Null Crucifix copte antique, Afrique du Nord, 15e/16e siècle.




Dimensions : (…
Description

Crucifix copte antique, Afrique du Nord, 15e/16e siècle. Dimensions : (L:5,1 x H:14,2 cm)

437 

Crucifix copte antique, Afrique du Nord, 15e/16e siècle. Dimensions : (L:5,1 x H:14,2 cm)

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Tapisserie d’Audenarde (Flandres), de la fin du XVe siècle, début XVIe siècle, Caractéristiques techniques : Laine et soie Dimensions : Hauteur : 310cm ; Largeur : 255cm à décor de feuille de choux ou aristoloches et de bêtes féroces. Ici trois loups face à un sanglier au centre, en haut à gauche un faucon pèlerin au-dessus d’un écureuil, puis à mi-hauteur à droite un loup- cervier connu aussi sous le nom de lynx croquant un lapin, plus haut à droite un Phénix, dans le haut de la tapisserie au centre un château renaissance, et dans le fond des montagnes. Belle bordure à décor de fleurs, feuilles et fruits. Une tapisserie de la même série avec une bordure similaire est reproduite dans l’ouvrage de Jacqueline Boccara « Ames de laine et de Soie » aux Éditions d’ART MONELLE HAYOT, page 67. Celle-ci est nommée « Feuille de choux au Taureau » on l’on voit un Auroch et un Phénix. C’est en effets aux « verdures » qu’Audenarde doit sa célébrité, et cette réputation est restée attachée à cette ville, même si l’on y produisit également autre chose. Ces tapisseries à verdure d’Audenarde étaient déjà exportées vers l’Italie en 1538. Les cartons des « verdures » dont le fond était rempli de plantes à grandes feuilles – probablement des feuilles d’acanthe et non des feuilles de choux – et peuplé d’animaux et d’oiseaux de toutes sortes, étaient généralement utilisés à tour de rôle et selon la disponibilité des métiers et la fluctuation des prix, dans les centres d’Enghien, de Gramont et d’Audenarde, très proche les uns des autres. Très souvent, donc, ces tapisseries étaient peuplées d’animaux aussi bien nobles, que fantastiques et même légendaires. Montrant ainsi que la faune fantastique vivait bien dans toutes les contrées, même aux abords des habitations. Ces tapisseries devaient être propices pour raconter des histoires de chasses, des comtes et des légendes durant les soirées. En des époques où l'on confondait volontiers le réel et le fabuleux, certains animaux avaient une place particulière dans l'imaginaire populaire. Le lynx était de cela, il était à la fois réel et considéré aussi comme fabuleux. Nos anciens connaissaient, pour le côtoyer dans nos campagnes, un animal en tout points semblable à celui que nous appelons aujourd'hui lynx et qu'ils appelaient loup-cervier. Ces naturalistes d'une autre époque, influencés par la mythologie, les alchimistes et les poètes prétendaient que le lynx ou lynx était un animal fabuleux mais bien réel, au même titre que les dragons, les chimères ou les centaures. Ils avaient des preuves : Lorsqu'un lynx a pissé, son urine se glace. Il se forme une pierre luisante de la longueur du petit doigt qu'il recouvre de terre. Ce joyau, appelé « Lapis lyncis » se trouvait en abondance dans la région de Caen en Normandie. Les sceptiques prétendent qu'il s'agit de pierre d'ambre jaune ou succin mais il semblerait que ces pierres soient en réalité des bélemnites, des céphalopodes fossiles qui ont la forme d'une balle de fusil. Lynchée, l'argonaute, est l'éponyme du lynx car comme lui, il avait un discernement si subtil qu'il voyait jusqu'aux enfers. Ne dit-on pas qu'un prince a des yeux de lynx, lorsqu'il est si pénétrant dans les affaires, et qu'il a de si bons espions, qu'il découvre tous les secrets de ses ennemis et tout ce qui se passe dans ses états. Au 18e siècle la question se pose encore parmi la communauté scientifique. Les modernes le croient fabuleux puisqu'il a la faculté de voir au travers des murailles. Mais un nommé Jonston prétend qu'il est bien réel puisqu'il n'est autre que le loup-cervier. Saliger précise même qu'il s'agit du mâle de cette espèce. Nous sommes lynx envers nos pareils et taupe envers nous-mêmes. C'est la même histoire que la paille et la poutre dans l'œil, nous voyons les plus faibles défauts des autres, mais nous ne voulons pas voir nos propres imperfections. Gaston Phébus dit que "les uns l'appellent loups-cerviers, les autres chatz-lous". Il ajoute "le loup-cervier se différencie du chat forestier par sa taille et par les taches qui ornent son pelage" et hasarde "les poils qui forment des toupets à l'extrémité des oreilles serviraient à sentir la direction du vent". Dans le Sud-ouest de la France du 15e siècle, où Gaston comte de Foix avait ses terrains de chasses, les chats forestiers, « felis silvestri »s, et les lynx étaient encore nombreux. Un gros chat, peut avec un poids de plus de 10 kg, ressembler à un jeune lynx, il n'était donc pas rare alors que les deux animaux soient confondus. Depuis le Moyen Age il disparait peu à peu de notre territoire. Éliminé de l'ile de France dés le 16e siècle, il se réfugie dans les zones montagneuses. Dans les Hautes-Alpes il est demeuré commun jusqu'en 1870. Le dernier lynx des Alpes française a été vu guettant des marmottes en 1913 au dessu

Cordoue du 18ème siècle. Cuir gaufré et doré. Dimensions : 72 x 118 cm ; 84 x 128 cm (cadre). Panneau décoratif en cuir moulé et gaufré sur fond bleu. Le motif ornemental se distingue par son élégance, basée sur une structure rythmique et symétrique avec des motifs floraux et végétaux disposés rythmiquement sur le devant. Le guadamecil ou guadamecí, également connu sous le nom de cuir de Cordoue, est un produit originaire d'Afrique du Nord qui a été introduit en Espagne au IXe siècle. En Espagne, ces tapisseries en cuir gaufré étaient connues sous le nom de guadamecí, d'après la ville libyenne de Ghadamès, tandis que cordobanes ("Cordovan") désignait une peau de chèvre douce. En 1316, une guilde du cuir de Cordoue existait à Barcelone. Le cuir doré espagnol a été populaire jusqu'au début du XVIIe siècle. Au 15e ou au 16e siècle, la technique a atteint les Pays-Bas, d'abord en Flandre et dans le Brabant, où elle s'est développée. Bien qu'il y ait eu des artisans dans plusieurs villes (comme Anvers, Bruxelles et Gand), le principal centre d'artisanat du cuir doré était Malines. Le cuir doré était également exporté vers l'Allemagne, le Danemark, la Suède, la Chine et le Japon. Le dernier marchand de cuir doré d'Amsterdam, Willem van den Heuvel, a fermé ses portes vers 1680, mais le commerce et la production se sont poursuivis en Flandre et dans le nord de la France. Avec l'avènement du papier peint imprimé vers 1650, souvent importé de Chine et fabriqué en Europe, les revêtements muraux en cuir, beaucoup plus coûteux, ont commencé à décliner, même s'ils ont continué à être utilisés, dans un esprit plutôt revivaliste, dans des maisons très luxueuses.

École espagnole ; XVe siècle. "Anges". Marbre. Présente des défauts et des restaurations. Dimensions : 35 x 97 x 10 cm. Sculpture gothique en marbre représentant une procession d'anges, tous disposés en frise. Tant le matériau que les dimensions indiquent qu'à l'origine cette pièce faisait partie d'une ornementation plus importante, probablement un site architectural dédié à la dévotion, de sorte qu'iconographiquement, elle faisait probablement partie d'un cycle sculptural. La pièce qui se distingue par sa qualité nous présente cinq anges, dont deux, situés de chaque côté, sont de profil devant le spectateur tandis que les autres ont été sculptés avec une stricte frontalité. La pièce se distingue par sa symétrie et son hiératisme, typiques de l'esthétique de l'époque. Quoi qu'il en soit, le style naturaliste et expressif de la sculpture nous permet de l'attribuer à l'école castillane du XVe siècle, une époque où les influences du dernier gothique international et du nouveau réalisme flamand pénètrent avec force dans le territoire hispanique, conduisant l'art vers une nouvelle esthétique où l'expression et le naturalisme, l'imitation de la réalité physique, sont des valeurs de plus en plus importantes. Au cours du XVe siècle, le style réaliste des Pays-Bas a eu une grande influence à l'étranger, en particulier en Espagne, mais au XVIe siècle, le panorama s'est inversé. La Renaissance italienne se répand dans toute l'Europe et Anvers devient le centre de l'école flamande, supplantant Bruges et fonctionnant comme un centre de pénétration des influences italiennes. C'est ainsi que les influences maniéristes sont arrivées aux Pays-Bas et en Espagne, se superposant au style du 15e siècle. Il présente des défauts et des restaurations.