Null Émile BERNARD (1868-1941)
Fête de la Saint-Jean ou La danse de la vie et de…
Description

Émile BERNARD (1868-1941) Fête de la Saint-Jean ou La danse de la vie et de la mort, 1886 Fusain, encre, lavis d’encre et aquarelle sur papier Signé et daté 1886 en bas à droite 34,5 x 27 cm PROVENANCE : - Atelier Émile Bernard - Collection Clément Altarriba - Collection privée, Paris NOTE : - Il ne subsiste que deux danses macabres en Bretagne : celle de l’église Notre-Dame de Kernascléden (Morbihan, à une cinquantaine de kilomètres de Pont-Aven) et celle de la chapelle Kermaria-an-Iskuit à Plouha. Farandole dans laquelle les morts entraînent les vivants, rappelant aux hommes du Moyen-Age tardif la brièveté de la vie et l’égalité devant la mort, toutes conditions sociales confondues, ces danses macabres s’inspirent de celle peinte à Paris, en 1424-1425, sous les arcades du cloître du Charnier du cimetière des Saints-Innocents. Cette dernière a lancé une véritable mode qui s’étendit à toute l’Europe, notamment sur les terres bretonnes. - Aucune iconographie équivalente n’est répertoriée dans le catalogue raisonné de l’oeuvre peint de l’artiste, ce qui nous laisse conclure que, Émile BERNARD, à peine âgé de 18 ans, s’est inspiré des danses macabres auxquelles il a dû assister lors de ses visites à sa grand-mère en Bretagne, aidé par le Père Tanguy. Un certificat d’authenticité de Madame Béatrice RECCHI-ALTARRIBA, petite-fille d’Émile BERNARD, sera remis à l’acquéreur.

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Émile BERNARD (1868-1941) Fête de la Saint-Jean ou La danse de la vie et de la mort, 1886 Fusain, encre, lavis d’encre et aquarelle sur papier Signé et daté 1886 en bas à droite 34,5 x 27 cm PROVENANCE : - Atelier Émile Bernard - Collection Clément Altarriba - Collection privée, Paris NOTE : - Il ne subsiste que deux danses macabres en Bretagne : celle de l’église Notre-Dame de Kernascléden (Morbihan, à une cinquantaine de kilomètres de Pont-Aven) et celle de la chapelle Kermaria-an-Iskuit à Plouha. Farandole dans laquelle les morts entraînent les vivants, rappelant aux hommes du Moyen-Age tardif la brièveté de la vie et l’égalité devant la mort, toutes conditions sociales confondues, ces danses macabres s’inspirent de celle peinte à Paris, en 1424-1425, sous les arcades du cloître du Charnier du cimetière des Saints-Innocents. Cette dernière a lancé une véritable mode qui s’étendit à toute l’Europe, notamment sur les terres bretonnes. - Aucune iconographie équivalente n’est répertoriée dans le catalogue raisonné de l’oeuvre peint de l’artiste, ce qui nous laisse conclure que, Émile BERNARD, à peine âgé de 18 ans, s’est inspiré des danses macabres auxquelles il a dû assister lors de ses visites à sa grand-mère en Bretagne, aidé par le Père Tanguy. Un certificat d’authenticité de Madame Béatrice RECCHI-ALTARRIBA, petite-fille d’Émile BERNARD, sera remis à l’acquéreur.

Estimation 8 000 - 12 000 EUR

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Frais de vente : 30 %

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