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Description

Un pendentif en forme de crocodile filigrané et ajouré. La fonte à la cire perdue et le travail du filigrane atteignent chez les Akan des niveaux techniques au moins à la hauteur du statut social dont jouissait les artisans fondeurs. L’or est sacré chez les Akan, et au-delà son importance politique et économique avec le contrôle des sites aurifères qui étaient exploités par les esclaves, il revêt une grande importance symbolique et religieuse. Les bijoux, bagues, colliers, bracelets et pendentifs, étaient portés lors de grandes occasions par les rois et les notables, et conservés le reste du temps dans le dja. À partir du début du XXe siècle la possession de l’or s’est étendue du pouvoir coutumier à l’individu, qui par ce biais pouvait prouver son ascension sociale. Chez les Ebrié par exemple lors de la fête (andimantchi), le trésor familial et clanique est sorti du dja et exposé aux yeux de tous pendant un ou deux jours dans la cour du patriarche. Les pendentifs, tel que ce très bel exemplaire, étaient accrochés au cou, au bras, dans la coiffure ou même accrochés à un sabre d’apparat, et constituent un art classique de la culture akan. Chaque sujet est porteur d’un symbole, et le crocodile représente la reine mère. Akan, Ghana ou Côte d’Ivoire Alliage d’or (13,07ct) de cuivre et d’argent, accident ancien et petit manque visible. H. : 11,3 cm Voir p. 216 à 223 dans : Corps Sculptés Corps Parés Corps Masqués, Galerie nationale du Grand Palais Paris, Ed. Association Française d’Action Artistique 1989 Provenance : - Collection Roger Bédiat - Collection Jean Roudillon

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Un pendentif en forme de crocodile filigrané et ajouré. La fonte à la cire perdue et le travail du filigrane atteignent chez les Akan des niveaux techniques au moins à la hauteur du statut social dont jouissait les artisans fondeurs. L’or est sacré chez les Akan, et au-delà son importance politique et économique avec le contrôle des sites aurifères qui étaient exploités par les esclaves, il revêt une grande importance symbolique et religieuse. Les bijoux, bagues, colliers, bracelets et pendentifs, étaient portés lors de grandes occasions par les rois et les notables, et conservés le reste du temps dans le dja. À partir du début du XXe siècle la possession de l’or s’est étendue du pouvoir coutumier à l’individu, qui par ce biais pouvait prouver son ascension sociale. Chez les Ebrié par exemple lors de la fête (andimantchi), le trésor familial et clanique est sorti du dja et exposé aux yeux de tous pendant un ou deux jours dans la cour du patriarche. Les pendentifs, tel que ce très bel exemplaire, étaient accrochés au cou, au bras, dans la coiffure ou même accrochés à un sabre d’apparat, et constituent un art classique de la culture akan. Chaque sujet est porteur d’un symbole, et le crocodile représente la reine mère. Akan, Ghana ou Côte d’Ivoire Alliage d’or (13,07ct) de cuivre et d’argent, accident ancien et petit manque visible. H. : 11,3 cm Voir p. 216 à 223 dans : Corps Sculptés Corps Parés Corps Masqués, Galerie nationale du Grand Palais Paris, Ed. Association Française d’Action Artistique 1989 Provenance : - Collection Roger Bédiat - Collection Jean Roudillon

Estimation 1 500 - 1 800 EUR

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En vente le jeudi 06 juin : 16:00 (CEST)
paris, France
Ader
+33153407710

Exposition des lots
jeudi 06 juin - 11:00/12:00, Salle 9 - Hôtel Drouot
mercredi 05 juin - 11:00/18:00, Salle 9 - Hôtel Drouot
mardi 04 juin - 11:00/18:00, Salle 9 - Hôtel Drouot
lundi 03 juin - 11:00/18:00, Salle 9 - Hôtel Drouot
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