Null RELIGION. 3 P.S., 1634-1705.
Professions religieuses. Sœur Charlotte David,…
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RELIGION. 3 P.S., 1634-1705. Professions religieuses. Sœur Charlotte David, dans l’ordre de Saint Augustin (Autun 1634). Marie-Françoise de Langeac de La Rochefoucault, au monastère Sainte-Ursule de Montbrison (1693). Jeanne Danlay, sœur Jeanne de Sainte Clotilde, au monastère de la Trinité d’Autun (1705). On joint un billet d’aumône pour les pauvres (Paris, 1791), et un Prospectus d’éducation pour les jeunes personnes… (Sens 1804).

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RELIGION. 3 P.S., 1634-1705. Professions religieuses. Sœur Charlotte David, dans l’ordre de Saint Augustin (Autun 1634). Marie-Françoise de Langeac de La Rochefoucault, au monastère Sainte-Ursule de Montbrison (1693). Jeanne Danlay, sœur Jeanne de Sainte Clotilde, au monastère de la Trinité d’Autun (1705). On joint un billet d’aumône pour les pauvres (Paris, 1791), et un Prospectus d’éducation pour les jeunes personnes… (Sens 1804).

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Tapisserie de Bruxelles, du milieu du XVIe siècle. Caractéristiques techniques : Laine et soie. Dimensions : Hauteur : 280cm ; Largeur : 430cm. Faisant probablement partie d’une Tenture de 12 panneaux, « Animaux Fabuleux », d’après les cartons de Pieter Coecke van Aelst le Jeune. Tapisserie de Bruxelles de 1550-1560, appartenant à une exceptionnelle tenture d’« Animaux fabuleux » tissée probablement d’après des cartons de Pieter Coecke van Aelst le Jeune ; à rapprocher des 8 panneaux (de Jean Tons II) de la tenture qui est conservée dans les collections du château de Serrant (France); à rapprocher aussi du panneau (de Jean Tons II), qui porte la marque du négociant Catherine van den Eynde, présenté au Palais Savelli Orsini, Siège de l’Ordre Souverain de Malte, à Rome (Italie) ; et à rapprocher également des 3 tentures jagellonne, totalisant 44 panneaux (de William Tons), conservées au château du Wawel de Cracovie (Pologne). Tissée à Bruxelles dans la seconde moitié du XVI° siècle, la tapisserie ressemble plus à un bestiaire mélangeant : animaux de nos contrées, animaux fantastiques et exotiques dans une compositions exubérante et sauvageonne. Le XVI° siècle voit prospérer les guerres de religion et naître les grandes découvertes. Les artistes (anglais, français, portugais, hollandais, flamands) prennent le chemin de l’Italie et reviennent avec des idées et des techniques nouvelles. Charles Quint et François I° alterne les périodes où ils se combattent avec celle où ils rivalisent plus pacifiquement à travers leurs passions communes : la chasse et les tapisseries. Dans ce siècle de turbulence, où les schismes religieux vont déchirer l’Europe, on tente de trouver de nouvelles explications du monde et des mythes, dans des descriptions souvent symboliques de la nature. Ainsi au-delà de la simple représentation de merveilleux paysages, s’inspirant des planches de zoologie en vogue, les lissiers flamands ont-ils voulu illustrer des histoires morales. Il arrive que ces animaux soient engagés dans un combat au rapport avec le Christ ou l’âme humaine. Ainsi : Bien et Mal, Dieu et Diable, faibles et forts, sont incarnés sous les traits d’animaux réels, exotiques, mythologiques ou parfois monstrueux. Ici, la tapisserie est plus fabuleuse que les 8 panneaux de la tenture du château de Serrant ou même que des 44 panneaux des 3 tentures jagellonne du Wawel. Le paysage à la végétation luxuriante, où fougères arborescentes côtoient palmiers et autres plantes, nous présente à gauche au premier plan : un dragon combattant un phénix, est-ce pour suggérer le combat du diable contre le Christ qui mort ressuscitera (concomitance entre le temps de Pâques et le signe astrologique du bélier, 21 mars-20 avril). Ce combat se passe sous le regard d’un oiseau éléphant (Aepyornis Maximus, mesurant dans la réalité 2,50m de haut) animal en soit fabuleux, espèce aujourd’hui disparue, qui vivait à Madagascar dont la découverte par les Portugais en l’an 1500, impressionna sans nul doute les populations européennes de l’époque. Juste à sa droite un ibis rouge, oiseau de feu par excellence, cherchant sa pitance dans un marais au bord duquel une poule d’eau défend son nid contre un varan. Tout à fait à droite un bélier semble être là comme pour figurer le signe astrologique auquel est attribué ce panneau. Au second plan dans le sous-bois on aperçoit un marsupial, n’est-ce pas là encore un animal bien étrange à cette époque pour les habitants des Flandres, et sur toute la largeur allant vers la gauche, de nombreux animaux plus « communs » : canards, chevreuils, licorne, chouette, écureuil, sanglier, loup-cervier (lynx), cerf, lion, héron, loup, lapin, et même un aurochs pour signifier que c’est bien le monde dans le lequel nous vivons. Afin de n’en point douter, on peut apercevoir un cavalier, situé un peu au-dessus du dragon, à l’allure d’un prince, pour confirmer que l’homme évolue bien parmi toutes ces créatures. Dans les riches bordures, qui débordes astucieusement sur le panneau principal, apparaissent des grotesques, des oiseaux et d’autres animaux et personnages, des fruits et des fleurs plus extraordinaires les uns que les autres, des signes astrologiques. Sans doute l’auteur de ces cartons, probablement de William Tons, a-t-il voulu mêler les vieux symboles païens aux valeurs chrétiennes, omniprésente à cette époque, inspiré par la cruauté du monde ici-bas et l’espérance à laquelle appelle le cantique de David (« Le lion et l’agneau vivront ensemble ») et ce afin de délivrer différents messages sur la création et le devenir de l’homme. Sources : Les tapisseries Flamandes au château du Wawel à Cracovie, Fonds Mercator, Anvers/Belgique-1972. Les routes de la Tapisserie en Val de Loire, Edwige Six et Thierry Malty, Hermé, Paris/France-1996. La Tapisserie Flamande, Iannoo,

Réunion de 7 ouvrages 19ème importants sur la Restauration: 1. MONTLOSIER (François-Dominique Reynaud, Comte de). Mémoire à consulter sur un système religieux et politique, tendant à renverser la religion, la société et le trône. Quatrième édition. Paris, Ambroise Dupont et Roret, 1826. Un volume. 12 par 20 cm. (4)-339 pages. Demi-basane vert sombre de l'époque, dos orné de motifs à froid. Rousseurs. 4e édition, parue la même année que l'originale. Fameux réquisitoire contre les Jésuites. 2. CAUCHOIS-LEMAIRE (L.-Aug.-Fr.) et GUYET: Appel à l'opinion publique et aux états-généraux du royaume des Pays-Bas, en faveur des proscrits français, contre leurs proscripteurs ; par MM. Cauchois-Lemaire et Guyet, domiciliés pendant dix-sept mois, à Bruxelles, sous la garantie de l'article IV de la Loi fondamentale ; exilés, le 24 mai 1817, en vertu d'une lettre de cachet lancée par M. le Comte de Thiennes, Ministre d'État. La Haye, Imprimerie Belgique, 1817. Un volume. 12 par 19,5 cm. 287 pages. Cartonnage bradel moderne. Papier légèrement roussi, sinon bon exemplaire. Edition originale. "Journaliste et pamphlétaire, [Cauchois-Lemaire] fut célèbre par la lutte qu'il soutint contre le gouvernement de la Restauration dans le Nain jaune, supprimé dès 1815 et remplacé par les Fantaisies et le Journal des arts et de la politique, qui eurent le même sort, puis le Nain jaune réfugié et le Vrai libéral publié à Bruxelles." (Vapereau, Dict. des littérateurs p. 307). Après un jugement du tribunal correctionnel de Bruxelles, il fut expulsé par le gouvernement belge. Réfugié à La Haye, il fit paraître, avec un autre proscrit, Guyet, ce manifeste qui lui valut une nouvelle expulsion. 3. Procès de la souscription nationale, jugé par la cour d'assises de Paris, le 1er juillet 1820 ; avec les réquisitoires officiels du ministère public, les plaidoiries entières de Messieurs les avocats, la réplique de Me Dupin, et tous les autres documens historiques et authentiques sur cette affaire ; recueillis par deux membres du barreau de Paris. Paris, Baudouin Frères et Delaunay, 1820. Un volume. 12 par 20 cm. (4)-III-(1)-387 pages. Cartonnage bradel moderne. Quelques rousseurs. Edition originale. "Le 26 mars 1820 fut portée une loi qui, dans certains cas, permettait de détenir les citoyens sans jugement : c'était une de ces lois qu'on a nommées lois d'exception. Plusieurs citoyens frappés des malheurs individuels que cette loi leur paraissait devoir entraîner, proposèrent d'ouvrir une Souscription nationale en faveur des citoyens qui seraient victimes de la mesure d'exception sur la liberté individuelle. Tel était le titre du prospectus qu'ils firent imprimer. Il portait les signatures de MM. Laffitte, Lafayette, d'Argenson, Kératry, Manuel, Casimir Périer, Benjamin Constant, le général Pajol, Gévaudan, Etienne, Odilon Barrot, Mérilhou, Joly (de Saint-Quentin), Dupont (de l'Eure) et Chauvelin […]." Le ministère, qui redoutait pour sa loi l'effet de la souscription, en fit poursuivre les auteurs. " 4. [CHATELAIN (René-Théophile)]: Voyage d'un étranger en France, pendant les mois de novembre et décembre 1816. Troisième édition. Paris, L'Huillier et Delaunay, 1817. Un volume. 12,5 par 20 cm. Pages [3] à 175. Demi-basane brune de l'époque. Reliure frottée. Rousseurs éparses. Le faux-titre manque. 3e édition, parue la même année que l'originale. Quérard II-p. 157. "L'auteur met en scène les prétentions gothiques des gentilshommes encroûtés de féodalité qui dominaient alors." 5. TIREL (Louis): La république dans les carrosses du roi. Triomphe sans combat. Curée de la liste civile et du domaine privé. Scènes de la révolution de 1848. Paris, Garnier Frères, septembre 1850. Un volume. 13,5 par 21,5 cm. 239-(1) pages. Cartonnage bradel moderne, couverture conservée. Rousseurs. Edition originale. "L'auteur était, au moment de la Révolution, contrôleur des équipages du Roi. Son livre a le ton d'un pamphlet violent, et cependant, il est utile à consulter pour l'histoire des combats qui se livrèrent, dans la matinée du 24, autour des Tuileries." (Crémieux). 6. MARTIGNAC (Jean-Baptiste-Sylvère de Gaye, Vicomte de): Défense et réplique pour M. le Prince Jules de Polignac, prononcées devant la Cour des Pairs. Deuxième édition. Paris, Imprimerie et Fonderie de J. Pinard, 1831. Un volume. 14 par 23 cm. (4)-220 pp. + 3 ff. dépl. h.t. de fac-similés. Demi-basane de l'époque, pièce de titre rouge. Rousseurs sur le cahier 8. 2e édition (E.O. : 1830) Défense du dernier chef de gouvernement de Charles X , promoteur des ordonnances du 26 juillet 1830, qui déclenchèrent la Révolution de 1830. 7. MARCELLUS (Marie Louis Jean André Charles Demartin du Tyrac, Comte de): Politique de la Restauration en 1822 et 1823. Paris, Jacques Lecoffre et Cie, 1853. Un volume. 14 par 22,5 cm. (4)-363-(1) pages. Broché, sous couve