Null Konstantin Somov (1869-1939), peintre russe qui étudia à l'Académie de Sain…
Description

Konstantin Somov (1869-1939), peintre russe qui étudia à l'Académie de Saint-Pétersbourg et à Paris de 1888 à 1999 et fut inspiré par Watteau et Fragonard. Somov a émigré en 1923 et s'est rendu à Paris en 1925. Représenté à la galerie Tretyakov, entre autres. Park landscape with playful-amorous rococo scenes, tempera on paper over cardboard, signed lower left marginal tears, rubbing and flaking paint, provenance : from the artist's family, enclosed a handwritten letter and a group photo, 34 x 43 cm

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Konstantin Somov (1869-1939), peintre russe qui étudia à l'Académie de Saint-Pétersbourg et à Paris de 1888 à 1999 et fut inspiré par Watteau et Fragonard. Somov a émigré en 1923 et s'est rendu à Paris en 1925. Représenté à la galerie Tretyakov, entre autres. Park landscape with playful-amorous rococo scenes, tempera on paper over cardboard, signed lower left marginal tears, rubbing and flaking paint, provenance : from the artist's family, enclosed a handwritten letter and a group photo, 34 x 43 cm

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Guerre civile américaine - un rapport du privé Edward Tindall de la batterie Keystone de Philadelphie Rapport sur les maltraitances subies par le lieutenant Walsh et le sergent Brown pendant la guerre civile, cinq pages écrites à l'encre. Tindall note que, comme d'autres fils de familles aisées de Philadelphie, il était soldat de la batterie Keystone "pendant la rébellion". La batterie était subordonnée au 196e régiment de volontaires de Pennsylvanie et n'était pas équipée de "Field Pieces (appelés cannons)", comme cela avait été promis, mais de mousquets et détachée au service d'infanterie. Après avoir gardé les "Rebel Prisoners at Camp Chase" près de Chicago, le régiment a été choisi pour garder la ville de Springfield, ville natale du président Abraham Lincoln, en tant que garde de sécurité. A cette époque, les très estimés "Boys in our company" faisaient partie de la vie sociale de la "classe supérieure de la communauté de Springfield". Le lieutenant Robert Walsh et le sergent Amos Brown ont trahi cette confiance de la communauté de Springfield, ont oublié leur bon mariage loin de chez eux et ont séduit et imprégné deux jeunes filles vierges issues de familles aisées. Avec lui, le journal de sa future épouse Martha R. Bannan d'octobre 1856 à août 1858. Plus de 180 pages écrites à l'encre, reliure en cuir bleu foncé (reliure un peu lâche, dos avec imperfections). Avec la verve d'une lycéenne probablement âgée de 16 ou 17 ans, elle décrit avec précision et piété sa vie quotidienne, les événements sociaux et familiaux, ses premières amours et bien d'autres choses encore. De plus, deux photographies de studio (Broadbent & Co., Philadelphie, et Edward Morgan, Philadelphie, en partie colorées) de Martha R. Bannan, l'une inscrite au verso "Grandmother Tindall...", ainsi que deux photographies d'Edward Tindall en uniforme de la guerre civile de l'Union (l'une colorée, Broadbent & Co., Philadelphie, et Rehn & Hurn, Philadelphie), l'autre inscrite au verso "Edward Tindall en uniforme de la guerre civile (Grandfather Tindall)". Il s'agit probablement de Martha Ridgway Bannan, qui a traduit en anglais "The Lover's Caprice" ("Le caprice de l'amoureux") et "The Fisher Maiden" ("La pêcheuse") de Johann Wolfgang von Goethe, publiés en 1899 par John C. Yorston à Philadelphie ("Translated for the First Time and in Original Meters"). Condition : II -

GUÉRIDON IMPÉRIAL RUSSE D’ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Attribué à Christian Meyer En marqueterie florale de charme teinté sur fond de palissandre, le plateau orné au centre de l’allégorie d’un Dieu Fleuve sous forme de Vieillard allongé parmi des rinceaux feuillagés déchiquetés, la bordure en érable, citronnier et charme teinté à motif de chutes fleuries au naturel, la ceinture ouvrant par un tiroir, les montants en gaine à cannelures simulées terminés par des roulettes Marques au revers:ancienne étiquette imprimée inscrite en cyrillique «Царскосельскаго / Дворцового Правленiя141», et nombreux numéros d’inventaire H.:70 cm (27 ½ in.) l.:86 cm (34 in.) P.:62 cm (24 ½ in.) Provenance : Livrée pour le Palais de Tsarkoïe Selo ; Très probablement vendue sur ordre du gouvernement soviétique entre la fin des années 20 et le début des années 30 ; Collection privée suisse depuis 1935. A Russian Imperial Neoclassical floral marquetry, rosewood, maplewood, and bois citronnier gueridon, late 18th century, attributed to Christian Meyer * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense. Cette élégante table de salon est une réminiscence de l’excellence du travail des ébénistes travaillant pour la haute aristocratie et la famille impériale russe et actifs à Saint Petersbourg à la fin du XVIIIe siècle. La superbe marqueterie de notre pièce nous permet de la rapprocher du travail de Christian Meyer, considéré à juste titre comme le meilleur ébéniste de l’époque et qui travaillera activement pour la cour impériale, livrant des pièces pour l’Ermitage ainsi que pour le Château Michel, Pavlosk ou Tsarkoïe Selo. Notre table se caractérise par une structure alliant des lignes néoclassiques sobres avec un décor très épuré, le plateau se distinguant par l’utilisation de placages de couleurs contrastant, entourant un cartouche central. Le fin travail de marqueterie du plateau mêlant rinceaux feuillagés extrêmement déchiquetés et bouquets fleuris d’un naturalisme saisissant est influencé par le travail de l’architecte Charles Cameron (1745-1812) et de l’italien Michelangelo Pergolesi, qui seront une grande source d’inspiration dans l’œuvre de Christian Meyer. Des marqueteries comparables se retrouvent sur un certain nombre de tables livrées par Meyer pour la cour impériale (cfr. N. Guseva, T. Semyonova, Russian Eighteenth Century Furniture in the Hermitage Collection, The State Hermitage Publishers, 2015, p.330-348). Rappelons aussi que le décor de la ceinture de notre table, ornée d’une marqueterie à motif de feuillage stylisé, se retrouve sur une paire de meubles à hauteur d’appui conçus par Christian Meyer pour le Palais d’Hiver et illustrés dans N. Guseva, T. Semyonova, Russian Eighteenth Century Furniture in the Hermitage Collection, The State Hermitage Publishers, 2015, p.374-375. Le motif du tableau central du plateau de notre pièce est encadré de rinceaux et ornements très en vogue dans la décoration d’intérieure et que l’architecte Cameron déclinera dans beaucoup de ses projets pour les palais impériales russes (cfr. fig. 1 et fig. 2). Quant au décor central représentant l’allégorie d’un Dieu Fleuve, très probablement le Tibre ou une autre rivière italienne, Meyer semble s’être inspiré ici par le grand nombre de gravures du XVIIIe siècle qui illustrent ce sujet (cfr. fig. 3, 4 et 5). Comme illustré par les nombreux numéros d’inventaires et l’étiquette imprimée sous le plateau de notre table, elle fut exécutée pour le Palais de Tsarkoïe Selo, résidence d’été de la famille impériale russe, située à une vingtaine de kilomètres de Saint Petersbourg. Le domaine impérial de Tsarkoïe Selo se compose du Palais Catherine, bâti au milieu du XVIIIe par l’impératrice Elisabeth par l’architecte italien Francesco Bartolomeo Rastrelli (1700-1771) et du Palais Alexandre, demeure Néoclassique bâtie entre 1792 et 1796;cette dernière sera la résidence préférée du dernier Tsar Nicolas II, son épouse, la Tsarine Alexandra et ses enfants. L’étiquette imprimée, datable de l’entre-deux-guerres, démontre que la table se trouvait encore à Tsarskoïe Selo au début du XXe siècle. Quant à son destin après la révolution de 1917, il est très probable qu’elle suivra le sort d’autres nombreuses pièces de mobilier impérial russe qui quitteront le pays entre 1928 et 1932 quand les autorités soviétiques organiseront des ventes massives d’œuvres d’art.