Null Sécrétaire-à-Abattant exceptionnel
Paris, attribué à Adam Weisweiler probab…
Description

Sécrétaire-à-Abattant exceptionnel Paris, attribué à Adam Weisweiler probablement sous la direction de Martin-Eloi Lignereux, vers 1800 121 x 86 x 35 cm Amarante, bois de citronnier, bronze doré au feu, plaquettes de porcelaine de Sèvres. Le plateau rectangulaire en marbre blanc et gris veiné avec galerie périphérique sur une façade ouvrante avec plaquette en porcelaine de Sèvres peinte de motifs floraux et insert en cuir vert et en partie doré, l'intérieur avec quatre tiroirs et compartiments ouverts, flanqué de cariatides dorées, sur un tiroir secret en frise, orné d'un décor floral en bronze doré, reposant sur des pieds octogonaux fuselés reliés par une entretoise ajourée et galbée. Les plaques de porcelaine ont été peintes plus tard, peut-être vers 1830, minuscules rayures sur le marbre, légères traces d'utilisation, garniture en cuir probablement plus tardive. Vente Piasa, Paris, 16 décembre 2009, lot 299 Vente Sotheby's Paris, Mme Djahanguir Riahi - Les œuvres que j'ai aimées, 6 juillet 2017, lot 105 L'utilisation de plaques de porcelaine de Sèvres coûteuses sur des meubles français peut être vue avec l'importance croissante du rôle des marchands-merciers au 18ème siècle. Ces entrepreneurs, qualifiés par Diderot de "marchands de tout, fabricants de rien", qui étaient à la fois designers et décorateurs, faisaient le lien entre les clients fortunés et les meilleurs ébénistes. Ils étaient responsables de la décoration des plus belles demeures parisiennes mais aussi de l'aristocratie internationale, déterminaient la mode et devenaient eux-mêmes les plus gros clients des manufactures de porcelaine comme celle de Sèvres, en intégrant des plaques de porcelaine dans les meubles. Thomas-Joachim Hebert, Simon Poirier et Dominique Daguerre faisaient partie des merciers Marchands les plus connus. C'est Daguerre qui a le plus fait appel à Weisweiler et lui a demandé de réaliser des meubles avec des plaques de porcelaine, comme par exemple un modèle comparable à ce cabinet du palais de Pavlovsk.

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Sécrétaire-à-Abattant exceptionnel Paris, attribué à Adam Weisweiler probablement sous la direction de Martin-Eloi Lignereux, vers 1800 121 x 86 x 35 cm Amarante, bois de citronnier, bronze doré au feu, plaquettes de porcelaine de Sèvres. Le plateau rectangulaire en marbre blanc et gris veiné avec galerie périphérique sur une façade ouvrante avec plaquette en porcelaine de Sèvres peinte de motifs floraux et insert en cuir vert et en partie doré, l'intérieur avec quatre tiroirs et compartiments ouverts, flanqué de cariatides dorées, sur un tiroir secret en frise, orné d'un décor floral en bronze doré, reposant sur des pieds octogonaux fuselés reliés par une entretoise ajourée et galbée. Les plaques de porcelaine ont été peintes plus tard, peut-être vers 1830, minuscules rayures sur le marbre, légères traces d'utilisation, garniture en cuir probablement plus tardive. Vente Piasa, Paris, 16 décembre 2009, lot 299 Vente Sotheby's Paris, Mme Djahanguir Riahi - Les œuvres que j'ai aimées, 6 juillet 2017, lot 105 L'utilisation de plaques de porcelaine de Sèvres coûteuses sur des meubles français peut être vue avec l'importance croissante du rôle des marchands-merciers au 18ème siècle. Ces entrepreneurs, qualifiés par Diderot de "marchands de tout, fabricants de rien", qui étaient à la fois designers et décorateurs, faisaient le lien entre les clients fortunés et les meilleurs ébénistes. Ils étaient responsables de la décoration des plus belles demeures parisiennes mais aussi de l'aristocratie internationale, déterminaient la mode et devenaient eux-mêmes les plus gros clients des manufactures de porcelaine comme celle de Sèvres, en intégrant des plaques de porcelaine dans les meubles. Thomas-Joachim Hebert, Simon Poirier et Dominique Daguerre faisaient partie des merciers Marchands les plus connus. C'est Daguerre qui a le plus fait appel à Weisweiler et lui a demandé de réaliser des meubles avec des plaques de porcelaine, comme par exemple un modèle comparable à ce cabinet du palais de Pavlovsk.

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Petite table de forme circulaire, en bois et placage d'acajou ouvrant en ceinture par un tiroir formant un écritoire. Elle est soutenue par trois colonnes foncées de cannelures en cuivre, réunies par une tablette d'entrejambe triangulaire concave, ornée d'un petit plateau sur une balustre. L'ensemble repose des petits pieds sabre. Elle est embellie d'une très belle ornementation de bronze finement ciselé et doré telle que : galeries ajourées, encadrements, plaques brettées, bagues, cannelures et sabots. Paris. Fin du XVIIIe siècle. Époque Directoire. Attribué à Adam Weisweiler. H_72 cm D_55 cm Restaurations. Provenance : Ancienne Collection Dimitri Agelasto à Bruxelles Ce modèle, très certainement créé par Dominique Daguerre, fut réalisé par Weisweiler en plusieurs exemplaires dans un format circulaire, dont le premier, aux alentours de 1785 pour le Comte Pavel Martynovich Skavronsky, alors Ambassadeur de Russie à Naples, suivi d'un deuxième qui fit l'objet d'une livraison à Madame du Barry pour ses appartements au Château de Versailles. Le succès qu'il rencontra amènera Weisweiler à le décliner jusqu'à la fin du siècle, sous la forme de guéridons ou de tables. Aux alentours des années 1790, il faut noter l'apparition d'une ceinture, parfois dotée d'un tiroir formant écritoire et de colonnettes plus simples en acajou massif ornées de cannelures en cuivre, similaire à celle que nous présentons. Les plateaux, qui étaient généralement ornés de plaques en Wedgwood, pouvaient l'être également de plaques en porcelaine ou en biscuit de Sèvres, ou simplement plaqués, voire coiffés d'un dessus en marbre ou en laque, comme celui de l'ancienne Collection Fabre. Bibliographie : Weisweiler. Patricia Lemonnier.Editions d'art Monelle Hayot, Paris - 1983 Le Mobilier Français du XVIIIe siècle. Pierre Kjellberg. Les Éditions de l'Amateur - 2002 Le Meuble léger en France. Pierre Devinoy et Guillaume Janneau. Paul Hartmann, Paris - 1952