Null [HEURES À L’USAGE DE PARIS].
[f. A1 r°] : Ces presentes heures a lusage de …
Description

[HEURES À L’USAGE DE PARIS]. [f. a1 r°] : Ces presentes heures a lusage de // Paris tout au long sans riens reque- // rir auecq[ue]s les gra[nd]s suffraiges ont este // nouuelleme[n]t imprimees a Paris pour // Guillaume eustace libraire iure de lu- // niversite de ladicte ville. [Paris : Gilles Cousteau pour Guillaume Eustace, 1513]. Colophon : Ces presentes heures au long sans // rien req[ue]rir avec ses gra[nd]s suffraiges // ont esté imprimees a paris par Gille // couteau Lan mil cinq cens et treize // Pour guillaume eustace libraire de-//moura(n)t en ladicte ville a la rue de la // iuisrie a l’e(n)seigne des deux sagittaires // ou au palais au troisiesme pillier. — In-8, 211 x 132 : (112 ff.) [sig. A-d8/4 e4 f-m8 A8 B-D4 E8]. Maroquin rouge, dentelle dorée aux petits fers sur les plats, dos à nerfs orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle). Bohatta, n° 286, 287, 289. - Pas dans Lacombe qui cite cette édition mais décrit les heures d’Amiens (238), de Chartres (239) et de Rome (241). Rare livre d’heures imprimé sur peau de vélin par Gilles Cousteau pour le libraire parisien Guillaume Eustace. Ce dernier fit imprimer 4 livres d’heures cette même année 1513, celui-ci à l’usage de Paris, mais également à l’usage d’Amiens, de Chartres et de Rome. Une partie des cahiers est commune aux quatre ouvrages, seuls les cahiers a et e à m sont distincts et portent un repère, ici un « P » ou les lettres « Pa », pour Paris, à côté des signatures. L’édition comporte un calendrier pour 1512-1527, qui a été dans cet exemplaire, au verso du premier feuillet, gratté et modifié à la main à l’époque pour 1532-1547. Elle est illustrée de 35 BOIS GRAVÉS, comprenant la marque de Guillaume Eustace sur le premier feuillet, 18 grandes compositions et 16 petites. Exemplaire rubriqué et dont toutes les gravures ont été enluminées à l’époque. Chaque page comporte également un encadrement soit d’un listel doré entre deux traits rouges, soit architectural pour les pages avec les grandes gravures. Bel exemplaire en maroquin du XVIIIe siècle. Dos légèrement passé, frottements aux coiffes, aux nerfs et aux coins, quelques minimes griffures sur les plats. Deux premiers feuillets légèrement salis et rognés plus courts à la marge côté gouttière. Mouillures marginales aux premiers feuillets. Marge supérieure un peu courte avec atteintes aux encadrements peints, petits manques sans gravité à la peinture de la marque de Guillaume Eustace sur le premier feuillet.

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[HEURES À L’USAGE DE PARIS]. [f. a1 r°] : Ces presentes heures a lusage de // Paris tout au long sans riens reque- // rir auecq[ue]s les gra[nd]s suffraiges ont este // nouuelleme[n]t imprimees a Paris pour // Guillaume eustace libraire iure de lu- // niversite de ladicte ville. [Paris : Gilles Cousteau pour Guillaume Eustace, 1513]. Colophon : Ces presentes heures au long sans // rien req[ue]rir avec ses gra[nd]s suffraiges // ont esté imprimees a paris par Gille // couteau Lan mil cinq cens et treize // Pour guillaume eustace libraire de-//moura(n)t en ladicte ville a la rue de la // iuisrie a l’e(n)seigne des deux sagittaires // ou au palais au troisiesme pillier. — In-8, 211 x 132 : (112 ff.) [sig. A-d8/4 e4 f-m8 A8 B-D4 E8]. Maroquin rouge, dentelle dorée aux petits fers sur les plats, dos à nerfs orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle). Bohatta, n° 286, 287, 289. - Pas dans Lacombe qui cite cette édition mais décrit les heures d’Amiens (238), de Chartres (239) et de Rome (241). Rare livre d’heures imprimé sur peau de vélin par Gilles Cousteau pour le libraire parisien Guillaume Eustace. Ce dernier fit imprimer 4 livres d’heures cette même année 1513, celui-ci à l’usage de Paris, mais également à l’usage d’Amiens, de Chartres et de Rome. Une partie des cahiers est commune aux quatre ouvrages, seuls les cahiers a et e à m sont distincts et portent un repère, ici un « P » ou les lettres « Pa », pour Paris, à côté des signatures. L’édition comporte un calendrier pour 1512-1527, qui a été dans cet exemplaire, au verso du premier feuillet, gratté et modifié à la main à l’époque pour 1532-1547. Elle est illustrée de 35 BOIS GRAVÉS, comprenant la marque de Guillaume Eustace sur le premier feuillet, 18 grandes compositions et 16 petites. Exemplaire rubriqué et dont toutes les gravures ont été enluminées à l’époque. Chaque page comporte également un encadrement soit d’un listel doré entre deux traits rouges, soit architectural pour les pages avec les grandes gravures. Bel exemplaire en maroquin du XVIIIe siècle. Dos légèrement passé, frottements aux coiffes, aux nerfs et aux coins, quelques minimes griffures sur les plats. Deux premiers feuillets légèrement salis et rognés plus courts à la marge côté gouttière. Mouillures marginales aux premiers feuillets. Marge supérieure un peu courte avec atteintes aux encadrements peints, petits manques sans gravité à la peinture de la marque de Guillaume Eustace sur le premier feuillet.

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LIVRE D'HEURES A L'USAGE DE PARIS . Manuscrit sur parchemin. S.l.n.d. (Paris, ca 1500-1510). In-8, maroquin bordeaux, dos à 5 nerfs orné de filets à froid, doublure de maroquin bleu roi à long grain avec large dentelle intérieure aux petits fers de style XVIIIe siècle avec fers à l'oiseau, palmettes, fers rocaille et foliacés, étoiles, cercles, filets…, tranches dorées (Petit). Beau manuscrit de 130 (sur 134) feuillets de parchemin de 12,5 x 20,1 cm., réglure à l'encre rouge, marges du texte de 7,4 x 11,8 cm., 19 lignes, écriture en caractères gothiques en noir avec titre ou mots en rouge ou bleu dans le calendrier et en rouge dans le texte, rédaction en latin sauf pour le calendrier et quelques mots en français, marges des grandes peintures comprises entre 10,1/11 cm x 15,9/16,5 cm. Composition : 2 premiers feuillets en déficit probablement blancs (f°1 - f°2) - Calendrier (f° 3r - f°14v) - Extraits des Évangiles selon saint Jean (f°15r - f°16r), saint Luc (f°16r - f°17r), saint Matthieu (f°17r - f°18r), saint Marc (f°18r - f°18v), Passion du Christ selon saint Jean (f°18v - f°25v) - Prière de Obsecro te (f°25v - f°27v), prière de l'O intemerata (f°27v - f°29r), prière mariale, Des festes de Nostre Dame (f°29r - f°30r) - Heures de la Vierge, Matines (f°31r - f°38v), Laudes (f°39r - f°46v), Prime (f°47r - f°50v), Tierce (f°51r - f°53v), Sexte (f°54r - f°56r), None (f°56v - f°58v), Vêpres (f°59r - f°64r), Complies (f°64r - f°68r) - Heures de la Sainte Croix (f°69r - f°71v) - Heures du Saint Esprit (f°72r - f°74r) - Psaumes de la Pénitence (f°75r - f°84r) - Litanies (f°84r - f°85v), suivies de consignes pour les prières (f°85v - f°86v) - Office des morts (f°87r - f°112v) - Prières mariales et universelles (oraison de sainte Brigitte de Suède) (f°113r - f°116v) - Suffrages (f°117r - f°132v) - 2 derniers feuillets en déficit dont au moins un de texte (f°133 - f°134) Ce livre d'heures a fait l'objet d'une remarquable étude de madame Sophie THIALLIER réalisée dans le cadre de son mémoire de maîtrise à l'université de Pau en octobre 1999. L'analyse que nous faisons ci-dessous s'est largement inspirée de ce mémoire qui sera naturellement remis à l'acquéreur de ce manuscrit. Le texte. Le texte de ce livre d'heures est rédigé en latin sauf pour quelques mots ou rares bribes de mots. Il semble qu'il n'ait pas été rédigé par une seule main mais par plusieurs, pratique relativement courante des ateliers de l'époque. Il est difficile de déterminer le nombre exact de copistes, mais on relève cependant trois types d'écriture : - la première pour le calendrier est une écriture lisible, en larges caractères gothiques, plutôt anguleuse. - la seconde que l'on retrouve dans la majeure partie du volume est une écriture classique, élégante et très lisible, offrant des pleins et des déliés s'étendant parfois sous la phrase. - la troisième enfin, que l'on retrouve sur quelques feuillets seulement (prières de l'Obsecro te et quelques heures canoniques) est une écriture plus nerveuse, aux lettres plus resserrées, légèrement penchées sur la droite. Le calendrier mentionne une grande quantité de saintes et de saints dont les cultes sont répandus en Europe et en France. La comparaison de ce calendrier avec celui publié par Paul Perdrizet dans son ouvrage Le Calendrier parisien à la fin du Moyen Age fait apparaitre de grandes ressemblances. Nombres de saints et de saintes sont communs et mentionnés à des dates identiques ; les translations des reliques de Saint Martin et de Saint Benoit sont mentionnées dans les deux ouvrages (4 et 11 juillet) et enfin, dans le calendrier de Perdrizet, plusieurs saints et saintes sont inscrits à l'encre de couleur rouge ou bleue pour les mettre plus ou moins en évidence, similitude que l'on retrouve ici très fréquemment pour les mêmes saints et saintes. Seule nuance, Sainte Geneviève, patronne de Paris, n'est pas inscrite à la date de sa fête, le 3 janvier, mais elle est néanmoins mentionnée dans les litanies. Cette dernière inscription prouve son importance pour le ou la commanditaire et le fait que cette sainte était particulièrement honorée dans le diocèse. L'ensemble de ces éléments tend à démontrer l'origine parisienne de ce manuscrit. Deux autres particularités sont à noter : d'une part, la présence de quatrains rédigés en français au bas des mois de février à septembre, soit 8 quatrains dans lesquels sont invoqués certains des saints et saintes mentionnés dans le mois et parfois leur martyres. La présence de ces quatrains est apparue dans la dernière décennie du XVe siècle et leur origine n'est pas encore tout à fait définie. Elle correspond à un usage un peu répandu dans les livres d'heures imprimés de l'époque, notamment ceux imprimés par Vérard, dans lesquels on trouve parfois des quatrains imprimés à la suite de c