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Description

A RARE POLYCHROME STUCCO RELIEF DEPICTING A MONK WITH A SKULL, ANCIENT REGION OF GANDHARA

RARE RELIEF EN STUC POLYCHROME REPRÉSENTANT UN MOINE AVEC UN CRÂNE, ANCIENNE RÉGION DE GANDHARA Période Kushan, 4e-5e siècle. Le moine, debout et vêtu de vêtements monastiques, tient un crâne avec précaution et se livre à une profonde contemplation. Son visage arrondi est marqué par des yeux en amande aux pupilles sombres, sous des sourcils élégamment arqués, au-dessus de lèvres pincées en forme d'arc, avec un foulard noué autour de la tête. Provenance : Une importante collection londonienne d'art ancien, constituée dans les années 1970, puis par filiation. Une collection privée britannique, constituée dans les années 1990, acquise auprès de la collection susmentionnée. Un professionnel de l'art de l'Oxfordshire, acquis auprès de la personne susmentionnée. État de conservation : Usure importante, incrustations, signes d'altération et d'érosion, tous proportionnels à l'âge. Pertes, entailles et rayures évidentes. Remplissages et retouches mineurs, vestiges de nombreuses couches de pigment renouvelées au fil des siècles. Dans l'ensemble, bonne patine naturelle. Poids : 8,100 g (sans le socle) Dimensions de l'objet : Hauteur 51 cm (sans le support) Maraṇasati (pleine conscience de la mort) est une pratique de méditation bouddhiste qui consiste à se rappeler (fréquemment) que la mort peut frapper à tout moment et que nous devons pratiquer avec assiduité et urgence à chaque instant, même pendant le temps qu'il faut pour respirer. Selon le Sutra Maranasati, un moine devrait réfléchir aux nombreuses possibilités qui pourraient l'amener à la mort, puis tourner ses pensées vers les qualités mentales non habiles qu'il doit encore abandonner. Les fondements philosophiques du Maranasati établissent des parallèles avec le trope occidental du Memento mori (du latin "souviens-toi que tu vas mourir") dans leur exploration commune de la mortalité. Dans la Grèce antique, des philosophes stoïciens comme Sénèque et Épictète prônaient l'acceptation du caractère inévitable de la mort, ce qui s'apparente au concept bouddhiste de Maranasati. Le Phédon de Platon, qui raconte la mort de Socrate, introduit l'idée que la bonne pratique de la philosophie "ne consiste en rien d'autre qu'à mourir et à être mort". L'art du Gandhara se situe au confluent de l'Orient et de l'Occident, ses sculptures caractéristiques s'inspirant à la fois de l'iconographie bouddhiste et de la culture européenne classique. Le stuc actuel est un rappel poignant de cette convergence. Dans les deux traditions, que ce soit à travers la pensée philosophique gréco-romaine ou les enseignements bouddhistes, la contemplation de la mortalité est apparue comme un thème unificateur, qui s'est répandu dans l'art, incitant les individus à vivre en pleine conscience et à cultiver des vertus face à l'inévitable. Outre le schiste, le stuc était un support populaire pour la sculpture dans l'ancienne région du Gandhara. Léger et malléable, le stuc se prête volontiers aux détails délicats et au modelage sensible, transmettant une présence émotionnelle illustrée par la figure contemplative d'un moine. Parmi les stucs gandhariens qui ont survécu, certains présentent encore des traces de coloration, comme le présent lot. Sur cette tête, les sourcils et les iris sont noirs. Un pigment rouge orangé distinct est utilisé sur les lèvres et pour souligner plusieurs autres traits. Les corps sont moins nombreux, car le stuc, plus résistant, a été appliqué en couche mince sur l'argile. Comparaison bibliographique : Comparez une sculpture très proche d'un moine avec un crâne à la main, d'une hauteur de 19 cm, datée du Ier au Ve siècle après J.-C., dans la collection du Museum für Asiatische Kunst, Berlin, exposée au Humboldt Forum, 3e étage, salle 314, numéro d'identité I 125. Comparer avec une figure gandhârienne très proche représentant un enfant avec un crâne, dans la collection du Musée Guimet, Paris.

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A RARE POLYCHROME STUCCO RELIEF DEPICTING A MONK WITH A SKULL, ANCIENT REGION OF GANDHARA

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En vente le vendredi 28 juin : 11:00 (CEST)
vienna, Autriche
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