Null Le DEBAT DE LA DAME ET DE LESCUYER NOUVELLEMENT FAICT.


Plaquette petit in…
Description

Le DEBAT DE LA DAME ET DE LESCUYER NOUVELLEMENT FAICT. Plaquette petit in-4, maroquin janséniste chocolat, dos à 5 nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées ( Duru et Chambolle, 1862). Bechtel, 55/B-55 // Brunet, II-545 // GW, 03724 // Renouard, 1074 // Rothschild, I-466 // USTC, 766394. (11f. sur 12, le dernier blanc manquant ici) / a-b6 / 30 lignes (sauf b4 en 29), car. goth. / 132 x 187 mm. Très rare édition de ce poème attribuable à Henri Baude, poète français né à Moulins vers 1430, mort vers 1495. Contemporain de Villon, Baude est l’auteur de moralités satiriques et de poésies écrites dans un style vif, primesautier, assaisonné de sel gaulois, dans une manière pittoresque, malicieusement naïve et souvent sarcastique (Larousse). Le Debat de la dame et de l’escuyer est un long dialogue poétique entre un écuyer et la dame dont il est amoureux et qu’il tente de convertir à son amour. Ce poème de 67 strophes de huit vers fut également publié sous le titre La Complainte de lescuyer à la dame. Le nom de l’auteur se laissait deviner à un vers du poème (23ème ligne du f. B4), dans lequel la version initiale manuscrite On nous respont laissez buissoner Baude a été remplacée par la version imprimée On nous respont laissez huchier sans fraude. Cette particularité avait été relevée par Montaiglon. Elle fut contestée par certains, dont Bechtel, mais à ce jour rien de significatif ne nous indique que cette pièce n’a pas été écrite par ce poète. On connaît deux éditions de ce Débat, la nôtre et une autre publiée chez Jehan Lambert, toutes deux non datées. Elles sont évidemment très rares toutes les deux. Celle que nous présentons porte la marque de Jehan Trepperel au premier feuillet reproduite par Renouard (n° 1074). L’exemplaire provient des bibliothèques La Roche Lacarelle et Lignerolles. Une note au crayon de Jean Bourdel indique que l’exemplaire provenant de ces bibliothèques aurait appartenu auparavant à Armand Bertin et à Félix Solar (n° 1082) et que la reliure aurait été modifiée entre Solar et La Roche Lacarelle. D’après nos recherches, l’exemplaire Bertin-Solar était relié en maroquin rouge de Koelher et qualifié de bel exemplaire dans la vente Solar. Nous ne voyons pas pourquoi La Roche Lacarelle l’aurait fait à nouveau relier dans une reliure janséniste de Duru et Chambolle. En tout état de cause, nous n’avons pas trouvé d’autre exemplaire que les deux décrits ci-dessus, hors l’exemplaire de la Bibliothèque du Congrès à Washington référencé par l’USTC. Tous ces éléments en font une édition d’une extrême rareté. Très bel exemplaire. Provenance: Baron Sosthène de La Roche Lacarelle (ex-libris, 30 avril 1888, n° 148) et comte Raoul de Lignerolles (II, 5-17 mars 1894, n° 860). Le dernier feuillet blanc porte un fantôme d’ex-dono à Anne de Dreux mais ce feuillet provient visiblement d’un autre volume et a été réemployé.

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Le DEBAT DE LA DAME ET DE LESCUYER NOUVELLEMENT FAICT. Plaquette petit in-4, maroquin janséniste chocolat, dos à 5 nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées ( Duru et Chambolle, 1862). Bechtel, 55/B-55 // Brunet, II-545 // GW, 03724 // Renouard, 1074 // Rothschild, I-466 // USTC, 766394. (11f. sur 12, le dernier blanc manquant ici) / a-b6 / 30 lignes (sauf b4 en 29), car. goth. / 132 x 187 mm. Très rare édition de ce poème attribuable à Henri Baude, poète français né à Moulins vers 1430, mort vers 1495. Contemporain de Villon, Baude est l’auteur de moralités satiriques et de poésies écrites dans un style vif, primesautier, assaisonné de sel gaulois, dans une manière pittoresque, malicieusement naïve et souvent sarcastique (Larousse). Le Debat de la dame et de l’escuyer est un long dialogue poétique entre un écuyer et la dame dont il est amoureux et qu’il tente de convertir à son amour. Ce poème de 67 strophes de huit vers fut également publié sous le titre La Complainte de lescuyer à la dame. Le nom de l’auteur se laissait deviner à un vers du poème (23ème ligne du f. B4), dans lequel la version initiale manuscrite On nous respont laissez buissoner Baude a été remplacée par la version imprimée On nous respont laissez huchier sans fraude. Cette particularité avait été relevée par Montaiglon. Elle fut contestée par certains, dont Bechtel, mais à ce jour rien de significatif ne nous indique que cette pièce n’a pas été écrite par ce poète. On connaît deux éditions de ce Débat, la nôtre et une autre publiée chez Jehan Lambert, toutes deux non datées. Elles sont évidemment très rares toutes les deux. Celle que nous présentons porte la marque de Jehan Trepperel au premier feuillet reproduite par Renouard (n° 1074). L’exemplaire provient des bibliothèques La Roche Lacarelle et Lignerolles. Une note au crayon de Jean Bourdel indique que l’exemplaire provenant de ces bibliothèques aurait appartenu auparavant à Armand Bertin et à Félix Solar (n° 1082) et que la reliure aurait été modifiée entre Solar et La Roche Lacarelle. D’après nos recherches, l’exemplaire Bertin-Solar était relié en maroquin rouge de Koelher et qualifié de bel exemplaire dans la vente Solar. Nous ne voyons pas pourquoi La Roche Lacarelle l’aurait fait à nouveau relier dans une reliure janséniste de Duru et Chambolle. En tout état de cause, nous n’avons pas trouvé d’autre exemplaire que les deux décrits ci-dessus, hors l’exemplaire de la Bibliothèque du Congrès à Washington référencé par l’USTC. Tous ces éléments en font une édition d’une extrême rareté. Très bel exemplaire. Provenance: Baron Sosthène de La Roche Lacarelle (ex-libris, 30 avril 1888, n° 148) et comte Raoul de Lignerolles (II, 5-17 mars 1894, n° 860). Le dernier feuillet blanc porte un fantôme d’ex-dono à Anne de Dreux mais ce feuillet provient visiblement d’un autre volume et a été réemployé.

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