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Cassette nécessaire de pistolets d’offic…
Description

LEPAGE, ARQUEBUSIER DE L’EMPEREUR Cassette nécessaire de pistolets d’officier en noyer clair gainée de maroquin vert et rouge, décoré à l'or au fer, à un compartiment . Elle contient : Une rare paire de pistolets à percussion, à boulettes de fulminate de mercure. Canons damas, rayés, à pans, signés à l'or « LEPAGE à PARIS ARQer DE L’EMPEREUR » Platines signées dans un ovale d'or « LE PAGE » dans une couronne de lauriers et chiens à corps plats gravés de rinceaux feuillagés. Détentes à vis de réglages. Pontets repose doigt gravés d’urnes et décorés au trait. Calottes en fer gravées d’une couronne de laurier, cerclées d’ébène sculpté de feuillages. Crosses quadrillées (un fêle sur une dans le quadrillage) et fûts courts en beau noyer marbré. Longueur pistolets: 36,5 cm Avec ses accessoires : maillet, huilier, doseur, moule à balles, poire à poudre, tournevis, distributeur de capsule de fulminate, baguette de nettoyage, et baguette de bourrage. Avec sa clé. Datés et numérotés dans les platines, sous les canons et sur les bouchons de culasse « A 1812 » et « N°64 ». Notre coffret est de fabrication particulièrement précoce. Bon état (petites usures au coffret). Époque Premier Empire (1812). Historique : L’invention du pasteur écossais Alexander John FORSYTH (1768-1843), lassé des lenteurs des platines à silex lors de ses chasses, allait révolutionner le monde des armes à feu. En utilisant les propriétés détonantes du fulminate de mercure (connues par les chimistes depuis le XVIIe siècle) à la place de la poudre noire et en créant un système complexe de réservoir de pilules de fulminate de mercure qui, combiné à un chien obturateur, permettait de transmettre la détonation dans la lumière du canon, vers 1808. Dans le même temps Jean Le Page, arquebusier de l’Empereur Napoléon Ier, mit lui aussi au point une platine proche utilisant les propriétés du fulminate de mercure à partir de 1810 et commença à produire des pistolets en coffret (comme le nôtre) et des fusils. Le système fut rapidement copié en Europe (principalement pour les armes de chasse, le système se révélant certes plus rapide mais moins robuste que les armes à silex), sur une période très courte, jusqu’en 1820.

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LEPAGE, ARQUEBUSIER DE L’EMPEREUR Cassette nécessaire de pistolets d’officier en noyer clair gainée de maroquin vert et rouge, décoré à l'or au fer, à un compartiment . Elle contient : Une rare paire de pistolets à percussion, à boulettes de fulminate de mercure. Canons damas, rayés, à pans, signés à l'or « LEPAGE à PARIS ARQer DE L’EMPEREUR » Platines signées dans un ovale d'or « LE PAGE » dans une couronne de lauriers et chiens à corps plats gravés de rinceaux feuillagés. Détentes à vis de réglages. Pontets repose doigt gravés d’urnes et décorés au trait. Calottes en fer gravées d’une couronne de laurier, cerclées d’ébène sculpté de feuillages. Crosses quadrillées (un fêle sur une dans le quadrillage) et fûts courts en beau noyer marbré. Longueur pistolets: 36,5 cm Avec ses accessoires : maillet, huilier, doseur, moule à balles, poire à poudre, tournevis, distributeur de capsule de fulminate, baguette de nettoyage, et baguette de bourrage. Avec sa clé. Datés et numérotés dans les platines, sous les canons et sur les bouchons de culasse « A 1812 » et « N°64 ». Notre coffret est de fabrication particulièrement précoce. Bon état (petites usures au coffret). Époque Premier Empire (1812). Historique : L’invention du pasteur écossais Alexander John FORSYTH (1768-1843), lassé des lenteurs des platines à silex lors de ses chasses, allait révolutionner le monde des armes à feu. En utilisant les propriétés détonantes du fulminate de mercure (connues par les chimistes depuis le XVIIe siècle) à la place de la poudre noire et en créant un système complexe de réservoir de pilules de fulminate de mercure qui, combiné à un chien obturateur, permettait de transmettre la détonation dans la lumière du canon, vers 1808. Dans le même temps Jean Le Page, arquebusier de l’Empereur Napoléon Ier, mit lui aussi au point une platine proche utilisant les propriétés du fulminate de mercure à partir de 1810 et commença à produire des pistolets en coffret (comme le nôtre) et des fusils. Le système fut rapidement copié en Europe (principalement pour les armes de chasse, le système se révélant certes plus rapide mais moins robuste que les armes à silex), sur une période très courte, jusqu’en 1820.

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Cet objet est proposé en collaboration avec l'étude Rossini. Exceptionnel coffret nécessaire de deux pistolets réalisés par Gosset ayant appartenu à l’Empereur Napoléon Ier et offert par lui-même au général Armand de Caulaincourt, duc de Vicence, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814. Coffret de forme rectangulaire, recouvert d’un plaquage en ronce de noyer, enrichi en bordure d’une baguette en ébène, gainé à l’intérieur, dans le couvercle, de velours vert richement brodé sur le pourtour d’une large broderie or à décor d’une suite de feuilles de chêne et d’abeilles dans les angles, entourant, au centre, un « N » sous couronne de laurier portant neuf étoiles, brodé en suite en fils or. Platine de la serrure en argent, gravée, « Boite de pistolets donnée à Fontainebleau à Monsieur le duc de Vicence par l’Empereur Napoléon en 1814 ». Serrure à trèfle à entrée en laiton. Toutes les vis de la platine et des charnières sont ciselées. Les pistolets et les accessoires sont encastrés et présentés dans un plaquage de ronce de noyer garni de velours vert dans les fonds et agrémenté, dans les angles, de deux compartiments à couvercles à boutons en forme d’urne. Il contient deux pistolets faisant paire par GOSSET, l’un à fût court, l’autre à fût long. Riches canons en damas, décorés à l’or. Queues de culasses, platines et chiens richement gravés. Montures en noyer choisi richement sculpté décorées de motifs d’ébène sculpté. Les dos de crosse portent des pièces de pouce en or émaillé bleu au chiffre de l’Empereur Napoléon Ier. Celui à fût court enrichi à l’avant du fût d’un médaillon en or orné du profil de l’Empereur Napoléon Ier et de l’Aigle impériale. Complet de ses accessoires en très bon état d’origine. Dimensions coffret : 18 x 32 x Ht. 8 cm. L’ensemble d’époque Premier Empire (vers 1810-1812) :Le plaquage sur le couvercle du coffret est soulevé et fendu, petit manque de plaquage sur une bordure intérieure, réparation du plaquage à l’arrière du coffret. Manque la clé. Description complète à découvrir au catalogue de la vente du 7 juillet. Provenance : -L’Empereur Napoléon Ier. -Donné dans la nuit du 12 au 13 avril 1814, au général Armand de Caulaincourt. -Resté dans sa descendance depuis. Historique : L’histoire de ces pistolets s’inscrit dans les heures sombres de la fin de l’Empire et de la première abdication de l’Empereur : ces pistolets sont doublement liés à la tentative de suicide de Napoléon Ier, à Fontainebleau, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814. Historique complet à découvrir au catalogue de la vente du 7 juillet. Le duc de Vicence conserva religieusement ces reliques jusqu’à sa mort en 1827. Dans son testament, déposé chez Me Poignant, notaire à Paris, le 20 février 1827, Caulaincourt léguait à son fils ainé Adrien : « 1°- le camée sur onyx représentant d’un côté l’Empereur Napoléon et de l’autre un aigle. 2°- le sabre des Empereurs que l’empereur Napoléon a porté 3°- les beaux pistolets de ce souverain » Il ajoutait : « J’attache un grand prix à ces objets parce qu’ils m’ont été donnés par lui en 1814 à Fontainebleau en le quittant, comme un souvenir de la fidélité et de l’attachement que je lui avais toujours témoignés ». Expositions : - « Deux siècles de gloire militaire, 1610-1814 : exposition organisée avec le concours de la Sabretache », avril-juin 1935, musée des arts décoratifs, Pavillon de Marsan. n°879. Paire de pistolets ayant appartenu à l’Empereur et donnés par lui au Général de Caulaincourt, duc de Vicence, à Fontainebleau en 1814. Par Boutet (nota : on notera une erreur sur le nom de l’arquebusier). Notre nécessaire est bien visible dans la vitrine centrale sur les photographies d’époque (Archives de la Sabretache), sous le « sabre des Empereurs », lui aussi localisé à cette époque dans la descendance du général de Caulaincourt. Œuvres en rapport : - « Sabre des empereurs » offert par Napoléon au grand-écuyer Caulaincourt au matin du 13 avril 1814 à Fontainebleau. De même provenance que notre boîte de pistolets, dans la descendance de Caulaincourt, le sabre, sa ceinture et son écrin rejoignent les collections du Château de Fontainebleau en 1996, via une dation. -Une paire de pistolets de l’Empereur Napoléon Ier, par Nicolas Noël Boutet, dans les collections du Musée du Louvre, affectée au Musée de l’Armée (Inv. Ms 88). - Boîte de deux paires de pistolets, ayant appartenu à Napoléon Ier par Nicolas Noël-Boutet, collections du Musée de l’Armée (Inv. Ca 19) Biographies : Louis Marin GOSSET Actif à partir du début du XIXe siècle, il travaille à la Manufacture de Versailles où il aurait été l’assistant de Nicolas Noël Boutet, directeur artiste.