Max Van Der Linden (Nodebais 1922-1999). Saint Martin. Figuré à cheval partagean…
Description

Max Van Der Linden (Nodebais 1922-1999).

Saint Martin. Figuré à cheval partageant son manteau, dans un village brabançon déserté et couvert de neige. Bas-relief en céramique polychromée. Dimensions : 96 x 43 cm. Provenance : Collection particulière pour cause de succession.

85 

Max Van Der Linden (Nodebais 1922-1999).

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

École espagnole ; première moitié du XVIIe siècle. "Apparition en rêve de Jésus-Christ à saint Martin de Tours". Huile sur toile. Dimensions : 101 x 76,5 cm ; 110 x 87 cm (cadre). La figure de Jésus émerge d'une brèche de gloire dorée, flanquée d'anges. Le regard du Christ est dirigé vers le plan terrestre. Il ne pose pas le pied sur le sol, mais se tient sur des nuages, montrant ainsi son origine céleste. Dans la partie inférieure gauche, un soldat repose, endormi, totalement inconscient de la présence divine de Jésus-Christ. Ses vêtements de soldat, ajoutés à la présence du casque brillant au premier plan, indiquent qu'il s'agit de saint Martin de Tours. Saint Martin de Tours (Hongrie, 316 - France, 397) était un soldat de la garde impériale romaine. Après que le Christ lui est apparu, il quitte l'armée et se convertit, rejoignant les disciples de saint Hilaire de Poitiers. Plus tard, il sera nommé évêque de Tours. La légende la plus importante concernant sa vie se serait déroulée au cours de l'hiver 337, alors que Martin se trouvait à Amiens, toujours avec la garde impériale, il trouva aux portes de la ville un mendiant grelottant de froid. Le saint lui donne alors la moitié de son manteau, l'autre moitié ayant appartenu à l'armée romaine dans laquelle il servait. La nuit suivante, le Christ lui apparaît, vêtu du demi-manteau, pour le remercier de son geste. Martin de Tours est l'un des saints les plus populaires de la chrétienté. Il est le patron des soldats, mais aussi de la France et de la Hongrie, ainsi que de nombreuses villes de différents pays. En Amérique espagnole, il est notamment le saint patron de la ville de Buenos Aires, ainsi que de la Colombie, du Mexique, du Chili et du Guatemala. Selon une ancienne tradition, les premiers membres du gouvernement de Buenos Aires, l'année même de la fondation de la ville (1580), se sont réunis pour lui donner un saint comme protecteur et patron. San Martín fut choisi, mais les voisins refusèrent que leur saint patron soit un saint français, et l'élection fut donc répétée. Trois fois, le même nom revint, si bien que les habitants furent convaincus que c'était Dieu lui-même qui voulait ce saint patron.