Null Mathieu-Marie BOIARDO.

Le Premier [Second, Troisiesme] livre De Roland l’A…
Description

Mathieu-Marie BOIARDO. Le Premier [Second, Troisiesme] livre De Roland l’Amoureux, mis en italien par le seigneur Mathieu-Marie Bayard, comte de Scandian : et traduit en Françoys, par Maistre Iaques Vincent du Crest Arnaud en Dauphiné, Secretaire de monsieur l’Evesque du Puy. 3 tomes en un volume in-folio, maroquin bleu nuit, double encadrement de filets à froid, dos à 6 nerfs orné de même, doublure de veau rouge avec semé de roses dorées et roulette dorée en encadrement, tranches dorées ( Cuyls). Brun, 137 // Brunet, I-1052. I. (6f.)-CXXXIIIf. (le dernier blanc manquant) / ã6, A-X6, Y8 // II. (6f.)-CVIIf. (le dernier blanc manquant) / ã6, A-S6 // III. (3f. sur 4, le dernier blanc manquant)-XXXVIIIf. / ã4, a-e6, f8 / 201 x 314 mm. Édition originale rare de la traduction française de Roland l’Amoureux, abondamment illustrée de bois dans le texte. Mathieu-Marie Boiardo fut l’un des plus savants poètes du XVe siècle. Né en 1430, il fit de solides études et apprit le latin, le grec et plusieurs langues orientales avant d’être nommé docteur en droit et en philosophie. Il embrassa ensuite la carrière des armes et s’attacha aux ducs de Ferrare qui lui conférèrent plusieurs charges importantes. Bien que ses emplois, ses plaisirs et sa vie de courtisan l’aient beaucoup distrait de ses travaux, il n’en a pas moins composé… d’assez nombreux ouvrages en vers et en prose (Larousse), dont le plus célèbre est le Roland amoureux. Cette épopée en soixante-neuf chants, restée inachevée à la mort de Boiardo en 1494, fut composée en l’honneur de son protecteur Hercule II d’Este. C’est le plus important des poèmes romanesques de la littérature italienne jusqu’à celui de l’Arioste, qui le continua par son Roland furieux. Tiré de la chronique fabuleuse de Turpin, il a pour thème le siège supposé de Paris par les Sarrasins. Les trois livres de l’ Orlando innamorato parurent pour la première fois réunis vers 1495, peu après la mort de leur auteur. Ce n’est qu’une cinquantaine d’années plus tard qu’ils furent traduits en français par Jacques Vincent Du Crest-Arnaud et publiés chez Groulleau et Gautherot. Cette édition est illustrée de 68 gravures sur bois dans le texte dans des encadrements architecturaux parfois répétés (respectivement 28 bois pour le Premier livre, 31 pour le Second et 9 pour le Troisième), en réalité 46 bois, dont 17 répétés. Ces beaux bois (55 x 88 et 87 x 87 mm), dans le genre de D. Janot d’après Brun, représentent pour la plupart des scènes de bataille. L’un d’eux, daté 1526, provient du Champfleury de Geoffroy Tory. L’ouvrage porte également la marque de l’imprimeur sur les titres et de nombreuses lettrines à motifs foliacés. Bel exemplaire dans une reliure doublée de Cuyls. Petits frottements aux coupes inférieures. Feuillet ã2 du premier livre relié à l’envers et page de titre coupée en biseau au second livre, petit trou atteignant quelques lettres aux feuillets D6, I2, L5 et Y1 du premier livre et E6 du second livre, deux taches d’encre. Les feuillets O2 et O5 sont un peu plus épais, probablement en raison d’un encollage un peu fort.

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Mathieu-Marie BOIARDO. Le Premier [Second, Troisiesme] livre De Roland l’Amoureux, mis en italien par le seigneur Mathieu-Marie Bayard, comte de Scandian : et traduit en Françoys, par Maistre Iaques Vincent du Crest Arnaud en Dauphiné, Secretaire de monsieur l’Evesque du Puy. 3 tomes en un volume in-folio, maroquin bleu nuit, double encadrement de filets à froid, dos à 6 nerfs orné de même, doublure de veau rouge avec semé de roses dorées et roulette dorée en encadrement, tranches dorées ( Cuyls). Brun, 137 // Brunet, I-1052. I. (6f.)-CXXXIIIf. (le dernier blanc manquant) / ã6, A-X6, Y8 // II. (6f.)-CVIIf. (le dernier blanc manquant) / ã6, A-S6 // III. (3f. sur 4, le dernier blanc manquant)-XXXVIIIf. / ã4, a-e6, f8 / 201 x 314 mm. Édition originale rare de la traduction française de Roland l’Amoureux, abondamment illustrée de bois dans le texte. Mathieu-Marie Boiardo fut l’un des plus savants poètes du XVe siècle. Né en 1430, il fit de solides études et apprit le latin, le grec et plusieurs langues orientales avant d’être nommé docteur en droit et en philosophie. Il embrassa ensuite la carrière des armes et s’attacha aux ducs de Ferrare qui lui conférèrent plusieurs charges importantes. Bien que ses emplois, ses plaisirs et sa vie de courtisan l’aient beaucoup distrait de ses travaux, il n’en a pas moins composé… d’assez nombreux ouvrages en vers et en prose (Larousse), dont le plus célèbre est le Roland amoureux. Cette épopée en soixante-neuf chants, restée inachevée à la mort de Boiardo en 1494, fut composée en l’honneur de son protecteur Hercule II d’Este. C’est le plus important des poèmes romanesques de la littérature italienne jusqu’à celui de l’Arioste, qui le continua par son Roland furieux. Tiré de la chronique fabuleuse de Turpin, il a pour thème le siège supposé de Paris par les Sarrasins. Les trois livres de l’ Orlando innamorato parurent pour la première fois réunis vers 1495, peu après la mort de leur auteur. Ce n’est qu’une cinquantaine d’années plus tard qu’ils furent traduits en français par Jacques Vincent Du Crest-Arnaud et publiés chez Groulleau et Gautherot. Cette édition est illustrée de 68 gravures sur bois dans le texte dans des encadrements architecturaux parfois répétés (respectivement 28 bois pour le Premier livre, 31 pour le Second et 9 pour le Troisième), en réalité 46 bois, dont 17 répétés. Ces beaux bois (55 x 88 et 87 x 87 mm), dans le genre de D. Janot d’après Brun, représentent pour la plupart des scènes de bataille. L’un d’eux, daté 1526, provient du Champfleury de Geoffroy Tory. L’ouvrage porte également la marque de l’imprimeur sur les titres et de nombreuses lettrines à motifs foliacés. Bel exemplaire dans une reliure doublée de Cuyls. Petits frottements aux coupes inférieures. Feuillet ã2 du premier livre relié à l’envers et page de titre coupée en biseau au second livre, petit trou atteignant quelques lettres aux feuillets D6, I2, L5 et Y1 du premier livre et E6 du second livre, deux taches d’encre. Les feuillets O2 et O5 sont un peu plus épais, probablement en raison d’un encollage un peu fort.

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