Null De Saedeleer, Valerius ; Hebbelinck, Roger
VERHAEREN, Émile Vingt poèmes. O…
Description

De Saedeleer, Valerius ; Hebbelinck, Roger VERHAEREN, Émile Vingt poèmes. Ornés de vingt compositions de Valerius de Saedeleer gravées à l'eau forte par Roger Hebbelinck. (Bruxelles) Terres Latines 1947 Gr. in-4° (lég. brunissure au justificatif et p. bl. en regard). Maroquin noir à cadre signé G[abrielle] Claes, japon partiellement teinté aux tons de bleu, gris et noir sur les plats, dos lisse titré doré en long et orné de deux points blancs, doublures et gardes de japon taupe, t. dorée, couv. cons. Sous étui bordé. Superbe ex. Choix de poèmes délicatement illustrés à l'aquatinte et eau-forte par Hebbelinck d'après des oeuvres du peintre de Laethem-Saint-Martin, décédé quelques années plus tôt, soit 1 vignette de couv. et 20 grands bandeaux tirés en de beaux noirs veloutés. Tirage à 200 ex. num. et qqs nominatifs réservés dont celui-ci, imprimé sur vélin d'Arches pour Paul Hartmann. Somptueuse reliure dont les noirs, blancs et gris répondent aux paysages enneigés illustrant l'ouvrage. Prov. Paul Hartmann (1907-1988), éditeur parisien, directeur des éditions du Mercure de France de 1945 à 1958 (ex. nominatif). Réf. Imec-archives.com.

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De Saedeleer, Valerius ; Hebbelinck, Roger VERHAEREN, Émile Vingt poèmes. Ornés de vingt compositions de Valerius de Saedeleer gravées à l'eau forte par Roger Hebbelinck. (Bruxelles) Terres Latines 1947 Gr. in-4° (lég. brunissure au justificatif et p. bl. en regard). Maroquin noir à cadre signé G[abrielle] Claes, japon partiellement teinté aux tons de bleu, gris et noir sur les plats, dos lisse titré doré en long et orné de deux points blancs, doublures et gardes de japon taupe, t. dorée, couv. cons. Sous étui bordé. Superbe ex. Choix de poèmes délicatement illustrés à l'aquatinte et eau-forte par Hebbelinck d'après des oeuvres du peintre de Laethem-Saint-Martin, décédé quelques années plus tôt, soit 1 vignette de couv. et 20 grands bandeaux tirés en de beaux noirs veloutés. Tirage à 200 ex. num. et qqs nominatifs réservés dont celui-ci, imprimé sur vélin d'Arches pour Paul Hartmann. Somptueuse reliure dont les noirs, blancs et gris répondent aux paysages enneigés illustrant l'ouvrage. Prov. Paul Hartmann (1907-1988), éditeur parisien, directeur des éditions du Mercure de France de 1945 à 1958 (ex. nominatif). Réf. Imec-archives.com.

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Émile COHL (1857-1938) Frères, il nous faut rire! Jules Lévy le père des incohérents dessiné incohérentement par Emile Cohl Encre de Chine sur papier doublé sur carton signée en bas à gauche, titrée au centre. 36,5 x 25 cm Bibliographie : Juan Gris, dessinateur de presse à Montmartre, Pierre Bacholet, Editions Louise Leiris, reproduit et décrit en page 495 avec le texte suivant : Dessin d'Emile Cohl, l'ami d'André Gil, et l'un des créateurs du dessin d'animation, paru dans Le Courrier français n°39, 12 mars 1885. Reproduit dans le Courrier français du 12 mars 1885 qui "devint au début de sa publication l'organe des Incohérents, un groupe d'artiste qui voulaient pousser jusqu'à l'absurde certaines audaces graphiques, qui ne sont pas sans annoncer le cubisme... La revue avait ses bureaux dans le quartier de la presse au 25, rue de Richelieu, dans l'immeuble voisin du Cri de Paris. Toute une foule d'artistes se succédèrent au Courrier français parmi lesquels Willette, Forain, Félicien Rops, Louis Legrand, Hermann-Paul, Emile Cohl, Uzès, Toulouse-Lautrec, Henri Pille, Ferdinand Lunel, Steinlen, Félix Vallotton, Jacques Villon, Marcel Duchamp et Juan Gris." Pierre Bacholet, op. cit. Frères, il nous faut rire ! Là est bel et bien le dogme du mouvement artistique dit des Incohérents. Si il est un peu abusif de parler de mouvement artistique en tant que tel, ce moment de l'histoire de l'art peut être considéré comme étant "l'avant-garde de l'avant-garde". Encore mal connu, peu documenté mais promu depuis quelques années par des historien d'art et notamment par le philosophe Michel Onfray*, l'art incohérent trouve son origine à la fin du XIXe siècle grâce à Jules Lévy et des personnalités dont l'objectif était de se moquer de l'art officiel, sinon sérieux, en adoptant ses codes et en les détournant. C'est dans cette atmosphère qu'eut lieu en 1882 à Paris la première exposition réunissant des gens ne sachant pas dessiner. Une des toiles exposées y eut pour titre Combat de nègres dans une cave pendant la nuit. Il s'agissait du premier monochrome de l'histoire de l'art, avant Malevitch ou Klein. Pour la première fois aussi y furent présentés des objets usuels simplement exposés pour ce qu'ils étaient. Par exemple une simple paire de bretelles y trouva sa place au milieu des tableaux et autres objets présentés comme étant de l'art. Il s'agissait là aussi du premier Readymade, plus de vingt ans avant Marcel Duchamp et son célèbre Urinoir. Animé par un esprit pré-Dada, pré-Surréaliste, les Incohérents choisirent le rire, le calembour pour tourner en dérision l'art officiel. C'est bien cette atmosphère que traduit notre dessin : Emile Cohl portraiturant Jules Lévy, le père des Incohérents aux yeux malicieux et au sourire plein de dents, surmonté d'un arlequin à grelots, semble nous convier à son inspiration de bouffonnerie jubilatoire. *Michel Onfray, Les Anartistes. Le trésor retrouvé des Arts incohérents, Paris, Albin Michel, avril 2022