Null CAYLA Zoé Talon, comtesse du [Boullay-Thierry, 1784 - château de Saint-Ouen…
Description

CAYLA Zoé Talon, comtesse du [Boullay-Thierry, 1784 - château de Saint-Ouen, 1852], dame française qui fut la favorite de Louis XVIII. Lettre autographe adressée à Monsieur H. Ferrand à Belley. [Turin] 24 juillet [1836] ; 3 pages in-4° sur un double feuillet, adresse et marques postales. Petite déchirure par bris de cachet touchant à quelques mots. Longue lettre emplie de ses sentiments royalistes envers la branche des Bourbon. Après avoir répondu point par point à la lettre de son correspondant, la comtesse analyse la situation politique en France, ne mâchant pas ses mots à l'égard du roi Louis-Philippe qu'elle croit encore nécessaire mais dont l'enfer est commencé. « Après avoir bien souffert de mille turpitudes individuelles, j'ai pris la résolution de ne plus m'arrêter aux hommes mais de juger les choses au poids des événements. Dieu est grand il veille sur nous, quand il veut frapper un peuple il aveugle son chef, les païens diraient de même pour Jupiter. Charles X nous a précipités, et L. Phi. croyant ne travailler que pour lui reconstruit la base de notre antique et belle monarchie, il frappe ses satellites qui sont nos ennemis, il redonne le jour et la vie aux fleurs de lys, Versailles en est inondé, enfin jusqu'où n'ira-t-il pas ? […] Certes il déploie un caractère et un esprit de conduite surprenant mais la justice et le bon droit lui manquent, le sang de l'innocent le couvre et aucun manteau de Roi ne peut le cacher ou le blanchir ». Si la comtesse du Cayla condamne une base pétrie de bassesses, de hontes et de mensonges, elle affirme que cela prépare un plus heureux avenir à la patrie. Après avoir été la favorite du vieux roi Louis XVIII tout en servant la cause ultra-royaliste, la comtesse du Cayla avait obtenu de Charles X une pension de 25 000 francs pour l'entretien de son château de Saint-Ouen, mais en 1830, lors de l'avènement de Louis-Philippe, elle fut priée de se retirer de la vie publique.

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CAYLA Zoé Talon, comtesse du [Boullay-Thierry, 1784 - château de Saint-Ouen, 1852], dame française qui fut la favorite de Louis XVIII. Lettre autographe adressée à Monsieur H. Ferrand à Belley. [Turin] 24 juillet [1836] ; 3 pages in-4° sur un double feuillet, adresse et marques postales. Petite déchirure par bris de cachet touchant à quelques mots. Longue lettre emplie de ses sentiments royalistes envers la branche des Bourbon. Après avoir répondu point par point à la lettre de son correspondant, la comtesse analyse la situation politique en France, ne mâchant pas ses mots à l'égard du roi Louis-Philippe qu'elle croit encore nécessaire mais dont l'enfer est commencé. « Après avoir bien souffert de mille turpitudes individuelles, j'ai pris la résolution de ne plus m'arrêter aux hommes mais de juger les choses au poids des événements. Dieu est grand il veille sur nous, quand il veut frapper un peuple il aveugle son chef, les païens diraient de même pour Jupiter. Charles X nous a précipités, et L. Phi. croyant ne travailler que pour lui reconstruit la base de notre antique et belle monarchie, il frappe ses satellites qui sont nos ennemis, il redonne le jour et la vie aux fleurs de lys, Versailles en est inondé, enfin jusqu'où n'ira-t-il pas ? […] Certes il déploie un caractère et un esprit de conduite surprenant mais la justice et le bon droit lui manquent, le sang de l'innocent le couvre et aucun manteau de Roi ne peut le cacher ou le blanchir ». Si la comtesse du Cayla condamne une base pétrie de bassesses, de hontes et de mensonges, elle affirme que cela prépare un plus heureux avenir à la patrie. Après avoir été la favorite du vieux roi Louis XVIII tout en servant la cause ultra-royaliste, la comtesse du Cayla avait obtenu de Charles X une pension de 25 000 francs pour l'entretien de son château de Saint-Ouen, mais en 1830, lors de l'avènement de Louis-Philippe, elle fut priée de se retirer de la vie publique.

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