Null [Victor HUGO]. Juliette DROUET (1806-1883). L.A.S. «Juliette», 31 août [184…
Description

[Victor HUGO]. Juliette DROUET (1806-1883). L.A.S. «Juliette», 31 août [1847], à Victor Hugo; 4pages in-8. Belle lettre d’amour. «Bonjour mon adoré, bonjour mon doux Toto, bonjour. J’espère que ta nuit aura été aussi bonne que la journée d’hier et que vous êtes tous les deux en très bon état ce matin. Cependant je ne serais pas fâchée d’en avoir la certitude car quelque soit ma confiance dans mon pressentiment je sens toutefois une pointe d’inquiétude qui me tourmente le cœur et me fait paraître l’attente démesurément longue et insupportable. Au reste le temps est à souhait pour ce genre de maladies: ny trop chaud ni trop froid. Il y a tout lieu de penser que le mieux se soutenant depuis hier, ton toto [son fils François-Victor] sera en convalescence d’ici à très peu de jours s’il s’agissait de le désirer ardemment pour que cela soit ce serait déjà fait. Mais le bon Dieu a ses idées là dessus et nous devons nous en rapporter à lui faute de mieux. Cher adoré, mon Victor, mon doux bien aimé, je t’envoie ma pensée, mon âme, mon amour et mes baisers pour te faire un petit beaume pour ton cœur dans le cas où tu en aurais besoin. Pense à moi de ton côté et tâche de venir bien vite m’apporter de bonnes nouvelles»…

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[Victor HUGO]. Juliette DROUET (1806-1883). L.A.S. «Juliette», 31 août [1847], à Victor Hugo; 4pages in-8. Belle lettre d’amour. «Bonjour mon adoré, bonjour mon doux Toto, bonjour. J’espère que ta nuit aura été aussi bonne que la journée d’hier et que vous êtes tous les deux en très bon état ce matin. Cependant je ne serais pas fâchée d’en avoir la certitude car quelque soit ma confiance dans mon pressentiment je sens toutefois une pointe d’inquiétude qui me tourmente le cœur et me fait paraître l’attente démesurément longue et insupportable. Au reste le temps est à souhait pour ce genre de maladies: ny trop chaud ni trop froid. Il y a tout lieu de penser que le mieux se soutenant depuis hier, ton toto [son fils François-Victor] sera en convalescence d’ici à très peu de jours s’il s’agissait de le désirer ardemment pour que cela soit ce serait déjà fait. Mais le bon Dieu a ses idées là dessus et nous devons nous en rapporter à lui faute de mieux. Cher adoré, mon Victor, mon doux bien aimé, je t’envoie ma pensée, mon âme, mon amour et mes baisers pour te faire un petit beaume pour ton cœur dans le cas où tu en aurais besoin. Pense à moi de ton côté et tâche de venir bien vite m’apporter de bonnes nouvelles»…

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