Null GUILLEMART (XXe) : Concerto pour violoncelles. Huile sur toile. Signé en ba…
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GUILLEMART (XXe) : Concerto pour violoncelles. Huile sur toile. Signé en bas à droite. 74 x 60 cm.

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GUILLEMART (XXe) : Concerto pour violoncelles. Huile sur toile. Signé en bas à droite. 74 x 60 cm.

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MANUSCRIT. HAHN (Reynaldo). Manuscrit musical, Concerto pour violon et orchestre [en ré majeur]. [1928]. In-folio, (1) f de titre, (167) ff. montés sur onglets, demi-chagrin violine de l'époque, chiffre doré G.B. de Gabriel Bouillon en pied du premier plat, dos lisse muet, tête dorée, encres bleue, noire, crayons gras rouge et bleu, sur papier. Second manuscrit connu, en partie autographe, de l'unique Concerto pour violon et orchestre composé par Reynaldo Hahn et achevé en 1928. Importante partition d'orchestre manuscrite destinée au conducteur de l'oeuvre. Provenance de choix : ce manuscrit fut offert au violoniste soliste, créateur du concerto, Gabriel Bouillon (1898-1984) avec cet envoi autographe signé du compositeur : « Manuscrit offert amicalement à Gabriel Bouillon en souvenir de sa brillante interprétation. Reynaldo Hahn 1928 ». Ce manuscrit provient directement de la famille de Gabriel Bouillon. Il était le beau-frère de Joséphine Baker qui avait épousé (en quatrièmes noces), son frère Jo Bouillon (1908-1984), compositeur, chef d'orchestre et violoniste. Gabriel Bouillon fut le créateur de l'oeuvre, dédiée à Jules Boucherit, aux concerts Colonne le 26 février 1928 sous la direction de R. Hahn. Le critique Paul Bertrand salua cet événement dans Le Ménestrel : « ce concerto est, en effet, au point de vue purement musical, un miracle de goût, de délicatesse () » (2 mars 1928). Mais seule une réduction violon-piano du concerto fut éditée chez Heugel dans l'immédiat. Bien complet de l'ensemble du concerto, le manuscrit est constitué de feuillets autographes de Reynaldo Hahn et d'autres de la main de copistes. Il comporte une double numérotation des pages, révèle des éléments de genèse du concerto avec de nombreux repentirs, corrections et feuillets contrecollés. Par exemple, l'entrée du 1er mouvement du concerto se trouve en deux versions, très différentes (2 ff. contrecollés). Un feuillet de remploi comprend, au verso, un fragment de Ciboulette de Reynaldo Hahn (acte I) : « [n'im]porte qui les aurait dites, mais j'suis heureux que ce soit vous » (duo voix/piano). Des indications au crayon gras rouge et bleu témoignent de l'utilisation de ce témoin comme manuscrit de travail pour donner l'oeuvre. Un autre manuscrit du concerto se trouvait dans une bibliothèque de Caracas dans les années 1950, après la mort de Reynaldo Hahn, ce qui permit la recréation du concerto en 1957 ; le violoniste Henryk Szeryng s'en servit ensuite pour redonner l'oeuvre en 1986 à Atlanta ; l'oeuvre fut aussi exécutée par Denis Clavier à Metz en 1997. Jacques Depaulis, Reynaldo Hahn, Séguier, 2007, p. 113. Charnières très endommagées, traces d'adhésif, traces de colle sur quelques feuillets, quelques taches d'encre.