Null Etienne-Charles LE GUAY(ou LEGUAY).1762-1846
Portrait de Marie-Victoire Jaq…
Description

Etienne-Charles LE GUAY(ou LEGUAY).1762-1846 Portrait de Marie-Victoire Jaquotot Version en buste de la miniature d'Etienne-Charles Le Guay, Portrait de Marie-Victoire Jaquotot, assise sur un divan Entre 1794 et 1801 Miniature sur ivoire, contrecollée sur carton 13 X 10 cm Etienne-Charles Le Guay (1762- 1846), est un miniaturiste et peintre sur porcelaine, né à Sèvres en 1762 et mort à Paris en 1846. Il reçut l'enseignement de Joseph-Marie Vien (1716 -1809) à l'Académie royale, fondateur de l'école classique moderne, ce dernier ayant enseigné à de nombreux élèves comme Regnault ou David. Après avoir dirigé la production de la manufacture de porcelaine Dihl et Guérhard à Paris pendant la Révolution française, Le Guay (ou Leguay) sera considéré comme le meilleur peintre de figure de la manufacture de Sèvres au début du XIXe siècle. Etienne-Charles Le Guay épouse en 1794 son élève, Marie-Victoire Jaquotot ((1772-1855), peintre sur porcelaine. Le couple se séparera quelques années plus tard en 1801. Le Guay expose au Salon entre 1795 et 1819, son œuvre se révélant accordée au goût précieux du Consulat et de l'Empire. Peintre à la Manufacture de Sèvres de 1778 à 1840, il est particulièrement renommé pour avoir orné un vase « étrusque » monumental de la manufacture de Sèvres d'une frise de 2,05 m représentant le cortège nuptial de Napoléon 1er et de Marie-Louise traversant la grande galerie du Louvre. Le vase est aujourd'hui détruit, mais le modèle de la frise, une aquarelle de B. Zix, est conservée au cabinet des dessins du Louvre. Marie-Victoire Jaquotot (1772-1855), peintre sur porcelaine , est l'élève puis la seconde épouse en 1794 d'Etienne-Charles Le Guay, dont elle divorcera en 1801. Elle sera peintre à la manufacture de Sèvres entre 1801 et 1842. Elle expose ses peintures sur porcelaine au Salon entre 1808 et 1836 et obtint à la première de ces expositions la médaille d'or, la première accordée à la peinture sur porcelaine. En 1816, Marie-Victoire Jaquotot reçoit le titre de « premier peintre sur porcelaine du cabinet du roi », titre qui lui permet d'ouvrir un atelier privé dans lequel elle enseigne pendant près de vingt ans la peinture sur porcelaine à une trentaine d'élèves, notamment des femmes, parmi lesquelles on trouve Marie-Adélaïde Ducluzeau (1787-1849) qui sera aussi peintre à Sèvres. Marie-Victoire Jaquotot, lorsqu'elle était employée à la manufacture de Sèvres, a peint un grand nombre de pièces qui peuvent figurer parmi les meilleures peintures sur porcelaine. Selon Le Guide de l'amateur de faïences et porcelaines : poteries, terres cuites, peintures sur lave, émaux, pierres précieuses artificielles, vitraux et verreries publié en 1867 : « C'est elle qui peignit le service de dessert donné à l'empereur Alexandre, et la série des portraits des rois, qui appartenait à la cour. On peut citer de cette artiste : La Belle Jardinière, d'après Raphaël ; Anne de Clèves, d'après Van Dyk; Wellington; Napoléon 1er; Lady Darnley; la comtesse Woronzof; la duchesse d'Orléans; la duchesse de Berry; la comtesse Lorges, etc.» . Notre miniature sur ivoire est une variante en buste du Portrait de Marie-Victoire Jaquotot, assise sur un divan, miniature sur ivoire peinte par Etienne- Charles Le Guay entre 1794 et 1801, conservée au Musée du Louvre. Le peintre représente son épouse, l'artiste Marie-Victoire Jaquotot en train de consulter des estampes, parmi lesquelles on reconnaît la figure de la Mansuétude, l'une des vertus peintes par Raphaël dans la chambre de Constantin. Elle tient également à la main une gravure de La Vierge à la chaise, autant d'éléments témoignant de l'admiration de l'artiste pour Raphaël. Marie-Victoire Jaquotot s'est effectivement particulièrement illustrée dans ses copies d'après Raphaël. Son talent dans la maîtrise des couleurs céramiques, alliant la brillance des teintes et le velouté des carnations faisait d'elle une figure phare de la politique d'Alexandre Brongniart en matière de copies peintes sur des grandes plaques de porcelaine (la recherche de la peinture inaltérable), ces plaques étant encadrées comme des tableaux. Le Guay joue sur la blancheur de l'ivoire pour donner au portrait de son épouse « une enveloppe lumineuse légèrement éthérée » . Camille Mauclair qualifie cette œuvre de délicieuse « la jeune miniaturiste y apparaît fort jolie » .

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Etienne-Charles LE GUAY(ou LEGUAY).1762-1846 Portrait de Marie-Victoire Jaquotot Version en buste de la miniature d'Etienne-Charles Le Guay, Portrait de Marie-Victoire Jaquotot, assise sur un divan Entre 1794 et 1801 Miniature sur ivoire, contrecollée sur carton 13 X 10 cm Etienne-Charles Le Guay (1762- 1846), est un miniaturiste et peintre sur porcelaine, né à Sèvres en 1762 et mort à Paris en 1846. Il reçut l'enseignement de Joseph-Marie Vien (1716 -1809) à l'Académie royale, fondateur de l'école classique moderne, ce dernier ayant enseigné à de nombreux élèves comme Regnault ou David. Après avoir dirigé la production de la manufacture de porcelaine Dihl et Guérhard à Paris pendant la Révolution française, Le Guay (ou Leguay) sera considéré comme le meilleur peintre de figure de la manufacture de Sèvres au début du XIXe siècle. Etienne-Charles Le Guay épouse en 1794 son élève, Marie-Victoire Jaquotot ((1772-1855), peintre sur porcelaine. Le couple se séparera quelques années plus tard en 1801. Le Guay expose au Salon entre 1795 et 1819, son œuvre se révélant accordée au goût précieux du Consulat et de l'Empire. Peintre à la Manufacture de Sèvres de 1778 à 1840, il est particulièrement renommé pour avoir orné un vase « étrusque » monumental de la manufacture de Sèvres d'une frise de 2,05 m représentant le cortège nuptial de Napoléon 1er et de Marie-Louise traversant la grande galerie du Louvre. Le vase est aujourd'hui détruit, mais le modèle de la frise, une aquarelle de B. Zix, est conservée au cabinet des dessins du Louvre. Marie-Victoire Jaquotot (1772-1855), peintre sur porcelaine , est l'élève puis la seconde épouse en 1794 d'Etienne-Charles Le Guay, dont elle divorcera en 1801. Elle sera peintre à la manufacture de Sèvres entre 1801 et 1842. Elle expose ses peintures sur porcelaine au Salon entre 1808 et 1836 et obtint à la première de ces expositions la médaille d'or, la première accordée à la peinture sur porcelaine. En 1816, Marie-Victoire Jaquotot reçoit le titre de « premier peintre sur porcelaine du cabinet du roi », titre qui lui permet d'ouvrir un atelier privé dans lequel elle enseigne pendant près de vingt ans la peinture sur porcelaine à une trentaine d'élèves, notamment des femmes, parmi lesquelles on trouve Marie-Adélaïde Ducluzeau (1787-1849) qui sera aussi peintre à Sèvres. Marie-Victoire Jaquotot, lorsqu'elle était employée à la manufacture de Sèvres, a peint un grand nombre de pièces qui peuvent figurer parmi les meilleures peintures sur porcelaine. Selon Le Guide de l'amateur de faïences et porcelaines : poteries, terres cuites, peintures sur lave, émaux, pierres précieuses artificielles, vitraux et verreries publié en 1867 : « C'est elle qui peignit le service de dessert donné à l'empereur Alexandre, et la série des portraits des rois, qui appartenait à la cour. On peut citer de cette artiste : La Belle Jardinière, d'après Raphaël ; Anne de Clèves, d'après Van Dyk; Wellington; Napoléon 1er; Lady Darnley; la comtesse Woronzof; la duchesse d'Orléans; la duchesse de Berry; la comtesse Lorges, etc.» . Notre miniature sur ivoire est une variante en buste du Portrait de Marie-Victoire Jaquotot, assise sur un divan, miniature sur ivoire peinte par Etienne- Charles Le Guay entre 1794 et 1801, conservée au Musée du Louvre. Le peintre représente son épouse, l'artiste Marie-Victoire Jaquotot en train de consulter des estampes, parmi lesquelles on reconnaît la figure de la Mansuétude, l'une des vertus peintes par Raphaël dans la chambre de Constantin. Elle tient également à la main une gravure de La Vierge à la chaise, autant d'éléments témoignant de l'admiration de l'artiste pour Raphaël. Marie-Victoire Jaquotot s'est effectivement particulièrement illustrée dans ses copies d'après Raphaël. Son talent dans la maîtrise des couleurs céramiques, alliant la brillance des teintes et le velouté des carnations faisait d'elle une figure phare de la politique d'Alexandre Brongniart en matière de copies peintes sur des grandes plaques de porcelaine (la recherche de la peinture inaltérable), ces plaques étant encadrées comme des tableaux. Le Guay joue sur la blancheur de l'ivoire pour donner au portrait de son épouse « une enveloppe lumineuse légèrement éthérée » . Camille Mauclair qualifie cette œuvre de délicieuse « la jeune miniaturiste y apparaît fort jolie » .

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