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Description

BALDUS, Édouard Le Louvre. 1149 photos orig. contrecollées sur 462 planches, 1 gravure et 2 plans. Rassemblés en 9 étuis. Les photographies sont des épreuves sur papier salé d’après négatifs sur papier (pour les petits formats : détails des sculptures) ou sur verre au collodion (pour les grands formats : pavillons du Nouveau Louvre), entre 1855 et 1857.La construction du nouveau Louvre fut l’objet d’une formidable opération de photographie commanditée par le ministre d’État, Achille Fould, et Lefuel. En mai 1854, sur instructions orales du ministre, Lefuel demanda àBaldus (1813-1882), photographe de l'histoire du Louvre, de conserver, grâce à la photographie naissante, une image de l’extraordinaire chantier du nouveau Louvre. L'objectif de Lefuel était de constituer un fonds photographique retraçant les grands moments de l’édification du nouveau Louvre. Baldus photographia ainsi les étapes de la construction du nouveau Louvre. C’est la série des "vues du dimanche" ou les "épreuves du dimanche". Baldus photographia tous les dimanches, à partir de plusieurs points de vue, les différents pavillons et ailes du Louvre en chantier, de la démolition des anciens ouvrages jusqu’à l’élévation des étages et l’installation des statues sur les façades. Aujourd’hui, grâce à ces photographies, on peut suivre pas à pas l’édification des nouveaux bâtiments. Pour les différentes étapes de la construction du Louvre, Baldus réalisa des photos de grande qualité avec un cadrage méticuleux, et une prise de vue qui donne l’impression de l’espace, du volume et de la monumentalité. Des qualités que peu de photographes de l’époque ont pu atteindre. Baldus a évité le pittoresque et ses planches sont considérées par les spécialistes comme un sommet de l’art. En 1855, Baldus reçut une nouvelle commande. Il s’agissait de photographier toutes les statues et décorations des façades du Louvre. Ce travail est une source unique pour la connaissance des statues exécutées durant cette période faste pour l’art de la sculpture. Toutes les statues ont été photographiées, celles que l’on voit aujourd’hui, mais aussi celles qui ont été proposées à Lefuel et refusées, celles qui ont été abandonnées, celles qui ont été détruites ou déplacées. Toutes les statues furent photographiées de 1855 à 1868, à l’exception de deux statues de Préault, la Guerre et la Paix (sans doute en raison de la rapidité d’exécution de l’auteur). Les photographies des statues et décorations ont été prises par Baldus, en refusant tout effet artistique et en se centrant sur la restitution la plus rigoureuse de la statuaire (toutes les photos sont prises rigoureusement face à l’oeuvre, sans aucune déformation due à la perspective). Les statues sont photographiées austade de la maquette en plâtre, au moment de leur mise à disposition par les sculpteurs dans l’île aux Cygnes. Chaque photographie est accompagnée d’un commentaire pour indiquer l’auteur, le nom de l'oeuvre ou à défaut le type d'oeuvres (fronton, groupe de couronnement...), le lieu d’installation, l’année d’exécution. Ces photographies et ces indications constituent un fonds d’une valeur inestimable pour les chercheurs et les historiens. Ce fonds documentaire exceptionnel représente plusieurs milliers de photos, cinq mille environ. Ces photos ont été largement utilisées comme référence, pour la restauration des Hommes illustres et des Génies avec attributs, entre 1990 et 1993. Ces photos sont aussi essentielles pour garder la trace de tous ces auteurs qui ont contribué à la décoration du Louvre, en particulier ceux qui sont parmi les moins connus. Quand il reçut la commande pour le Louvre, Baldus était déjà connu comme photographe d’architecture. Il avait été choisi par la commission des Monuments historiques, pour photographier les monuments historiques de France, lors de la Mission héliographiques lancée en 1851 (avec les trois autres photographes, Henri Le Secq, Gustave Le Gray, O. Mestral). En 1855, il reçut une commande pour photographier les paysages traversés par la ligne de chemin de fer de Paris à Boulogne. Il réalisa un reportage analogue en 1859, pour la liaison Paris Lyon Méditerranée. En 1856, il fut aussi chargé par le ministre de l’Intérieur d’immortaliser les paysages du Rhône après les inondations de 1856. Après 1868, et jusqu’à sa mort (en 1889), Baldus s’est contenté d’exploiter son fonds photographique en publiant ses photos sous forme d’albums et en participant à des manifestations internationales (Paris, Bruxelles, Londres...).

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BALDUS, Édouard Le Louvre. 1149 photos orig. contrecollées sur 462 planches, 1 gravure et 2 plans. Rassemblés en 9 étuis. Les photographies sont des épreuves sur papier salé d’après négatifs sur papier (pour les petits formats : détails des sculptures) ou sur verre au collodion (pour les grands formats : pavillons du Nouveau Louvre), entre 1855 et 1857.La construction du nouveau Louvre fut l’objet d’une formidable opération de photographie commanditée par le ministre d’État, Achille Fould, et Lefuel. En mai 1854, sur instructions orales du ministre, Lefuel demanda àBaldus (1813-1882), photographe de l'histoire du Louvre, de conserver, grâce à la photographie naissante, une image de l’extraordinaire chantier du nouveau Louvre. L'objectif de Lefuel était de constituer un fonds photographique retraçant les grands moments de l’édification du nouveau Louvre. Baldus photographia ainsi les étapes de la construction du nouveau Louvre. C’est la série des "vues du dimanche" ou les "épreuves du dimanche". Baldus photographia tous les dimanches, à partir de plusieurs points de vue, les différents pavillons et ailes du Louvre en chantier, de la démolition des anciens ouvrages jusqu’à l’élévation des étages et l’installation des statues sur les façades. Aujourd’hui, grâce à ces photographies, on peut suivre pas à pas l’édification des nouveaux bâtiments. Pour les différentes étapes de la construction du Louvre, Baldus réalisa des photos de grande qualité avec un cadrage méticuleux, et une prise de vue qui donne l’impression de l’espace, du volume et de la monumentalité. Des qualités que peu de photographes de l’époque ont pu atteindre. Baldus a évité le pittoresque et ses planches sont considérées par les spécialistes comme un sommet de l’art. En 1855, Baldus reçut une nouvelle commande. Il s’agissait de photographier toutes les statues et décorations des façades du Louvre. Ce travail est une source unique pour la connaissance des statues exécutées durant cette période faste pour l’art de la sculpture. Toutes les statues ont été photographiées, celles que l’on voit aujourd’hui, mais aussi celles qui ont été proposées à Lefuel et refusées, celles qui ont été abandonnées, celles qui ont été détruites ou déplacées. Toutes les statues furent photographiées de 1855 à 1868, à l’exception de deux statues de Préault, la Guerre et la Paix (sans doute en raison de la rapidité d’exécution de l’auteur). Les photographies des statues et décorations ont été prises par Baldus, en refusant tout effet artistique et en se centrant sur la restitution la plus rigoureuse de la statuaire (toutes les photos sont prises rigoureusement face à l’oeuvre, sans aucune déformation due à la perspective). Les statues sont photographiées austade de la maquette en plâtre, au moment de leur mise à disposition par les sculpteurs dans l’île aux Cygnes. Chaque photographie est accompagnée d’un commentaire pour indiquer l’auteur, le nom de l'oeuvre ou à défaut le type d'oeuvres (fronton, groupe de couronnement...), le lieu d’installation, l’année d’exécution. Ces photographies et ces indications constituent un fonds d’une valeur inestimable pour les chercheurs et les historiens. Ce fonds documentaire exceptionnel représente plusieurs milliers de photos, cinq mille environ. Ces photos ont été largement utilisées comme référence, pour la restauration des Hommes illustres et des Génies avec attributs, entre 1990 et 1993. Ces photos sont aussi essentielles pour garder la trace de tous ces auteurs qui ont contribué à la décoration du Louvre, en particulier ceux qui sont parmi les moins connus. Quand il reçut la commande pour le Louvre, Baldus était déjà connu comme photographe d’architecture. Il avait été choisi par la commission des Monuments historiques, pour photographier les monuments historiques de France, lors de la Mission héliographiques lancée en 1851 (avec les trois autres photographes, Henri Le Secq, Gustave Le Gray, O. Mestral). En 1855, il reçut une commande pour photographier les paysages traversés par la ligne de chemin de fer de Paris à Boulogne. Il réalisa un reportage analogue en 1859, pour la liaison Paris Lyon Méditerranée. En 1856, il fut aussi chargé par le ministre de l’Intérieur d’immortaliser les paysages du Rhône après les inondations de 1856. Après 1868, et jusqu’à sa mort (en 1889), Baldus s’est contenté d’exploiter son fonds photographique en publiant ses photos sous forme d’albums et en participant à des manifestations internationales (Paris, Bruxelles, Londres...).

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