Null Ushebti. Égypte ancienne, Basse Époque, 664-323 av.

Fayenza. 

Provenance …
Description

Ushebti. Égypte ancienne, Basse Époque, 664-323 av. Fayenza. Provenance : collection privée à Paris. Acquis sur le marché de l'art dans les années 1980. En bon état de conservation. Dimensions : 12 cm (hauteur) ; 14,5 cm (hauteur avec support). Les ushebtis, terme égyptien qui signifie "ceux qui répondent", sont de petites statuettes qui, dans l'Égypte ancienne, étaient déposées dans les tombes comme partie du trousseau funéraire du défunt, et dont la fonction était de le remplacer dans les travaux qu'il devait accomplir dans l'Au-delà. Les ushabties placées dans le trousseau étaient au nombre de 365 figurines, une pour chaque jour de l'année. S'y ajoutaient 36 contremaîtres, qui commandaient chacun des équipes composées de 10 ouvriers. La plupart étaient en céramique, en bois ou en pierre, mais dans les tombes les plus riches, on pouvait les trouver sculptées en lapis-lazuli. Les plus anciens exemples conservés datent du Moyen Empire, bien que des textes de la fin de l'Ancien Empire y fassent déjà référence. Les ushebtis sont, après les scarabées sacrés, les pièces les plus nombreuses et peut-être les plus caractéristiques de l'art égyptien qui ont survécu jusqu'à nos jours. Au fil du temps, ils ont toujours conservé la même fonction dans le domaine religieux mais, alors que pendant le Moyen Empire ils étaient conçus comme la représentation de leur propriétaire devant Osiris dans les travaux du sol dans le royaume des ombres, des répliques donc du défunt, à partir du Nouvel Empire ils en sont venus à être considérés comme des serviteurs ou des esclaves de ce dernier, étant fabriqués en grandes quantités. La faïence est un matériau céramique de finition vitreuse très utilisé dans l'Égypte ancienne pour la production de petites statues, d'amulettes, etc. car sa gamme chromatique permettait d'imiter des pierres plus coûteuses comme le lapis-lazuli.

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Ushebti. Égypte ancienne, Basse Époque, 664-323 av. Fayenza. Provenance : collection privée à Paris. Acquis sur le marché de l'art dans les années 1980. En bon état de conservation. Dimensions : 12 cm (hauteur) ; 14,5 cm (hauteur avec support). Les ushebtis, terme égyptien qui signifie "ceux qui répondent", sont de petites statuettes qui, dans l'Égypte ancienne, étaient déposées dans les tombes comme partie du trousseau funéraire du défunt, et dont la fonction était de le remplacer dans les travaux qu'il devait accomplir dans l'Au-delà. Les ushabties placées dans le trousseau étaient au nombre de 365 figurines, une pour chaque jour de l'année. S'y ajoutaient 36 contremaîtres, qui commandaient chacun des équipes composées de 10 ouvriers. La plupart étaient en céramique, en bois ou en pierre, mais dans les tombes les plus riches, on pouvait les trouver sculptées en lapis-lazuli. Les plus anciens exemples conservés datent du Moyen Empire, bien que des textes de la fin de l'Ancien Empire y fassent déjà référence. Les ushebtis sont, après les scarabées sacrés, les pièces les plus nombreuses et peut-être les plus caractéristiques de l'art égyptien qui ont survécu jusqu'à nos jours. Au fil du temps, ils ont toujours conservé la même fonction dans le domaine religieux mais, alors que pendant le Moyen Empire ils étaient conçus comme la représentation de leur propriétaire devant Osiris dans les travaux du sol dans le royaume des ombres, des répliques donc du défunt, à partir du Nouvel Empire ils en sont venus à être considérés comme des serviteurs ou des esclaves de ce dernier, étant fabriqués en grandes quantités. La faïence est un matériau céramique de finition vitreuse très utilisé dans l'Égypte ancienne pour la production de petites statues, d'amulettes, etc. car sa gamme chromatique permettait d'imiter des pierres plus coûteuses comme le lapis-lazuli.

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