Null [Jean DIVRY].

Les estrenes des Filles de Paris.


Plaquette petit in-4, ma…
Description

[Jean DIVRY]. Les estrenes des Filles de Paris. Plaquette petit in-4, maroquin aubergine à long grain, double filet doré en encadrement avec fleurons d’angles, chiffre doré AA au centre des plats, dos lisse avec le titre en long et des fleurons dorés en tête et en queue, tranches dorées ( Reliure du XIXe siècle). Pas dans Bechtel (236/D296). (4f.) / A4 / 28 lignes / 82 x 126 mm. Rarissime édition de ces conseils aux jeunes filles, peut-être le seul exemplaire connu. Jean Divry, né vers 1472, en Beauvaisis, fut médecin et poète. On lui doit plusieurs ouvrages publiés dans les premières années du XVIe siècle, tant de poésie que de médecine, dont Les Secretz et loix de mariage, ainsi que plusieurs traductions du latin au français. Ces Etrennes des Filles de Paris sont une suite de conseils et d’adages en forme de distiques, sur la tenue et les attitudes que se doivent d’observer les jeunes filles: Filles pompeuses & bragardes Sont estimees pour cognardes… Ainsi l’auteur les enjoint-il à toujours tenir les yeux baissés, ne pas médire, rester sobre à table, prier souvent, etc, autant pour éviter tout débordement que pour échapper au jugement des autres: Fille qui soigneusement se farde / Devient facilement paillarde, Fille en dance ク bancquetz hardie / Se monstre folle ク estourdie, etc. Ces conseils sont suivis de deux rondeaux légers. De toute rareté, cette édition n’est référencée ni par Brunet, ni par Bechtel et semble avoir échappé à tous les bibliographes. Ces derniers citent une seule édition pour ce titre, publiée à Paris vers 1530, également en 4 feuillets et à 28 lignes, mais qui présente quelques différences avec la nôtre: le titre Estrennescomporte deux n et la pièce est signée in fine par l’anagramme Riand Jhe vy, pour Jehan d’Ivry. Cette signature finale est absente de notre édition. La notice du catalogue Audenet la qualifie d’édition originale, sans d’ailleurs l’attribuer à un auteur. L’exemplaire conservé à Chantilly comporte l’anagramme final mais présente d’autres différences et constitue donc une troisième édition de la même pièce. L’exemplaire de la BnF (RES. YE-1387) comporte également l’anagramme in fine. Il nous paraît très probable que notre édition ait été publiée à Paris juste avant celles comportant le nom de l’auteur en anagramme. Au moment de la reliure, on a fait suivre cette très mince plaquette de nombreux feuillets blancs (42f.), pour épaissir le volume et permettre de frapper le titre au dos. Bel exemplaire exempt de restaurations et dans une fine reliure de la première moitié du XIXe siècle. Petites décolorations en bordure des plats. Marge latérale des feuillets légèrement effrangée sur 2,5 cm et marge supérieure un peu coupée en biseau. Provenance: Adolphe Audenet (chiffre doré, 2 avril 1839, n° 315).

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[Jean DIVRY]. Les estrenes des Filles de Paris. Plaquette petit in-4, maroquin aubergine à long grain, double filet doré en encadrement avec fleurons d’angles, chiffre doré AA au centre des plats, dos lisse avec le titre en long et des fleurons dorés en tête et en queue, tranches dorées ( Reliure du XIXe siècle). Pas dans Bechtel (236/D296). (4f.) / A4 / 28 lignes / 82 x 126 mm. Rarissime édition de ces conseils aux jeunes filles, peut-être le seul exemplaire connu. Jean Divry, né vers 1472, en Beauvaisis, fut médecin et poète. On lui doit plusieurs ouvrages publiés dans les premières années du XVIe siècle, tant de poésie que de médecine, dont Les Secretz et loix de mariage, ainsi que plusieurs traductions du latin au français. Ces Etrennes des Filles de Paris sont une suite de conseils et d’adages en forme de distiques, sur la tenue et les attitudes que se doivent d’observer les jeunes filles: Filles pompeuses & bragardes Sont estimees pour cognardes… Ainsi l’auteur les enjoint-il à toujours tenir les yeux baissés, ne pas médire, rester sobre à table, prier souvent, etc, autant pour éviter tout débordement que pour échapper au jugement des autres: Fille qui soigneusement se farde / Devient facilement paillarde, Fille en dance ク bancquetz hardie / Se monstre folle ク estourdie, etc. Ces conseils sont suivis de deux rondeaux légers. De toute rareté, cette édition n’est référencée ni par Brunet, ni par Bechtel et semble avoir échappé à tous les bibliographes. Ces derniers citent une seule édition pour ce titre, publiée à Paris vers 1530, également en 4 feuillets et à 28 lignes, mais qui présente quelques différences avec la nôtre: le titre Estrennescomporte deux n et la pièce est signée in fine par l’anagramme Riand Jhe vy, pour Jehan d’Ivry. Cette signature finale est absente de notre édition. La notice du catalogue Audenet la qualifie d’édition originale, sans d’ailleurs l’attribuer à un auteur. L’exemplaire conservé à Chantilly comporte l’anagramme final mais présente d’autres différences et constitue donc une troisième édition de la même pièce. L’exemplaire de la BnF (RES. YE-1387) comporte également l’anagramme in fine. Il nous paraît très probable que notre édition ait été publiée à Paris juste avant celles comportant le nom de l’auteur en anagramme. Au moment de la reliure, on a fait suivre cette très mince plaquette de nombreux feuillets blancs (42f.), pour épaissir le volume et permettre de frapper le titre au dos. Bel exemplaire exempt de restaurations et dans une fine reliure de la première moitié du XIXe siècle. Petites décolorations en bordure des plats. Marge latérale des feuillets légèrement effrangée sur 2,5 cm et marge supérieure un peu coupée en biseau. Provenance: Adolphe Audenet (chiffre doré, 2 avril 1839, n° 315).

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