Null Christian Louis de MONTMORENCY-LUXEMBOURG, Prince de Tingri, Maréchal de Fr…
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Christian Louis de MONTMORENCY-LUXEMBOURG, Prince de Tingri, Maréchal de France en 1734 - Lettre Autographe Signée «Le Mal de MONTMORENCY» du 7 Juin 1746 – «Mon fils me mande, Monsieur, les bonnes dispositions avec lesquels vous avez bien voulu recevoir la demande qu’il a eu l’honneur de vous faire du Régiment DAUPHIN pour son frère. Je regarde avec grand plaisir cette nouvelle marque de bonté comme une suite de l’amitié que vous avez bien voulu nous témoigner en toutes occasions. Ce sera un grand agrément de tout point pour le Comte de MONTMORENCY et un nouveau sujet de reconnaissance à ajouter au parfait attachement avec lequel j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.» 1page (20 x 16)

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Christian Louis de MONTMORENCY-LUXEMBOURG, Prince de Tingri, Maréchal de France en 1734 - Lettre Autographe Signée «Le Mal de MONTMORENCY» du 7 Juin 1746 – «Mon fils me mande, Monsieur, les bonnes dispositions avec lesquels vous avez bien voulu recevoir la demande qu’il a eu l’honneur de vous faire du Régiment DAUPHIN pour son frère. Je regarde avec grand plaisir cette nouvelle marque de bonté comme une suite de l’amitié que vous avez bien voulu nous témoigner en toutes occasions. Ce sera un grand agrément de tout point pour le Comte de MONTMORENCY et un nouveau sujet de reconnaissance à ajouter au parfait attachement avec lequel j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.» 1page (20 x 16)

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LOUIS XIII. Lettre signée « Louis » AU PRINCE DE CONDE. Paris, 18 décembre 1626. Une p. in-8, adresse au dos avec vestiges de cachets armoriés de cire rouge, petit manque angulaire. « Mon cousin, aiant fait une une assemblee de notables en ma ville de Paris pour avoir leurs advis sur les reglemens que je desire faire pour la reformation de mon Estat, j’ay bien voulu vous en informer avant qu’ils passent outre et vous depecher le sr de Guron [Jean de Rechignevoisin] sur ce subjet pour vous faire connoitre que je seray toujours bien ayse de vous don[n]er part de ce que je delibereray pour le bien de mon royaume, m’asurant que vous le souhetés co[m]me vous y estes obligé, m’estant ce que vous estes, ce qui me convira d’autant plus a vous temoygner la continuation de mon aff[ecti]on d’ausi bon cœur que je prie Dieu, mon cousin, qu’il vous tienne en sa s[ain]te garde... » HENRI II DE BOURBON-CONDE (1588-1646), RIVAL EN AMOUR D’HENRI IV ET REBELLE REPENTI : quoique d’une lignée protestante, il fut élevé dans le catholicisme à la demande expresse du pape qui exigeait cela pour permettre l’absolution d’Henri IV. Après avoir épousé Marie de Médicis, le roi éloigna le prince de Condé de la succession du trône et, amoureux de Charlotte-Marguerite de Montmorency, il la lui fit épouser en espérant, contre faveurs, qu’il serait un mari complaisant. S’ensuivit une grave dispute, et le prince quitta la France pour éloigner sa femme du souverain énamouré, et combattit même un temps contre les troupes françaises en Italie. Rentré en France après l’assassinat d’Henri IV, le prince de Condé participa aux rébellions du début du règne de Louis XIII, mais fit ensuite une soumission qui s’avéra sincère, acceptant même de marier son fils (le futur Grand Condé) à une petite-cousine de Richelieu : il en retira d’importants avantages, comme le gouvernement de Bourgogne, ou l’héritage de son beau-frère le maréchal duc de Montmorency (décapité en 1632 pour trahison).