Null LANNES (JEAN).
Ensemble de 13 lettres autographes signées à son épouse Loui…
Description

LANNES (JEAN). Ensemble de 13 lettres autographes signées à son épouse Louise Guéheneuc. Actuelle Pologne, 1806-1808. – Stettin [alors en Prusse, actuellement Szczecin en Pologne], 4 novembre 1806. « Je croyais... que tout était fini et que je serai[s] bientôt auprès de toi ; nous partons dans deux jours pour la Pologne [en fait sa cavalerie partirait le 7 novembre et son infanterie le 8], mais tu peus être bien tranquile, on ne ce batera plus et que ce mouvement ne retardera le plaisir de t’embrasser que de quelques jours... Je t’engage, ma chère amie, à ne pas te chagriner. CECI EST LA DERNIERE CAMPAGNE QUE NOUS FERONS. Il vaut beaucoup mieux en finir puisque nous sommes en train, que de recommancer dans deux moi[s]. Ainsi, ma chère amie, une fois auprès de toi, ce sera pour la vie... Thomières et Louis se portent bien... » (une p. in-4, adresse au dos avec vestige de cachet de cire bronze ; déchirure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte). Louis Guéheneuc, beau-frère et futur aide de camp du maréchal Lannes, deviendrait général et aide de camp de Napoléon Ier. Le futur général Jean Guillaume Barthélemy Thomières était alors adjudant-commandant à l’état-major du 5e corps sous les ordres du maréchal Lannes – Bromberg [alors en Prusse, aujourd’hui Bydgoszcz en Pologne], 14 novembre [1806]. « Je n’ai pas reçu de tes nouvelles depuis plusieurs jours... Pourquoi ne m’écris-tu pas par le courier de l’impératrisse ? JE SUIS AVEC MON CORPS D’ARMEE SUR LA VISTULE. LES POLONAIS NOUS AIMENT BEAUCOUP. On parle de la paix. Tu ne doute pas... du plaisir qu’ele me ferait. Aussitôt qu’ele sera assurée, je t’expédierai un courier pour te l’anoncer. Et dans le cas où nous passerons l’hiver dans ce pays-ci, je te ferai venir à Berlin. Tu peux en être bien sûre... » (une p. in-4, adresse au dos, vestige de cachet de cire rouge ; déchirures au feuillet d’adresse dues à l’ouverture sans atteinte au texte). – Thorn [alors en Prusse, aujourd’hui Toruń en Pologne], 24 novembre 1806. « Tu vois, ma bonne amie, que je te tiens parole, et que je t’envoye un joli courier pour t’acompagner à Berlin [Louis Guéheneuc, frère de la maréchale, futur aide de camp de Jean Lannes, également futur général et futur aide de camp de Napoléon Ier]. Je recommande à Louis de ne pas marcher de nuit. Je te le défans, entens-tu, viens à bien petites journées à cause du froit. Aussitôt que tu seras arrivée à Berlin, je partirai pour aller te rejoindre... ON A SIGNE UNE SU[S]PENSION D’ARMES A BERLIN, le maréchal Duroc est passé pour ce rendre auprès du roi [de Prusse], pour la ratiffication, et il n’y a aucun doute contre. Je pence... que la paix s’en suivra bientôt, et que nous reviendrons ensenble près de nos petits enfans... » (une p. in-4, adresse au dos). – « Au quartier impérial » [château de Finkenstein en Prusse, actuellement Kamienec en Pologne], 30 avril 1807. « Mr Quioq est arrivé, il a mis 13 jours en route, il m’a remis toutes vos lettres. Je suis bien étonné, ma bonne amie, que tu ne reçoives pas de mes nouvelles... J’ai reçu la lettre de monsieur Corvizard [Jean-Nicolas Corvisart, médecin personnel de Napoléon Ier, et grand ami de Jean Lannes], je suis jaloux que ma petite fille soit aussi amoureuse de lui qu’il me le dit... » (une p. in-4, adresse au dos ; déchirures au feuillet d’adresse dues à l’ouverture sans atteinte au texte). Le futur général Joaquim-Jérôme Quiot Du Passage, aide de camp de Lannes pendant la campagne d’Austerlitz, était depuis le 2 décembre 1805 colonel du 100e régiment d’infanterie dans le Ve corps de la Grande Armée sous les ordres du même Lannes. – Devant Dantzig [en Prusse, actuellement Gdańsk en Pologne], 20 mai 1807. « ... Ma santé va toujours la même chose, IL N’Y A QUE LE COURAGE QUI ME SOUTIENT. J’AURAI BIEN DE LA PEINE A BIEN ME REMETTRE, MON CŒUR N’EST PAS CONTENT, tu sais mieux que personne que je ne suis pas heureux quand je ne fais pas les choses avec plaisir, et serte je ne suis pas payé pour cela ; ON N’AIME ICI LES GENS QUE QUAND ON A BESOIN D’EUX, je m’en suis bien convincu, heureux si on ne cherche pas à attaquer votre honneur... Je n’écris pas à ton ami [le père de Louise], je suis à cheval nuit et jour... » (une p. in-4, adresse au dos ; déchirures marginales dues à l’ouverture sans atteinte au texte). Le maréchal, blessé à Pułtusk en décembre 1806, malade, avait dû quitter son commandement pour prendre un congé de convalescence à Varsovie, puis avait été mis à la tête du corps de réserve de la Grande Armée en mai 1807 pour couvrir les opérations du siège de Dantzig assiégée : il permit de repousser l’armée russe de secours. FICHE COMPLETE A RETROUVER DANS LE CATALOGUE

LANNES (JEAN). Ensemble de 13 lettres autographes signées à son épouse Louise Guéheneuc. Actuelle Pologne, 1806-1808. – Stettin [alors en Prusse, actuellement Szczecin en Pologne], 4 novembre 1806. « Je croyais... que tout était fini et que je serai[s] bientôt auprès de toi ; nous partons dans deux jours pour la Pologne [en fait sa cavalerie partirait le 7 novembre et son infanterie le 8], mais tu peus être bien tranquile, on ne ce batera plus et que ce mouvement ne retardera le plaisir de t’embrasser que de quelques jours... Je t’engage, ma chère amie, à ne pas te chagriner. CECI EST LA DERNIERE CAMPAGNE QUE NOUS FERONS. Il vaut beaucoup mieux en finir puisque nous sommes en train, que de recommancer dans deux moi[s]. Ainsi, ma chère amie, une fois auprès de toi, ce sera pour la vie... Thomières et Louis se portent bien... » (une p. in-4, adresse au dos avec vestige de cachet de cire bronze ; déchirure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte). Louis Guéheneuc, beau-frère et futur aide de camp du maréchal Lannes, deviendrait général et aide de camp de Napoléon Ier. Le futur général Jean Guillaume Barthélemy Thomières était alors adjudant-commandant à l’état-major du 5e corps sous les ordres du maréchal Lannes – Bromberg [alors en Prusse, aujourd’hui Bydgoszcz en Pologne], 14 novembre [1806]. « Je n’ai pas reçu de tes nouvelles depuis plusieurs jours... Pourquoi ne m’écris-tu pas par le courier de l’impératrisse ? JE SUIS AVEC MON CORPS D’ARMEE SUR LA VISTULE. LES POLONAIS NOUS AIMENT BEAUCOUP. On parle de la paix. Tu ne doute pas... du plaisir qu’ele me ferait. Aussitôt qu’ele sera assurée, je t’expédierai un courier pour te l’anoncer. Et dans le cas où nous passerons l’hiver dans ce pays-ci, je te ferai venir à Berlin. Tu peux en être bien sûre... » (une p. in-4, adresse au dos, vestige de cachet de cire rouge ; déchirures au feuillet d’adresse dues à l’ouverture sans atteinte au texte). – Thorn [alors en Prusse, aujourd’hui Toruń en Pologne], 24 novembre 1806. « Tu vois, ma bonne amie, que je te tiens parole, et que je t’envoye un joli courier pour t’acompagner à Berlin [Louis Guéheneuc, frère de la maréchale, futur aide de camp de Jean Lannes, également futur général et futur aide de camp de Napoléon Ier]. Je recommande à Louis de ne pas marcher de nuit. Je te le défans, entens-tu, viens à bien petites journées à cause du froit. Aussitôt que tu seras arrivée à Berlin, je partirai pour aller te rejoindre... ON A SIGNE UNE SU[S]PENSION D’ARMES A BERLIN, le maréchal Duroc est passé pour ce rendre auprès du roi [de Prusse], pour la ratiffication, et il n’y a aucun doute contre. Je pence... que la paix s’en suivra bientôt, et que nous reviendrons ensenble près de nos petits enfans... » (une p. in-4, adresse au dos). – « Au quartier impérial » [château de Finkenstein en Prusse, actuellement Kamienec en Pologne], 30 avril 1807. « Mr Quioq est arrivé, il a mis 13 jours en route, il m’a remis toutes vos lettres. Je suis bien étonné, ma bonne amie, que tu ne reçoives pas de mes nouvelles... J’ai reçu la lettre de monsieur Corvizard [Jean-Nicolas Corvisart, médecin personnel de Napoléon Ier, et grand ami de Jean Lannes], je suis jaloux que ma petite fille soit aussi amoureuse de lui qu’il me le dit... » (une p. in-4, adresse au dos ; déchirures au feuillet d’adresse dues à l’ouverture sans atteinte au texte). Le futur général Joaquim-Jérôme Quiot Du Passage, aide de camp de Lannes pendant la campagne d’Austerlitz, était depuis le 2 décembre 1805 colonel du 100e régiment d’infanterie dans le Ve corps de la Grande Armée sous les ordres du même Lannes. – Devant Dantzig [en Prusse, actuellement Gdańsk en Pologne], 20 mai 1807. « ... Ma santé va toujours la même chose, IL N’Y A QUE LE COURAGE QUI ME SOUTIENT. J’AURAI BIEN DE LA PEINE A BIEN ME REMETTRE, MON CŒUR N’EST PAS CONTENT, tu sais mieux que personne que je ne suis pas heureux quand je ne fais pas les choses avec plaisir, et serte je ne suis pas payé pour cela ; ON N’AIME ICI LES GENS QUE QUAND ON A BESOIN D’EUX, je m’en suis bien convincu, heureux si on ne cherche pas à attaquer votre honneur... Je n’écris pas à ton ami [le père de Louise], je suis à cheval nuit et jour... » (une p. in-4, adresse au dos ; déchirures marginales dues à l’ouverture sans atteinte au texte). Le maréchal, blessé à Pułtusk en décembre 1806, malade, avait dû quitter son commandement pour prendre un congé de convalescence à Varsovie, puis avait été mis à la tête du corps de réserve de la Grande Armée en mai 1807 pour couvrir les opérations du siège de Dantzig assiégée : il permit de repousser l’armée russe de secours. FICHE COMPLETE A RETROUVER DANS LE CATALOGUE

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