Description
LANNES (JEAN). Lettre autographe signée à son épouse Louise Guéheneuc. Sankt-Pölten [à 50 km à l’Ouest de Vienne], 8 mai 1809. Une p. in-4, adresse au dos, vestige de cachet de cire rouge ; déchirure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte. UNE DES DERNIERES LETTRES CONNUES DU MARECHAL LANNES : il allait mourir le 31 mai 1809 des blessures reçues à la bataille d’Essling le 22 mai. « J’ai resté quelques jours... sans t’écrire ; NOUS [SOMMES] NUIT [ET] JOURS EN MARCHE ; j’ai chargé La Bédoyère que j’ai dépêché près de l’empereur de te dire que je me portois bien ; tout va on ne peut pas mieux. J’espère que la campagne ne sera pas longue ; JE TE RECOMMANDE BIEN, MA CHERE LOUISE, DE NE POINT T’INQUIETER, TOUS LES DANGERS SONT PASSES ; occupe-toi bien de faire arranger Maison, je te donne carte blanche [ses château et domaine de Maisons, aujourd’hui Maisons-Laffitte]... » Aide de camp du maréchal Lannes, Charles-Angélique-François Huchet de La Bédoyère, deviendrait sous les Cent Jours aide de camp de Napoléon Ier, général et pair de France. Il serait condamné à mort et fusillé au début de la seconde Restauration. Lettre reproduite dans l’ouvrage de Ronald Zins, Le Maréchal Lannes, favori de Napoléon (Reyrieux, Horace Cardon, 2009, à pleine page sur un des encarts en couleurs non numérotés).
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LANNES (JEAN). Lettre autographe signée à son épouse Louise Guéheneuc. Sankt-Pölten [à 50 km à l’Ouest de Vienne], 8 mai 1809. Une p. in-4, adresse au dos, vestige de cachet de cire rouge ; déchirure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte. UNE DES DERNIERES LETTRES CONNUES DU MARECHAL LANNES : il allait mourir le 31 mai 1809 des blessures reçues à la bataille d’Essling le 22 mai. « J’ai resté quelques jours... sans t’écrire ; NOUS [SOMMES] NUIT [ET] JOURS EN MARCHE ; j’ai chargé La Bédoyère que j’ai dépêché près de l’empereur de te dire que je me portois bien ; tout va on ne peut pas mieux. J’espère que la campagne ne sera pas longue ; JE TE RECOMMANDE BIEN, MA CHERE LOUISE, DE NE POINT T’INQUIETER, TOUS LES DANGERS SONT PASSES ; occupe-toi bien de faire arranger Maison, je te donne carte blanche [ses château et domaine de Maisons, aujourd’hui Maisons-Laffitte]... » Aide de camp du maréchal Lannes, Charles-Angélique-François Huchet de La Bédoyère, deviendrait sous les Cent Jours aide de camp de Napoléon Ier, général et pair de France. Il serait condamné à mort et fusillé au début de la seconde Restauration. Lettre reproduite dans l’ouvrage de Ronald Zins, Le Maréchal Lannes, favori de Napoléon (Reyrieux, Horace Cardon, 2009, à pleine page sur un des encarts en couleurs non numérotés).
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