Null CAULAINCOURT (ARMAND-LOUIS-AUGUSTIN DE).
Lettre autographe signée [à la mar…
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CAULAINCOURT (ARMAND-LOUIS-AUGUSTIN DE). Lettre autographe signée [à la maréchale Lannes]. KRASNOÏE, 16 novembre [1812]. Une p. in-4. RARE LETTRE DE RUSSIE. « Madame la duchesse, monsieur votre frère vous aura sûrement tranquilisé lui-même, car M. d’Albignac... m’annonce qu’il est parti pour Wilna [Maurice-François de Castelnau d’Albignac, chef d’état-major de Gouvion-Saint-Cyr en Russie, auquel appartenait le colonel et futur général Louis Guéheneuc, frère de la maréchale, qui serait blessé au bras à la Bérézina]. NOUS MARCHONS TOUJOURS, LE TEMS EST FROID ; LA SANTE DE L’EMPEREUR N’A JAMAIS ETE MEILLEURE [cette dernière phrase figure mot pour mot dans le 28e Bulletin de la Grande Armée, du 11 novembre 1812, et dans le 29e, du 3 décembre]. L’INCONCEVABLE EVENEMENT DE PARIS [LA TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT DU GENERAL MALET] nous a tous fait penser à l’inquiétude où auroit pu être l’impératrice si l’ordre n’eût pas été si promptement rétabli. J’ai trouvé à Smolensk le bon chocolat que nous devons à vos bontés. Agréez, madame la duchesse, avec l’hommage de tous mes sentimens, celui de mon respect... »

CAULAINCOURT (ARMAND-LOUIS-AUGUSTIN DE). Lettre autographe signée [à la maréchale Lannes]. KRASNOÏE, 16 novembre [1812]. Une p. in-4. RARE LETTRE DE RUSSIE. « Madame la duchesse, monsieur votre frère vous aura sûrement tranquilisé lui-même, car M. d’Albignac... m’annonce qu’il est parti pour Wilna [Maurice-François de Castelnau d’Albignac, chef d’état-major de Gouvion-Saint-Cyr en Russie, auquel appartenait le colonel et futur général Louis Guéheneuc, frère de la maréchale, qui serait blessé au bras à la Bérézina]. NOUS MARCHONS TOUJOURS, LE TEMS EST FROID ; LA SANTE DE L’EMPEREUR N’A JAMAIS ETE MEILLEURE [cette dernière phrase figure mot pour mot dans le 28e Bulletin de la Grande Armée, du 11 novembre 1812, et dans le 29e, du 3 décembre]. L’INCONCEVABLE EVENEMENT DE PARIS [LA TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT DU GENERAL MALET] nous a tous fait penser à l’inquiétude où auroit pu être l’impératrice si l’ordre n’eût pas été si promptement rétabli. J’ai trouvé à Smolensk le bon chocolat que nous devons à vos bontés. Agréez, madame la duchesse, avec l’hommage de tous mes sentimens, celui de mon respect... »

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. BONAPARTE (famille) et autour. Ensemble de 4 lettres. — BONAPARTE (Élisa). Lettre signée avec 3 lignes autographes à Jean-Pierre-Louis de Fontanes. [Villa Médicis], Poggio a Caiano [en Toscane], 5 mai 1811. « Mon cher Fontanes, j'envoye à Paris deux députés de mes États de Lucques pour féliciter l'empereur sur la naissance du roi de Rome et je lui recommande de vous vous souvent de ma part. Ce sont M.M. Matteucci et Lucchesini... » Luigi Matteucci était ministre dans le Gouvernement de Lucques, et Girolamo Lucchesini chambellan d'Élisa Bonaparte. Grand-maître de la l'Université impériale, Jean-Pierre Louis Fontanes était un ami intime de cette dernière, qu'il fréquenta assidûment avant qu'elle ne devînt princesse de Lucques et de Piombino puis grande-duchesse de Toscane (une p. in-8). — BONAPARTE (Pauline). Apostille signée, dictée à sa dame de compagnie Jenny de Saluces (s.l., juin 1811, environ 2 pp. in-8, sur papier dont la première page est ornée d'une bordure gaufrée) sur un billet de cette dernière (1/2 p. in-8), le tout adressé à Jean-Paul Louis Michelot, ami intime de la princesse et faisant pour elle fonctions d'intendant à Paris. Recommandations pratiques et dispositions financières. — DAVOUT (Aimée Leclerc, maréchale). Lettre autographe signée à son mari le maréchal Louis-Nicolas Davout. S.l., 28 janvier 1812. Très belle lettre dans laquelle elle relate ses entretiens avec Napoléon Ier qui lui demande de donner un grand bal chez elle alors qu'elle n'en a nulle envie ; elle évoque aussi une soirée de jeu avec l'impératrice Marie-Louise. — DAVOUT (Aimée Leclerc, maréchale). Lettre autographe signée à son mari le maréchal Louis-Nicolas Davout. S.l., 8 mars 1813. Elle relate une anecdote sur leur fils Louis qui, interrogé sur ce qu'il avait lu dans le Journal de Paris a dit « Rurusse font la guerre et empêchent papa de venir. Méchants ! » Elle écrit aussi qu'elle a rencontré la reine Hortense qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps et qu'elle trouve changée.

[DODE DE LA BRUNERIE (Guillaume)]. Ensemble d'environ 30 pièces. 1793-1847. Quelques unes de ces pièces collées à d'autres en marge. Concernant la carrière du maréchal. — Brevet de capitaine signé notamment par le Directeur Étienne-François Le Tourneur et par le ministre de la Guerre Claude-Louis Petiet (1796) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de capitaine de 1ère classe, signée par le général François-Étienne Damas (Le Caire, 1799) ; lettre lui annonçant sa nomination à l'emploi de sous-directeur des fortifications, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (1801) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de chef de bataillon, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (1802) ; brevet confirmatif de chef de bataillon, signé par Napoléon Bonaparte (secrétaire), contresignée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier et par le ministre secrétaire d'État Hugues-Bernard Maret (1803) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de colonel, signée par le ministre de la Guerre Louis-Alexandre Berthier (Schönbrunn en Autriche, 29 décembre 1805) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de général de brigade, signée par le major général de la Grande Armée Louis-Alexandre Berthier (1809) ; 2 lettres lui annonçant sa nomination au grade de général de brigade, signée par le ministre de la Guerre Henry Clarke (1809) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade honorifique de lieutenant-général, signée par le général Pierre-Antoine Dupont de L'Étang en qualité de ministre de la Guerre (24 août 1814) ; brevet de lieutenant-général, signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné par le ministre de la Guerre Nicolas Jean-de-Dieu Soult (31 janvier 1815) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de lieutenant général, autographe signée par Louis-Victor de Blacquetot de Caux (30 avril 1815) ; lettre lui annonçant sa nomination au grade de lieutenant général, signée par le ministre de la Guerre Louis Nicolas Davout (4 mai 1815) ; lettre lui annonçant son élévation à la dignité de maréchal de France (1847) ; extrait de l'ordonnance de Louis-Philippe Ier l'élevant à la dignité de maréchal de France, signé notamment par le directeur au ministère de la Guerre Marie Joseph François Mahérault (1847). — 5 livrets militaires : remplis et signés notamment durant l'expédition d'Égypte (à Alexandrie de juin à octobre 1800), durant la première campagne d'Autriche (à Donauwörth en Bavière le 22 octobre 1805, à Stockerau près de Vienne le 23 novembre 1805, Brünn aujourd'hui Brno en République tchèque près d'Austerlitz le 2 janvier 1806). — États de services, etc.

[DODE DE LA BRUNERIE (Guillaume)]. Ensemble d'une vingtaine de pièces. 1807-1843. Quelques unes de ces pièces collées à d'autres en marge. Concernant les décorations du maréchal Dode de La brunerie. — Ordre de la Légion d'Honneur : lettre lui annonçant que le maréchal Massena a demandé son avancement dans l'Ordre, signée par le général Nicolas Léonard Bagert Beker en qualité de chef de l'état-major général du Ve corps (Prasnitz, actuellement Przasnysz au Nord de Varsovie en Pologne, 1807) ; lettre lui annonçant que Napoléon Ier l'a fait officier (château de Finkenstein, actuellement Kamienec en Pologne, 1807) ; brevet de commandeur signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné entre autres par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1817) ; lettre accompagnant l'envoi de son brevet de commandeur, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1817) ; lettre lui annonçant que le duc d'Angoulême, général en chef de l'armée des Pyrénées, l'a nommé grand-officier, signée par le général Armand Charles Guilleminot en qualité de major-général de cette armée (Madrid, 1823) ; lettre confirmant sa nomination comme grand-officier, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1823) ; brevet de grand officier signé par Louis XVIII (griffe) et contresigné entre autres le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier (1823) ; lettre accompagnant l'envoi de son brevet de grand officier, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand chancelier (1824) ; 2 lettres lui annonçant qu'il a été élevé à la dignité de grand-croix, signée par le maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult en qualité de président du Conseil puis de ministre de la Guerre (1843) ; lettre lui annonçant l'envoi du brevet de grand-croix signée par le maréchal Maurice Gérard en qualité de grand-chancelier (1843). Avec un plan autographe en couleurs par Guillaume Dode de La Brunerie représentant « la disposition des troupes de l'armée des Côtes, au camp de Boulogne, à l'occasion de la distribution des 1700 décorations de la [Légion d'honneur] remises par l'empereur en personne » le 28 thermidor an XII [16 août 1804]. — Ordre de Saint-Louis : lettres de chevalier, document signé par Louis XVIII contresigné par le général Pierre-Antoine Dupont de L'Étang en qualité de ministre de la Guerre (27 juin 1814) ; lettre lui annonçant que le duc d'Angoulême, commandant en chef de l'armée des Pyrénées, l'a nommé commandeur, signée par le général Armand Charles Guilleminot en qualité de major-général de cette armée (1823). — Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière : décret le nommant chevalier, signé par le roi Maximilien Ier de Bavière (1807). — Ordre du mérite militaire de Bavière : lettre lui annonçant que Louis XVIII l'a autorisé à porter le décoration de chevalier, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier de la Légion d'honneur (1823). — Ordre de Charles III d'Espagne : brevet de chevalier grand-croix signé par le roi Ferdinand VII et contresigné par plusieurs personnes (1823) ; lettre lui annonçant que le roi a confirmé l'autorisation provisoire que lui avait accordée le duc d'Angoulême de porter la décoration de chevalier grand-croix, signée par le maréchal Étienne Macdonald en qualité de grand-chancelier de la Légion d'honneur (1824). — Ordre de Saint Alexandre Nevski de Russie : brevet de chevalier signé par le tsar Alexandre Ier (1824, en russe avec traduction jointe) ; lettre lui annonçant que Louis XVIII l'a autorisé à porter la décoration de chevalier (1824).