancien système à base de mercure et ammoniaque à la capsule anéroïde. Aujourd’hui encore, l’héritage de Jean-Léon Reutter est toujours actif chez Jaeger-LeCoultre. On retrouve le système de mouvement composé d’une capsule se dilatant ou s’étendant suivant la température ou la pression extérieure. Il suffit d’une différence d’un degré seulement (entre des températures comprises entre 15 et 30 degrés) pour donner un peu d’énergie à la ATMOS. Cette petite cellule ressemblant à un accordéon, qui se dilate ou s’étend, entraîne dans son mouvement une chaînette qui, par le biais d’un dispositif à cliquets vient tendre le ressort du barillet et ainsi donner de l’énergie à l’horloge. Pour tout le reste, on retrouve les organes constitutifs d’un objet horloger, à savoir le balancier dans la partie basse de l’objet, qui est suspendu à un fil d’Elinvar qui agit comme fil de torsion pour animer ce dernier et lui conférer de doux allers et retours. L’horloge offerte aujourd’hui est présentée en 1999 dans des éditions limitées par année, et présente un calendrier qui s’étend sur 1000 ans, de l’année 2000 à l’année 3000.

RIQUETTI DE MIRABEAU Victor, marquis, dit "l'Ami des Hommes" (1715- 1789) L.A.S. " Mirabeau" Paris, 27 avril 1760, poursuivie le 2 may. 4 pp. in-4 (plis en 4 et tache claire en tête, sans gravité ; texte incomplet de la fin). Belle et importante lettre qui aborde de nombreux sujets : une critique de la Ferme générale et de ses fermiers, il évoque également la 5e partie de son ouvrage l'Ami des Hommes et l'affaire de la métairie Filhol... N'ayant plus assez de place, Mirabeau, termine et signe sa lettre dans la marge supérieure de la première page, à l'envers. Il fait part à son correspondant de son contentement à voir qu'ils ont la même façon d'envisager les devoirs des seigneurs sur leurs terres « ...envisager le bien même bien du seigneur dans celui du peuple... Je sens fort bien que l'état du pays doit être tel que vous me le dépeignez... ». Il reproche l'éloignement des fermiers généraux de la terre, il sait que c'est beaucoup demandé aux fermiers de se conduire en père de famille, « j'approuve très fort les moyens généraux que vous concevez », il évoque son domaine de Mirabeau et les baux des fermiers généraux... « ce sont en quelque sorte des entrepreneurs...ils ne gagnent que par la vente des denrées ». Ils n'habitent pas sur place « et mon agent a une continuelle attention tant à l'entretien des biens de chauffement des fourbaux qu'aux objets de police, et la situation s'est dégradée avec le temps » mais je n'ai pas laissé de contenir toutes choses et de faire bâtir des maisons neuves dans les terres de Mirabeau ou il y plus de place vacante..." et il a employé la grande partie des revenus à cela. Il se plaint des fermiers de Roquelaure et justifie ses dépenses de charité « vêtements des incurables, quelques apprentissages de métier donnés à des Orphelins... Je pense tout comme vous qu'il ne faudra point de ferme générale au futur... mais établir de gros et puissants domaines... et monter d'ailleurs la recette les droits seigneuriaux de façon que la levée en soit facile. Je ne manque point de courage pour seconder à cet égard vos vues mais il y deux embarras à craindre : le premier est ce diable d'échange qui nous tient... le second est la pénurie continuelle où l'on vit ici, qui fait qu'on tire tout ce qu'on peut des terres... » Puis au sujet des remèdes à apporter « J'ai sous la presse actuellement une 5 partie de l'ami des Hommes; cette partie là... vous donnera des vues nouvelles sur la culture...je travaille à fonder une secte universelle et à frapper du bruit de la parole, les oreilles du gouvernement... » etc. Ce courrier comprenait au moins un feuillet supplémentaire.

CRIMÉE (campagne de) et Campagne d'Italie. Manuscrit. [Vers 1860]. Titre et 37 ff. in-12 mis au net dans un cahier broché. Journal tenu par un capitaine du 26e régiment d'Infanterie. — Campagne de Crimée (ff. 1-21). L'auteur du manuscrit servit en cette occasion dans la 1ère brigade (général de Lourmel) de la 4e division (futur maréchal Forey) de l'armée d'Orient (maréchal de Saint-Arnaud). Il témoigne de ses actions et expériences intervenues sur la période de mars 1854 à juin 1856 : traversée de la Méditerranée par Malte et Constantinople, traversée de la mer Noire... Il évoque l'épidémie de choléra qui s'était déclarée à Varna (sur la côte de l'actuelle Bulgarie). Il relate alors sa participation au siège de Sébastopol, parle des actions de francs-tireurs embusqués, mais surtout des duels d'artillerie (« les Russes ouvrent un feu terrible sur nos travaux, la terre en tremble et les projectiles tombent comme grêle »). Il témoigne aussi de la bataille d'Inkermann le 5 novembre 1854, au cours de laquelle le général de Lourmel trouva la mort : « Aujourd'hui, les Russes ont fait une attaque générale sur toute la ligne pour tâcher de nous culbuter à la mer. La canonnade a été très vive entre notre armée d'observation et l'armée russe. Cette dernière, après des efforts inouïs, a été battue complètement dans la vallée d'Inkermann... » Il mentionne par ailleurs la mythique charge de la brigade légère britannique dirigée par Lord Cardigan le 25 octobre 1855 (et chantée plus tard par Alfred Tennyson) : « Cependant, la cavalerie anglaise a fait une charge imprudente contre les Russes. Elle a été très mal traitée, nos chasseurs d'Afrique sont venus la soutenir et lui ont permis de se dégager après avoir éprouvé des pertes très sensibles »). Il ne manque jamais de faire des remarques sur les lieux, la nature (cailles et raisins près de Balaklava, etc.), les populations... — Campagne d'Italie (ff. 2-37). Son régiment participa à la campagne mais ne fut pas directement engagé dans les combats, quoique son camp ait eu à subir les bombardements ennemis. Faisant partie de la brigade Grandchamp dans la 2e division (général Uhrich) du 5e corps d'armée (prince Napoléon), il partit en mai 1859, gagna Livourne par la mer puis rejoignit Mantoue par Florence et Parme, avant de prendre position face à l'ennemi à Peschiera. L'auteur du manuscrit évoque le pays, ses beautés, l'attitude de la population très amicale envers les Français et hostile aux Autrichiens, même s'il dit trouver « les dames... beaucoup plus patriotes que les hommes ». Son retour s'effectua par les Alpes et la Savoie.