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Christian Adolf Schreyer (1828-1899), copie après, Arabe au drapeau rouge sur une corne, copie anonyme fin du 20e siècle, après Schreyer à l'huile sur toile, non signée, 64 x 54 cm, encadrée 83 x 72 cm

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Christian Adolf Schreyer (1828-1899), copie après, Arabe au drapeau rouge sur une corne, copie anonyme fin du 20e siècle, après Schreyer à l'huile sur toile, non signée, 64 x 54 cm, encadrée 83 x 72 cm

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ATTRIBUÉ À CHRISTIAN ADOLF SCHREYER (1828 -1899) Étude pour “Charge de l'artillerie de la Garde Impériale à Traktir en Crimée, le 16 août 1855” Huile sur toile d'origine 37 x 77 cm. Il s’agit très probablement du modelo pour le tableau exposé au Salon de 1865, actuellement conservé au musée d'Orsay (dépôt du musée du Louvre, inv. RF 440), mesurant 202 x 429 cm (achat à Adolf Schreyer, 1865). HISTORIQUE Le 16 août 1855 se déroule la bataille du pont de Traktir sur les rives de la Tchernaïa en Ukraine actuelle. L'affrontement a lieu durant le siège de Sébastopol, épisode principal de la guerre de Crimée opposant l'armée Russe à la France, l'Angleterre, le Piémont et la Turquie. Les 3e et 4e batteries de réserve de l'artillerie commandées par le colonel Forgeot prennent position en milieu de journée sur les hauteurs alentour. Elles font face à l’infanterie russe. Bien qu’à portée de l'ennemi, par la justesse et la rapidité de leurs tirs, ces unités aguerries permettent la déroute de l’armée russe qui se retire avec d'importantes pertes et manque son objectif, lever le siège de Sébastopol. C'est ce moment qu'a choisi d'illustrer Adolf Schreyer par un sublime mouvement des artilleurs à cheval de la Garde Impériale. L'artiste est contemporain des événements. En cela, il faut rappeler qu'il accompagne l'armée autrichienne à la frontière valaque, près de la Crimée, en 1854. Fin observateur, son travail se traduit par un étonnant souci du détail. Il est intéressant de noter la perfection dans la représentation des uniformes des combattants, élite de l'artillerie de l'armée de Napoléon III, habillés à la hussarde de leurs dolmans et coiffés de leurs colbacks. Installé à Paris depuis 1862, Adolf Schreyer expose au Salon. C'est en 1865 qu'il présente sa Charge d'artillerie. Son habileté à transmettre l'intensité des scènes de bataille et à saisir l'énergie et le mouvement des chevaux, lui ont valu une reconnaissance unanime. La critique ne tarie pas d'éloge. Maxime du Camp dans sa chronique du Salon pour le Revue des Deux Mondes, note très justement que la peinture de Schreyer "est un tableau de plein feu, de mouvement et d'observation". Louis Auvray, directeur de la Revue Artistique, souligne également : "Quelle énergie dans les mouvements ! quelle vérité de sentiments dans les expressions ! avec quelle vigueur les figures et les chevaux sont peints ! Ce tableau place M. Schreyer au premier plan des peintres de Batailles." Ce tableau visible à Orsay, incontestablement le chef-d'œuvre d'Adolf Schreyer, est une des rares et des plus prodigieuses représentations de la guerre de Crimée, aux côtés des œuvres de Philippoteaux ou Yvon. Médaillé au Salon, le tableau est acquis par Napoléon III pour le Musée du Luxembourg. Si la composition est déjà mise en place dans notre étude, l’artiste a complété la toile finale par une profusion de détails supplémentaires : un cadavre de cheval à gauche, absent de notre modelo, est présent sur le tableau d’Orsay ; un foisonnement de brindilles et de branchages est ajouté au premier plan à l'œuvre définitive ; mais le détail le plus poignant est sans doute la main, lâche, du cavalier central qui pouvait manifester une certaine détresse, que Schreyer a choisi de peindre point fermé dans le tableau final insistant ainsi sur la conduite héroïque de nos soldats d’élites dans l’adversité la plus extrême. oil on canvas, 15.5 x 30.3 in