Null [Jacobus de CESSOLIS].

Le Ieu des eschez moralise nouvellement imprime a P…
Description

[Jacobus de CESSOLIS]. Le Ieu des eschez moralise nouvellement imprime a Paris. In-folio, maroquin vert, triple filet avec supra-libris de la bibliothèque de Mello, dos à 5 nerfs orné de filets et fleurons dorés, doublure de maroquin rouge vif orné avec grand décor au filet doré de style Renaissance, doubles gardes, tranches dorées ( Chambolle-Duru / Marius Michel). Bechtel, 397/J-137 // Brunet, III-480 // Fairfax Murray, 629 // Macfarlane, 72 // Rothschild, II-1506 // Tchemerzine-Scheler, V-206 // USTC, 26056. (4f.)-CII / a4, b-s6 / 34 lignes sur 2 colonnes, car. goth. / 185 x 267 mm. Première édition française très rare d’un texte attribué à Jacques de Cessoles et paru en latin à Utrecht en 1473. L’auteur, religieux français né à Cessoles en Picardie, dont il prit le nom, vécut au XIIIe siècle. Dans son Jeu des échecs moralisé, il cherche à tirer de la marche des pièces des règles de conduite à l’usage de tous les états (Larousse). On ne connaît pas le traducteur, mais la traduction est généralement attribuée à Jean de Vignay ou Vigny. Le Jeu des échecs moralisé s’achève au feuillet l5. Il est suivi d’ ung livre qui consone fort à la matière précédente: un livre sur l’ordre de chevalerie, puis, au feuillet p5, du roman Mélibée et Prudence, roman moral de Christine de Pisan qui parut pour la première fois vers 1480 et dont c’est ici la seconde parution. L’illustration se compose d’une grande grotesque pour le titre et de 4 bois dont un très beau au verso du titre représentant un roi et une reine jouant aux échecs dans un cadre à douze compartiments où sont représentés divers personnages, le laboureur, le maréchal, le dépensier, le chevalier, le juge… Un grand bois (b4v) représente le Christ crucifié entouré de Dieu et des évangélistes, bois extrait de la Bible de Vérard et répété au feuillet p4v, et un bois plus petit à la fin du Jeu des échecs moralisé représentant une femme soldat et un homme armé d’une massue, bois qui avait été utilisé pour une autre publication de Vérard: le Chevalier Délibéré. Macfarlane décrit un autre bois au feuillet p4v mais Fairfax Murray, dans la longue fiche descriptive qu’il a faite de notre exemplaire, indique qu’il a consulté l’exemplaire du British Museum sur lequel Macfarlane a rédigé sa fiche et que le feuillet p4v est probablement un fac-similé. Cette erreur de Macfarlane dans la description de l’illustration du feuillet p4v est confortée par la fiche rédigée par Picot dans le catalogue Rothschild qui décrit un exemplaire identique au nôtre. Très rare édition. L’USTC en recense six exemplaires dans des bibliothèques publiques. Pâle décoloration du dos et des bords des plats. Inversion des 3e et 4e feuillets et très habiles restaurations angulaires aux 20 premiers feuillets n'affectant pas le texte, seule la gravure au verso du titre ayant été un peu reprise à l’encre. Très bel exemplaire relié aux armes du baron Seillière avec son supra-libris de la bibliothèque de Mello. Provenance: Baron Achille Seillière (supra-libris, I, 5-14 mai 1890, n° 135) et Fairfax Murray (étiquette, n° 629).

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[Jacobus de CESSOLIS]. Le Ieu des eschez moralise nouvellement imprime a Paris. In-folio, maroquin vert, triple filet avec supra-libris de la bibliothèque de Mello, dos à 5 nerfs orné de filets et fleurons dorés, doublure de maroquin rouge vif orné avec grand décor au filet doré de style Renaissance, doubles gardes, tranches dorées ( Chambolle-Duru / Marius Michel). Bechtel, 397/J-137 // Brunet, III-480 // Fairfax Murray, 629 // Macfarlane, 72 // Rothschild, II-1506 // Tchemerzine-Scheler, V-206 // USTC, 26056. (4f.)-CII / a4, b-s6 / 34 lignes sur 2 colonnes, car. goth. / 185 x 267 mm. Première édition française très rare d’un texte attribué à Jacques de Cessoles et paru en latin à Utrecht en 1473. L’auteur, religieux français né à Cessoles en Picardie, dont il prit le nom, vécut au XIIIe siècle. Dans son Jeu des échecs moralisé, il cherche à tirer de la marche des pièces des règles de conduite à l’usage de tous les états (Larousse). On ne connaît pas le traducteur, mais la traduction est généralement attribuée à Jean de Vignay ou Vigny. Le Jeu des échecs moralisé s’achève au feuillet l5. Il est suivi d’ ung livre qui consone fort à la matière précédente: un livre sur l’ordre de chevalerie, puis, au feuillet p5, du roman Mélibée et Prudence, roman moral de Christine de Pisan qui parut pour la première fois vers 1480 et dont c’est ici la seconde parution. L’illustration se compose d’une grande grotesque pour le titre et de 4 bois dont un très beau au verso du titre représentant un roi et une reine jouant aux échecs dans un cadre à douze compartiments où sont représentés divers personnages, le laboureur, le maréchal, le dépensier, le chevalier, le juge… Un grand bois (b4v) représente le Christ crucifié entouré de Dieu et des évangélistes, bois extrait de la Bible de Vérard et répété au feuillet p4v, et un bois plus petit à la fin du Jeu des échecs moralisé représentant une femme soldat et un homme armé d’une massue, bois qui avait été utilisé pour une autre publication de Vérard: le Chevalier Délibéré. Macfarlane décrit un autre bois au feuillet p4v mais Fairfax Murray, dans la longue fiche descriptive qu’il a faite de notre exemplaire, indique qu’il a consulté l’exemplaire du British Museum sur lequel Macfarlane a rédigé sa fiche et que le feuillet p4v est probablement un fac-similé. Cette erreur de Macfarlane dans la description de l’illustration du feuillet p4v est confortée par la fiche rédigée par Picot dans le catalogue Rothschild qui décrit un exemplaire identique au nôtre. Très rare édition. L’USTC en recense six exemplaires dans des bibliothèques publiques. Pâle décoloration du dos et des bords des plats. Inversion des 3e et 4e feuillets et très habiles restaurations angulaires aux 20 premiers feuillets n'affectant pas le texte, seule la gravure au verso du titre ayant été un peu reprise à l’encre. Très bel exemplaire relié aux armes du baron Seillière avec son supra-libris de la bibliothèque de Mello. Provenance: Baron Achille Seillière (supra-libris, I, 5-14 mai 1890, n° 135) et Fairfax Murray (étiquette, n° 629).

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