Null JACQUES (Jacques).
Le Médecin libéral qui donne, gratis, des remèdes saluta…
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JACQUES (Jacques). Le Médecin libéral qui donne, gratis, des remèdes salutaires contre les frayeurs de la Mort. Troisième partie et suite du Faut-Mourir. Lyon, Charles Mathevet, 1666. In-12, (6) ff. , 215 pp., maroquin fauve, dos à nerfs, tranches dorées, roulette int. dorée (L. Guétant). Unique édition de ce poème en vers burlesques, suite au Faut-Mourir, paru en deux parties en 1655. L'auteur, chanoine de l'église Notre-Dame d'Embrun, conseille son lecteur pour se détacher du monde et souhaiter une mort sous le plaisir de Dieu. Des bibliothèques Paul Couturier de Royas (1853-1954), avec son ex-libris, et Serrier (Bibliothèque macabre, Buffetaud, 2000, n° 196). Manque un frontispice. Premier cahier plus court dans la marge inférieure. Expert : Ségolène Beauchamp

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JACQUES (Jacques). Le Médecin libéral qui donne, gratis, des remèdes salutaires contre les frayeurs de la Mort. Troisième partie et suite du Faut-Mourir. Lyon, Charles Mathevet, 1666. In-12, (6) ff. , 215 pp., maroquin fauve, dos à nerfs, tranches dorées, roulette int. dorée (L. Guétant). Unique édition de ce poème en vers burlesques, suite au Faut-Mourir, paru en deux parties en 1655. L'auteur, chanoine de l'église Notre-Dame d'Embrun, conseille son lecteur pour se détacher du monde et souhaiter une mort sous le plaisir de Dieu. Des bibliothèques Paul Couturier de Royas (1853-1954), avec son ex-libris, et Serrier (Bibliothèque macabre, Buffetaud, 2000, n° 196). Manque un frontispice. Premier cahier plus court dans la marge inférieure. Expert : Ségolène Beauchamp

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Jacques PRÉVERT (1900-1977). Manuscrit autographe signé, Branle bas de combat!, [1937]; 11pages petit in-4 sur 11 feuillets de cahier d’écolier (dernier feuillet un peu effrangé). Scénario poétique recueilli dans Spectacle. Ce texte a été publié en mars 1937 dans le n°1 de la revue Cinématographe (dirigée par Henri Langlois et Georges Franju), avec le sous-titre «Scénario pour Marcel L’Herbier»; une suite, sous-titrée «Scénario pour Raymond Bernard», fut donné dans le n°2 de la revue. Les deux textes furent rassemblés, divisés en «Première bobine» et «Deuxième bobine», dans Spectacle (coll. «Le Point du jour», Gallimard, 1951). Yves Robert a mis en scène Branle-bas de combat! dans un spectacle Prévert donné au cabaret La Rose rouge en décembre 1949. Dans le n°2 de Cinématographe, Prévert a résumé ainsi l’action du premier scénario: «À la suite d’une douloureuse et pathétique scène et cornélienne et maritime, l’Amiral Grattier du Tendon s’est jeté à la mer en présence de son fils le Lieutenant Stanislas Grattier du Tendon et de Marie-Thérèse X…, une dame du meilleur monde et qui attend un bébé. … Profitant de l’affolement causé par ce suicide, un mystérieux marin au regard fuyant et qui parle le français avec un drôle d’accent, assomme Stanislas Grattier du Tendon. … Quelques instants plus tard, le radiotélégraphiste reçoit un message bouleversant. La guerre est déclarée!». Le manuscrit, à l’encre bleu nuit sur des feuillets de papier quadrillé d’un cahier d’écolier, d’une écriture cursive, avec quelques rares biffures, porte en tête le sous-titre: «Scénario pour Marcel L’Herbier»; Danièle Gasiglia-Laster remarque que Prévert s’est amusé ici à parodier les scénarios du cinéaste (1890-1979); on peut ainsi penser à Alphonse Allais. Citons l’incipit: «C’est la nuit…… Nous sommes à bord du “France d’abord à babord et à tribord après vous je vous en prie” une des plus belles unités de la marine de l’État»… En bas de la dernière page, Prévert a noté: «(fin de la première bobine) à suivre». Au verso, au feutre noir, Prévert a signé et daté: «Jacques Prévert * Paris Printemps 1961».