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Description

Le proces des deulx amãs plaidyant en la court de Cupido la grace de leur dame… Plaquette in-16, veau marron, les plats entièrement ornés à froid de pièces rectangulaires répétées à motifs de fleurs, dragons, soleils…, sur le premier plat encadrement doré formé du nom de l’auteur et du titre de l’ouvrage, dos à 4 nerfs orné à froid, tranches ciselées (Reliure de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle). Bechtel, 225/D-201 // Brunet, Supplément I-380 // Fairfax Murray, 120 // Harrisse, 68 // USTC, 72667. (15f. sur 16, le dernier, peut-être blanc, manquant ici) / a-b8 / 22 ou 23 lignes / 93 x 130 mm. Rarissime édition de ce dialogue en vers et en prose entre l’auteur, la dame, Cupidon et les deux amants. L’auteur est plus connu pour son poème Le Roussier des dames,sive le pelerin damours qui parut à Lyon vers 1530, mais on est en peine de trouver des éléments biographiques sur lui. Le petit opuscule que nous présentons est d’une insigne rareté. Il est orné d’un joli bois gravé sur le titre représentant l’auteur et un jeune chevalier. Il en a été fait une description par Bechtel d’après l’exemplaire Lignerolles passé ensuite chez Pichon puis chez Maus. Harrisse fait lui aussi une description assez complète dans son ouvrage Excerpta Colombiniana, dans lequel il reproduit le titre et les premiers vers de l’ouvrage. Les deux exemplaires décrits contiennent un feuillet b8 illustré d’un bois gravé. Notre exemplaire est conforme à la description de l’exemplaire Lignerolles et présente deux différences avec l’exemplaire de Fernand Colomb, le premier au titre avec le mot grace pour gra, la seconde dans un vers placé au feuillet a3: Dont se ie dis mon advis de telz femmes pour Dont ie dis mon admis de tels femmes. D’autre part, notre exemplaire ne contient pas le feuillet b8, feuillet que Fairfax Murray pensait probablement blanc mais qui pourrait être un feuillet imprimé que l’on aurait supprimé. Enfin, l’exemplaire, relié vers 1900 nous semble-t-il, porte au premier contreplat un petit chiffre doré que nous n’avons pas identifié, l’étiquette de Fairfax Murray et un ex-libris Biblioteca Colombina qui semble être une reproduction d’un cachet. On sait que la bibliothèque considérable de Fernand Colomb, fils de Christophe Colomb, comptait plus de 15.000 volumes et qu’une grande partie des ouvrages disparut au cours du temps, victime de la négligence, de la détérioration ou du vol. À notre sens, cette édition est différente par quelques lettres typographiques de l’exemplaire Lignerolles. Il provient peut-être anciennement de la bibliothèque de Fernand Colomb, raison pour laquelle on aurait supprimé le dernier feuillet sur lequel Fernand Colomb avait l’habitude de noter le lieu où il avait fait l’acquisition de son ouvrage. Si ce raisonnement était admis, il est probable alors que le dernier feuillet comportait un bois gravé identique à celui de l’exemplaire Lignerolles. Il n’en reste pas moins que ce petit bijou est d’une extrême rareté, l’USTC ne recensant que celui de la BnF. Provenance: Fernand Colomb (?) (ex-libris moderne, Biblioteca Colombina), Fairfax Murray (étiquette, n° 120) et chiffre entrelacé CE (non identifié).

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Le proces des deulx amãs plaidyant en la court de Cupido la grace de leur dame… Plaquette in-16, veau marron, les plats entièrement ornés à froid de pièces rectangulaires répétées à motifs de fleurs, dragons, soleils…, sur le premier plat encadrement doré formé du nom de l’auteur et du titre de l’ouvrage, dos à 4 nerfs orné à froid, tranches ciselées (Reliure de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle). Bechtel, 225/D-201 // Brunet, Supplément I-380 // Fairfax Murray, 120 // Harrisse, 68 // USTC, 72667. (15f. sur 16, le dernier, peut-être blanc, manquant ici) / a-b8 / 22 ou 23 lignes / 93 x 130 mm. Rarissime édition de ce dialogue en vers et en prose entre l’auteur, la dame, Cupidon et les deux amants. L’auteur est plus connu pour son poème Le Roussier des dames,sive le pelerin damours qui parut à Lyon vers 1530, mais on est en peine de trouver des éléments biographiques sur lui. Le petit opuscule que nous présentons est d’une insigne rareté. Il est orné d’un joli bois gravé sur le titre représentant l’auteur et un jeune chevalier. Il en a été fait une description par Bechtel d’après l’exemplaire Lignerolles passé ensuite chez Pichon puis chez Maus. Harrisse fait lui aussi une description assez complète dans son ouvrage Excerpta Colombiniana, dans lequel il reproduit le titre et les premiers vers de l’ouvrage. Les deux exemplaires décrits contiennent un feuillet b8 illustré d’un bois gravé. Notre exemplaire est conforme à la description de l’exemplaire Lignerolles et présente deux différences avec l’exemplaire de Fernand Colomb, le premier au titre avec le mot grace pour gra, la seconde dans un vers placé au feuillet a3: Dont se ie dis mon advis de telz femmes pour Dont ie dis mon admis de tels femmes. D’autre part, notre exemplaire ne contient pas le feuillet b8, feuillet que Fairfax Murray pensait probablement blanc mais qui pourrait être un feuillet imprimé que l’on aurait supprimé. Enfin, l’exemplaire, relié vers 1900 nous semble-t-il, porte au premier contreplat un petit chiffre doré que nous n’avons pas identifié, l’étiquette de Fairfax Murray et un ex-libris Biblioteca Colombina qui semble être une reproduction d’un cachet. On sait que la bibliothèque considérable de Fernand Colomb, fils de Christophe Colomb, comptait plus de 15.000 volumes et qu’une grande partie des ouvrages disparut au cours du temps, victime de la négligence, de la détérioration ou du vol. À notre sens, cette édition est différente par quelques lettres typographiques de l’exemplaire Lignerolles. Il provient peut-être anciennement de la bibliothèque de Fernand Colomb, raison pour laquelle on aurait supprimé le dernier feuillet sur lequel Fernand Colomb avait l’habitude de noter le lieu où il avait fait l’acquisition de son ouvrage. Si ce raisonnement était admis, il est probable alors que le dernier feuillet comportait un bois gravé identique à celui de l’exemplaire Lignerolles. Il n’en reste pas moins que ce petit bijou est d’une extrême rareté, l’USTC ne recensant que celui de la BnF. Provenance: Fernand Colomb (?) (ex-libris moderne, Biblioteca Colombina), Fairfax Murray (étiquette, n° 120) et chiffre entrelacé CE (non identifié).

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