Null ROLEX SUBMARINER 5513/5514 COMEX
Montre bracelet d’homme en acier, cadran n…
Description

ROLEX SUBMARINER 5513/5514 COMEX Montre bracelet d’homme en acier, cadran noir, index peints avec matière luminescente, aiguilles « Mercedes ». Insert de lunette en aluminium noir. Valve à Hélium sur la tranche de carrure. Fond de boitier en acier signé ROLEX COMEX, avec petit numéro, à l’intérieur signé Rolex, référence 5513, date I.72, numéroté 3804882. Boitier référence 5514 et numéroté 3804882 entre les cornes. Mouvement mécanique à remontage automatique Rolex calibre 1520. Bracelet de type Oyster en acier référence 93150, code VD, pièces de bout 580, rallonges de plongée. Montre fonctionnelle lors de l’expertise, sans garantie de fonctionnement futur et d’état des pièces. Montre en service chez Jacques Bianchi à Marseille en 1999 puis 2007, cartes de service à l’appui. Rayures et légères marques au boitier, petits chiffres du fond de boitier présents mais très difficilement lisibles (probablement 252), aiguilles repeintes, insert de service avec accidents, dont un manque au repère, extrémités du cadran avec légères traces, bracelet postérieur en état moyen. Vers 1972 Diamètre 40 mm La Rolex Submariner référence 5513/5514 a une importance toute particulière dans l’histoire des liens entretenus entre la marque à la couronne et l’entreprise d’exploitation maritime. En effet, les travaux de plongée en saturation de la COMEX et ses échanges avec Rolex ont abouti au développement de la valve à hélium sur une montre de plongée. Cette valve, située sur la tranche de carrure de la montre, permet d’évacuer le surplus d’hélium accumulé au sein de la montre lors d’exercice en caissons hyperbare où le mélange gazeux était très différent de l’air naturel pour permettre aux plongeurs une bonne adaptation de l’organisme à de grandes profondeurs. L’hélium, en tant que gaz aux molécules plus fines que l’oxygène, se frayait un chemin dans la montre, pouvant aboutir à une détérioration de la marche de la montre et de ses organes principaux. Quand la pression en hélium devient trop importante, la valve s’active et rejette ainsi le surplus de gaz. La première montre à voir cette évolution n’est autre que la référence 5513 chez Rolex, et puisque la marque produira spécialement des montres pour la COMEX, ces dernières prendront la référence 5514. D’où la présence de la référence 5514 sur le boitier, et de la référence 5513 sur le fond de boitier. Comme les autres références de la famille Rolex COMEX, on peut lire la gravure COMEX sur le fond de boitier, ainsi qu’un numéro d’attribution. Contrairement aux autres références livrées à la COMEX, la Submariner 5514 ne verra pas son cadran signé COMEX sur les premières occurrences. La mention COMEX apparaitra à la suite d’un changement de cadran après un service chez Rolex ou la demande du plongeur. Alors que les premiers numéros COMEX gravés au dos était de petite taille, notamment les séries 2XX dont notre exemplaire fait partie. La COMEX, ou Compagnie d’exploitation maritime, est indissociable des grands hommes qui en ont fait sa renommée mondiale. Elle est fondée par Henri Germain Delauze en 1962 et est spécialisée dans l’ingénierie sous-marine. Au début des années 1960, la plongée dite « professionnelle » se limite à des travaux publics peu aventureux qui ne dépassent guère les 30 mètres de profondeur. Mais les années 1960, connues pour la recherche de gisements offshore importants, vont avoir besoin des cerveaux et des bras d’hommes, plongeurs professionnels, pour appuyer ce développement à des profondeurs allant bien au-delà des 50 mètres. On doit tous les développements importants qui s’en sont suivis à la COMEX entre 1965 et 1975. Des caissons en passant par les navires de plongée spécifiques, sans oublier des tables de décompression sur lesquelles compter. Pour développer tout cela, la COMEX crée en 1964 son Centre Expérimental Hyperbare (C.E.H) avec limitation à 365 mètres, et un peu plus tard en 1968 un nouveau site à Marseille avec un double objectif : d’un côté développer les technologies sous-marines dans un ensemble hyperbare 300 mètres, et de l’autre un ensemble en saturation adapté pour la plongée en saturation sous hydrogène et jusqu’à 800 mètres. La COMEX, au-delà des plongeurs, c’est aussi et surtout une armée de médecins, dont les docteurs Xavier Fructus et Maurice Comet, des scientifiques et ingénieurs. Avec des activités démarrant au milieu des années 1960 et s’étalant jusqu’au début des années 2000, on notera tout de même les impressionnants chiffres de 5300 opérations, 1000 plongeurs et 2700 plongées expérimentales.

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ROLEX SUBMARINER 5513/5514 COMEX Montre bracelet d’homme en acier, cadran noir, index peints avec matière luminescente, aiguilles « Mercedes ». Insert de lunette en aluminium noir. Valve à Hélium sur la tranche de carrure. Fond de boitier en acier signé ROLEX COMEX, avec petit numéro, à l’intérieur signé Rolex, référence 5513, date I.72, numéroté 3804882. Boitier référence 5514 et numéroté 3804882 entre les cornes. Mouvement mécanique à remontage automatique Rolex calibre 1520. Bracelet de type Oyster en acier référence 93150, code VD, pièces de bout 580, rallonges de plongée. Montre fonctionnelle lors de l’expertise, sans garantie de fonctionnement futur et d’état des pièces. Montre en service chez Jacques Bianchi à Marseille en 1999 puis 2007, cartes de service à l’appui. Rayures et légères marques au boitier, petits chiffres du fond de boitier présents mais très difficilement lisibles (probablement 252), aiguilles repeintes, insert de service avec accidents, dont un manque au repère, extrémités du cadran avec légères traces, bracelet postérieur en état moyen. Vers 1972 Diamètre 40 mm La Rolex Submariner référence 5513/5514 a une importance toute particulière dans l’histoire des liens entretenus entre la marque à la couronne et l’entreprise d’exploitation maritime. En effet, les travaux de plongée en saturation de la COMEX et ses échanges avec Rolex ont abouti au développement de la valve à hélium sur une montre de plongée. Cette valve, située sur la tranche de carrure de la montre, permet d’évacuer le surplus d’hélium accumulé au sein de la montre lors d’exercice en caissons hyperbare où le mélange gazeux était très différent de l’air naturel pour permettre aux plongeurs une bonne adaptation de l’organisme à de grandes profondeurs. L’hélium, en tant que gaz aux molécules plus fines que l’oxygène, se frayait un chemin dans la montre, pouvant aboutir à une détérioration de la marche de la montre et de ses organes principaux. Quand la pression en hélium devient trop importante, la valve s’active et rejette ainsi le surplus de gaz. La première montre à voir cette évolution n’est autre que la référence 5513 chez Rolex, et puisque la marque produira spécialement des montres pour la COMEX, ces dernières prendront la référence 5514. D’où la présence de la référence 5514 sur le boitier, et de la référence 5513 sur le fond de boitier. Comme les autres références de la famille Rolex COMEX, on peut lire la gravure COMEX sur le fond de boitier, ainsi qu’un numéro d’attribution. Contrairement aux autres références livrées à la COMEX, la Submariner 5514 ne verra pas son cadran signé COMEX sur les premières occurrences. La mention COMEX apparaitra à la suite d’un changement de cadran après un service chez Rolex ou la demande du plongeur. Alors que les premiers numéros COMEX gravés au dos était de petite taille, notamment les séries 2XX dont notre exemplaire fait partie. La COMEX, ou Compagnie d’exploitation maritime, est indissociable des grands hommes qui en ont fait sa renommée mondiale. Elle est fondée par Henri Germain Delauze en 1962 et est spécialisée dans l’ingénierie sous-marine. Au début des années 1960, la plongée dite « professionnelle » se limite à des travaux publics peu aventureux qui ne dépassent guère les 30 mètres de profondeur. Mais les années 1960, connues pour la recherche de gisements offshore importants, vont avoir besoin des cerveaux et des bras d’hommes, plongeurs professionnels, pour appuyer ce développement à des profondeurs allant bien au-delà des 50 mètres. On doit tous les développements importants qui s’en sont suivis à la COMEX entre 1965 et 1975. Des caissons en passant par les navires de plongée spécifiques, sans oublier des tables de décompression sur lesquelles compter. Pour développer tout cela, la COMEX crée en 1964 son Centre Expérimental Hyperbare (C.E.H) avec limitation à 365 mètres, et un peu plus tard en 1968 un nouveau site à Marseille avec un double objectif : d’un côté développer les technologies sous-marines dans un ensemble hyperbare 300 mètres, et de l’autre un ensemble en saturation adapté pour la plongée en saturation sous hydrogène et jusqu’à 800 mètres. La COMEX, au-delà des plongeurs, c’est aussi et surtout une armée de médecins, dont les docteurs Xavier Fructus et Maurice Comet, des scientifiques et ingénieurs. Avec des activités démarrant au milieu des années 1960 et s’étalant jusqu’au début des années 2000, on notera tout de même les impressionnants chiffres de 5300 opérations, 1000 plongeurs et 2700 plongées expérimentales.

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