Ruytchi SOUZOUKI (1904-1985). Les interventions divines, 1966. Cahier de 16 page…
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Ruytchi SOUZOUKI (1904-1985). Les interventions divines, 1966. Cahier de 16 pages composé par l'artiste, couverture rouge, 24 x 32 cm. Contenant 31 dessins aux crayons de couleur ou au stylo, la plupart légendés, 21 feuillets manuscrits et 5 coupures de presse.

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Ruytchi SOUZOUKI (1904-1985). Les interventions divines, 196

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Chine. Siège de la Légation de France à Pékin (M. Pichon y étant Minsitre). (Copie du rapport du lieutenant de vaisseau Darcy faite au cours de mon voyage Marseille-Tonkin 1900). 1900. Cahier in-4 broché, couv. bleue marbrée avec étiquette de titre manuscrite. COPIE personnelle manuscrite non signée d'un important rapport du lieutenant de vaisseau Darcy fait au contre-amiral Courrejolles, commandant en chef la Division navale d'Extrême Orient. Le manuscrit débute par la liste (2 ff.) des membres du personnel de la Légation et du Pétang, précisant pour chacun "blessé" ou "tué" avant la copie rapport proprement dit, constitué de [70] pp., relatant jour par jour les évènements subvenus dans le quartier des légations de Pékin entre le 30 mai et le 31 août 1900, en pleine révolte des Boxers. Il se termine par 2 plans manuscrits dépliants du quartier. Le quartier des légations à l'est de la place Tian'anmen (ainsi que le Pé-Tang à trois kilomètres) fut assiégé par les insurgés pendant 55 jours, ce qui provoqua de nombreux morts et une crise diplomatique internationale. Le mouvement organisée par les "Poings de la justice et de la concorde" (société secrète au symbole de poing fermé) et initialement opposé aux réformes, aux étrangers occidentaux et au pouvoir féodal de la dynastie mandchoue des Qing, fut utilisé par l'impératrice douairière Cixi contre les seuls colons, conduisant à partir du 20 juin 1900 au siège des légations étrangères présentes à Pékin. L'intervention militaire victorieuse des huit nations alliées contre la Chine (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis) aboutit à la signature d'un protocole de paix donnant le droit aux puissances étrangères de faire stationner des troupes afin de protéger leurs légations. Un mur fut construit tout autour du quartier et tous les résidents chinois en furent expulsés. Devenu une ville dans la ville, exclusivement réservée aux étrangers, le quartier représenta longtemps le symbole de l'oppression étrangères notamment auprès des nationalistes chinois. Avec billet d'adjudication de la maison Osenat, sans date, à l'ancien propriétaire (lot n°229?).

SEBASTIÁN MARTÍNEZ DOMEDEL (Jaén, vers 1615 - Madrid, 1667). "Saint Pierre Pénitent". Huile sur toile. Repeint. La surface picturale présente des défauts. Dimensions : 43 x 34 cm : 43 x 34 cm. Dans ce tableau de dévotion, le visage de l'apôtre Pierre est tourné vers le ciel, appelant à l'intervention divine. Ses traits révèlent la facture caractéristique du peintre baroque Martínez Domedel, dont les modèles masculins âgés, rendus dans un style naturaliste et dont les visages sont éclairés par des yeux brillants et larmoyants, se répètent dans diverses compositions. La lumière rasante modèle habilement les traits avec les pommettes saillantes et la barbe crépue. L'intense expressivité de ce modèle peut être comparée à ceux que le peintre a utilisés dans les Évangélistes de la cathédrale de Jaén. En particulier, la définition du visage et l'expressivité rappellent beaucoup Saint Luc. Les rides qui sillonnent le front ont été résolues dans un style qui identifie Martínez Domedel. Le spécialiste Rafael Mantas Fernández (Instituto de Estudios Jienenses. Jaén, 2019) définit son œuvre comme suit : "il gaspille de grandes qualités picturales dans la définition des anatomies de ses images sacrées, qui incarnent des personnages réels pris dans la rue... avec une tension psychologique, qui incitait les fidèles du XVIIe siècle à la prière, répondant parfaitement aux postulats tridentins de l'époque". Sebastián Martínez Domedel a été repéré par Palomino à Jaén, où il s'est formé auprès d'Antonio García Reinoso. Son style est éclectique et marqué par une forte influence de la peinture naturaliste et par des concomitances avec d'autres artistes contemporains tels qu'Antonio del Castillo, Alonso Cano et José de Ribera. Il a commencé sa formation à Jaén dans l'atelier de son père, où il a acquis les connaissances de base de l'art de la peinture. Il a pu compléter ses études avec le peintre local Cristóbal Vela Cobo. Plus tard, il s'installe à Cordoue, un séjour qui enrichit son style et le met en contact avec des artistes de l'époque. Après ses années d'apprentissage, il devient rapidement le peintre le plus célèbre de la ville de Jaén. Vers les années 1650 et 1660, il atteint la maturité de son style et est sollicité par d'importantes institutions religieuses et des personnalités civiles de premier plan de la société du XVIIe siècle. Il passe les dernières années de sa vie à Madrid, où il est nommé peintre de la cour de Philippe IV, enrichissant son répertoire d'images et de solutions compositionnelles après avoir contemplé les œuvres d'artistes importants dans les sites royaux et surtout au monastère royal de l'Escorial.