Null Importante pendule en bronze ciselé et doré d'après le modèle de Robert OSM…
Description

Importante pendule en bronze ciselé et doré d'après le modèle de Robert OSMOND (cahier de modèle 42) et Julien LEROY. Corps en forme d'urne à l'antique flanquée de mufles et pattes de lion reposant sur un piedouche ovale orné de tors de laurier rubanés sur un socle quadrangulaire à fond amati orné de guirlandes de feuilles de chêne, le tout surmonté d'un amortissement à pomme de pin. Cadran émaillé blanc à chiffres romains et arabes, signé Julien LEROY à Paris, aiguilles repersées. Mouvement postérieur. Redorée. Fin XVIIIème siècle/Début XIXème siècle. Légers accidents et légers manques. Hauteur : 58 cm Charles Nicolas Dutertre, maître en 1758, est le fils de Nicolas- Charles Dutertre et travaille dans l'atelier de son père jusqu'en 1772. Les Dutertre sont une importante famille d'horlogers qui exerce sur trois générations et compte huit représentants. Le fondateur est Jean Baptiste 1er qui exercait quai des orfèvres et est l'auteur d'un nouvel échappement proposé pour la Marine. Au XVIIIe siècle, trois collectionneurs célèbres ont possédé des pendules de ce modèle. La première est mentionnée dans la vente après décès de Ange-Laurent Lalive de Jully en 1770. Elle surmontait le cartonnier du célèbre bureau plat conservé au château de Chantilly de Baumhaeur et Caffieri. Une seconde pendule identique appartint au ministre de Louis XV, le duc de La Vrillère. Lors de l'inventaire après décès de ce dernier en 1777, elle est décrite dans la chambre à coucher de l'hôtel de la rue Saint Florentin, actuel consulat des États-Unis. Un troisième exemplaire est décrit en 1787 dans l'inventaire après décès du financier Beaujon, dans son hôtel parisien, actuel palais de l'Élysée. Robert Osmond fut nommé juré les fondeurs en 1756. Ami de Caffieri, il subit très tôt l'influence du mouvement néoclassique. Son atelier prospéra dans les années 1760. Son neveu Jean-Baptiste lui succéda.

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Importante pendule en bronze ciselé et doré d'après le modèle de Robert OSMOND (cahier de modèle 42) et Julien LEROY. Corps en forme d'urne à l'antique flanquée de mufles et pattes de lion reposant sur un piedouche ovale orné de tors de laurier rubanés sur un socle quadrangulaire à fond amati orné de guirlandes de feuilles de chêne, le tout surmonté d'un amortissement à pomme de pin. Cadran émaillé blanc à chiffres romains et arabes, signé Julien LEROY à Paris, aiguilles repersées. Mouvement postérieur. Redorée. Fin XVIIIème siècle/Début XIXème siècle. Légers accidents et légers manques. Hauteur : 58 cm Charles Nicolas Dutertre, maître en 1758, est le fils de Nicolas- Charles Dutertre et travaille dans l'atelier de son père jusqu'en 1772. Les Dutertre sont une importante famille d'horlogers qui exerce sur trois générations et compte huit représentants. Le fondateur est Jean Baptiste 1er qui exercait quai des orfèvres et est l'auteur d'un nouvel échappement proposé pour la Marine. Au XVIIIe siècle, trois collectionneurs célèbres ont possédé des pendules de ce modèle. La première est mentionnée dans la vente après décès de Ange-Laurent Lalive de Jully en 1770. Elle surmontait le cartonnier du célèbre bureau plat conservé au château de Chantilly de Baumhaeur et Caffieri. Une seconde pendule identique appartint au ministre de Louis XV, le duc de La Vrillère. Lors de l'inventaire après décès de ce dernier en 1777, elle est décrite dans la chambre à coucher de l'hôtel de la rue Saint Florentin, actuel consulat des États-Unis. Un troisième exemplaire est décrit en 1787 dans l'inventaire après décès du financier Beaujon, dans son hôtel parisien, actuel palais de l'Élysée. Robert Osmond fut nommé juré les fondeurs en 1756. Ami de Caffieri, il subit très tôt l'influence du mouvement néoclassique. Son atelier prospéra dans les années 1760. Son neveu Jean-Baptiste lui succéda.

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