Null RARE AIGLE DE DRAPEAU DU 2E REGIMENT MODELE 1815,
PROVENANT DU MARECHAL OUD…
Description

RARE AIGLE DE DRAPEAU DU 2E REGIMENT MODELE 1815, PROVENANT DU MARECHAL OUDINOT, DUC DE REGGIO. En bronze doré, ciselé. Tête de profil droit, front légèrement relevé, court bec busqué fermé. Ailes plus ramassées que le modèle 1804, légèrement déployées, plus écartées, légèrement portées vers le bas. L’aile gauche légèrement plus basse nettement en-dessous du fuseau. Il repose dressé sur ses serres, la gauche reposant sur le caisson, la serre droite reposant sur le fuseau de Jupiter (plus épais et positionné différemment que sur le modèle 1804), reposant sur un caisson en laiton portant deux trous (pour le numéro du régiment qui a été subtilisé). Plateau inférieur fixé par trois pointes-vis, (postérieures), prolongées d’une douille à bourrelet à la base. Traces d’usage du temps. La dorure d’origine en partie apparente a été retouchée par endroits. Hauteur avant de l’aigle : 19,9 cm. Hauteur arrière de l’aigle : 21,3 cm. Largeur : 22,2 cm. Longueur terrasse : 11,3 cm. Hauteur caisson : 3,7 cm. Largeur : 9,9 cm. Hauteur douille : 7,7 cm. Poids : 2250g. B.E. Époque Ier Empire – période des Cent jours (Avril-Mai 1815). Biographie : « Drapeaux et étendards de la Révolution et de l’Empire ». Pierre Charrié. p. 111 et 112. Provenance : -Offert au Maréchal Oudinot, duc de Reggio. - Présenté depuis au château de Touvet, au-dessus du drapeau du 2e régiment des grenadiers à pied de la Garde modèle 1812. Le chiffre « 2 » du caisson perdu ou volé au XXe siècle. Une copie de l’attestation (2006) du descendant du maréchal Oudinot confirmant que ce souvenir est resté dans sa famille depuis le XIXe siècle sera jointe à l’aigle. -Collection Jean Louis Noisiez. Historique : Il est à noter que Pierre Charrié indique dans son ouvrage que le 2e régiment des grenadiers à pied de la Garde n’a pas reçu d’aigle ou de drapeau durant les Cent jours, notre aigle parfaitement authentique et d’époque devant correspondre à un 2e régiment de la ligne. Le général Regnault note que Oudinot aurait détenu de 1814 à 1815, deux aigles de drapeau et un drapeau de la vieille garde (il devait s’agir des deux aigles de drapeaux des chasseurs à pied de la Garde, ainsi que le drapeau du 2e régiment des grenadiers à pied). Biographie : Nicolas Charles OUDINOT, duc de REGGIO (1767-1847) Chef d'état-major de Masséna en Italie (1800), il participa à toutes les guerres de l'Empire et sa conduite lors de la campagne de 1809 lui valut le bâton de maréchal. Rallié à la Restauration, général en chef de la Garde nationale de Paris (octobre 1815), il fut grand chancelier de la Légion d'honneur (1839) et gouverneur des Invalides.8

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RARE AIGLE DE DRAPEAU DU 2E REGIMENT MODELE 1815, PROVENANT DU MARECHAL OUDINOT, DUC DE REGGIO. En bronze doré, ciselé. Tête de profil droit, front légèrement relevé, court bec busqué fermé. Ailes plus ramassées que le modèle 1804, légèrement déployées, plus écartées, légèrement portées vers le bas. L’aile gauche légèrement plus basse nettement en-dessous du fuseau. Il repose dressé sur ses serres, la gauche reposant sur le caisson, la serre droite reposant sur le fuseau de Jupiter (plus épais et positionné différemment que sur le modèle 1804), reposant sur un caisson en laiton portant deux trous (pour le numéro du régiment qui a été subtilisé). Plateau inférieur fixé par trois pointes-vis, (postérieures), prolongées d’une douille à bourrelet à la base. Traces d’usage du temps. La dorure d’origine en partie apparente a été retouchée par endroits. Hauteur avant de l’aigle : 19,9 cm. Hauteur arrière de l’aigle : 21,3 cm. Largeur : 22,2 cm. Longueur terrasse : 11,3 cm. Hauteur caisson : 3,7 cm. Largeur : 9,9 cm. Hauteur douille : 7,7 cm. Poids : 2250g. B.E. Époque Ier Empire – période des Cent jours (Avril-Mai 1815). Biographie : « Drapeaux et étendards de la Révolution et de l’Empire ». Pierre Charrié. p. 111 et 112. Provenance : -Offert au Maréchal Oudinot, duc de Reggio. - Présenté depuis au château de Touvet, au-dessus du drapeau du 2e régiment des grenadiers à pied de la Garde modèle 1812. Le chiffre « 2 » du caisson perdu ou volé au XXe siècle. Une copie de l’attestation (2006) du descendant du maréchal Oudinot confirmant que ce souvenir est resté dans sa famille depuis le XIXe siècle sera jointe à l’aigle. -Collection Jean Louis Noisiez. Historique : Il est à noter que Pierre Charrié indique dans son ouvrage que le 2e régiment des grenadiers à pied de la Garde n’a pas reçu d’aigle ou de drapeau durant les Cent jours, notre aigle parfaitement authentique et d’époque devant correspondre à un 2e régiment de la ligne. Le général Regnault note que Oudinot aurait détenu de 1814 à 1815, deux aigles de drapeau et un drapeau de la vieille garde (il devait s’agir des deux aigles de drapeaux des chasseurs à pied de la Garde, ainsi que le drapeau du 2e régiment des grenadiers à pied). Biographie : Nicolas Charles OUDINOT, duc de REGGIO (1767-1847) Chef d'état-major de Masséna en Italie (1800), il participa à toutes les guerres de l'Empire et sa conduite lors de la campagne de 1809 lui valut le bâton de maréchal. Rallié à la Restauration, général en chef de la Garde nationale de Paris (octobre 1815), il fut grand chancelier de la Légion d'honneur (1839) et gouverneur des Invalides.8

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SOUVENIR DU PREMIER CONSUL NAPOLEON BONAPARTE. RARE CRAVATE DE DRAPEAU offerte le 15 prairial An 10 (4 juin 1802) par le Premier Consul Napoléon Bonaparte au 1er régiment d’artillerie à pied, son ancien régiment. Rectangulaire, en soie double tricolore, à trois bandes : rouge, blanche et bleue. Richement brodée en partie basse sur les deux faces de deux écus et d’une cartouche à fonds tramés respectivement marqués « DONNE PAR », « LE Ier CONSUL AU Ier Rgt D’Artie A PIED » « LE 15 PRAIRIAL AN 10 », entourés de branches de chêne et de laurier, et de deux grenades explosantes. L’ensemble brodé de fil, soutache, paillettes et canetille d’argent doré (oxydations) et fil écarlate. Epoque Consulat. 50 x 141 cm. (A.B.E. quelques déchirures, usures et décolorations.) Historique : Sur la remise de cette cravate : Cette cravate, remise personnellement par le Premier Consul Bonaparte, est le symbole d’un retour en grâce, celui d’un régiment « rebelle », le 1er régiment d’artillerie à pied. Ce régiment était particulièrement cher au cœur du futur empereur, puisque ce dernier avait servi dans le régiment de la Fère artillerie, devenu 1er régiment d’artillerie à pied à la révolution. Du 11 au 14 juillet 1801, Turin fut le théâtre d'une révolte militaire. L'agitation commença par les réclamations de sapeurs français n’ayant pas touchés leurs soldes. Le général Delmas, qui commandait à Turin en fit séance tenante fusiller quelques-uns. La sévérité de la réaction entraina une insurrection des troupes et quatre compagnies de canonniers du 1er régiment d’artillerie à pied formèrent un gouvernement « hors la loi », mettant le général Delmas en fuite. L’ordre est toutefois maintenu dans la place. Le 7 fructidor an IX (25 août 1801), Bonaparte revient sur ces actes. « Bonaparte, premier consul, aux soldats du 1er régiment d'artillerie : Soldats, votre conduite dans la citadelle de Turin a retenti dans toute l'Europe. Nos ennemis se sont réjouis de vous voir insubordonnés et criminels. Une douleur profonde a précédé dans le cœur de vos concitoyens le cri de la vengeance. » L’arrêté qui suit la proclamation de Bonaparte est sans appel : Le régiment est dissous, chaque compagnie étant envoyé dans un autre régiment. Les deux drapeaux sont envoyés au temple de Mars et recouverts d’un crêpe noir. Le temple de Mars est à cette époque le dôme des Invalides. Cette « punition » est très mal acceptée, à juste titre, par une grande partie du régiment puisque seulement quatre compagnies du régiment avaient pris part à l’insurrection de Turin (sur 20). Et que les autres compagnies s’étaient battues très bravement. Le commandant du régiment Allix adressa une pétition au Premier Consul terminant par les mots suivants : « Le régiment se rappelle avec fierté qu'il a eu l'honneur de vous compter parmi ses officiers, et attend toute de votre justice. » En septembre 1801, le régiment revenait en grâce. « Le Premier consul, citoyen, rend aux compagnies du 1er régiment d'artillerie qui n'ont pas participé à l'insurrection du Piémont toute la justice qu'elles méritent pour leurs services ainsi que pour la gloire qu'elles ont acquise militairement, et par leur discipline. Il me charge de vous inviter à leur en donner l'assurance. Aussitôt que le régiment sera formé, le Premier consul lui fera lui-même présent d'un drapeau, comme un gage de l'estime particulière du Gouvernement. » A défaut de drapeaux, on peut noter que Bonaparte tiendra parole puisqu’il offrira de nouvelles cravates (ou « banderoles ») pour le régiment. Les journaux de l’époque résume la cérémonie de remise des cravates aux drapeaux du 1er régiment d’artillerie à pied le 15 prairial An 10 (4 juin 1802) : « A la grande parade qui a eu lieu aujourd'hui, le premier consul a rendu au 1er régiment d'artillerie à pied ses drapeaux, qui après l'insurrection de Turin, lui avaient été ôtés pour être enveloppés d'un crêpe noir, et suspendus au temple de Mars. A onze heures du matin, soixante hommes des canonniers à cheval de la garde s'étaient rendus au Temple, avaient reçu du général Berruyer les drapeaux, et étaient venus ensuite se placer dans la cour des Tuileries, où toutes les troupes étaient rangées en bataille, vis-à-vis le 1er régiment d'artillerie à pied. Avant de passer sur le front de la ligne, le premier consul s'est porté au centre du régiment, où se trouvaient réunis le premier inspecteur-général, avec plusieurs officiers-généraux d'artillerie, les officiers et sous-officiers du régiment. Les drapeaux lui ont été présentés, il en a arraché les crêpes noirs, et le ministre de la Guerre y a placé les nouvelles cravates." SUITE DE LA FICHE : Voir "Documents"