João Paulo Feliciano (b. 1963) João Paulo Feliciano (n. 1963) "Deface dead "28,5…
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João Paulo Feliciano (b. 1963)

João Paulo Feliciano (n. 1963) "Deface dead "28,5x23 cmEncre sur papier Signé et daté 1994

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João Paulo Feliciano (b. 1963)

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Sergio CAMARGO (1930-1990) Relief, 1964 Bois peint Dédicacé, signé et daté en dessous : pour Chevalier / Très amicalement / Camargo Paris 64. Inscription au feutre en dessous : D. 1995.3.7. 28 x 19 x 13 cm Le certificat d’authenticité de la galerie Raquel Arnaud sera remis à l’acquéreur. PROVENANCE : don de l’artiste à Denys Chevalier (1921-1978) ; succession Denys Chevalier. EXPOSITIONS : La collection Eva et Denys Chevalier, Meudon, musée d’Art et d’Histoire, 1995, n°16 ; dépôt au musée d’Art et d’Histoire de la Ville de Meudon, département du Salon de la Jeune Sculpture. BIBLIOGRAPHIE : La collection Eva et Denys Chevalier, cat. exp., Meudon, musée d’Art et d’Histoire, 1995, n°16, p. 22 (repr.). LITTERATURE EN RAPPORT : Denys Chevalier, « Carmargo », Aujourd’hui : Art et Architecture, Paris, n°46, juillet 1964, p. 71 ; Denys Chevalier, « Camargo’s Art of Lyrical Light », Signals, Londres, n° 5, décembre 1964 - janvier 1965 ; Sculptures récentes de Sergio de Camargo à la Galerie Bellechasse, Paris, cat. exp., Paris, Galerie Bellechasse,1982 ; Ronaldo BRITO, Sergio Camargo, São Paulo : Cosac & Naify Edições, 2000 ; Sergio Camargo : percurso escultórico, cat. exp., Curitiba, Museo Oscar Niemeyer, 2012 ; Mathilde Desvages, Le Salon de la Jeune Sculpture (1949-1978) au temps de Denys Chevalier (1921-1978), thèse de doctorat sous la direction de Paul-Louis Rinuy, université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, soutenue en septembre 2016 ; Mathilde Desvages, Œuvrer pour la sculpture. La collection Denys et Eva Chevalier, Paris, Éditions Mare & Martin, 2024. Né en 1930 à Rio de Janeiro, Sergio de Camargo étudie à l’Académie Altamira à Buenos Aires dans les ateliers d’Emilio Pettoruti et de Lucio Fontana. Un premier voyage à Paris en 1948, puis un séjour en 1952-1953 lui permettent de rencontrer Brancusi, Arp et Laurens, d’assister aux cours du sculpteur Emmanuel Auricoste à la Grande Chaumière, non loin de celui de Zadkine, et de suivre les cours de philosophie de Gaston Bachelard à la Sorbonne, avant de rentrer au Brésil et de voyager aux États-Unis. Il installe son atelier à Paris entre 1961 et 1973. Pendant cette période, il assiste aux cours de sociologie de l’art de Pierre Francastel à la Sorbonne. Profondément marqué par le constructivisme et l’enseignement de Lucio Fontana, Camargo se tourne vers la sculpture abstraite et, en particulier, la taille directe de formes épurées. Après 1973, il retourne définitivement au Brésil et se consacre à son œuvre, proche d’artistes et de critiques d’art. À partir de 1961, il débute une nouvelle série de Reliefs, caractéristiques de son art, réalisés à partir de bois peints en blanc, sur lesquels sont disposés plus ou moins partiellement, en surface, de petits éléments de cylindres peints en blanc qu’il découpe et assemble. Le contraste opérant entre les surfaces brutes du bois et celles organisées et construites au moyen de reliefs cylindriques est accentué par la lumière. Ce dialogue constitue l’un de ses principaux thèmes qu’il ne cessera d’explorer tout au long de sa vie artistique. À Paris, il se rapproche du Groupe de Recherche en Art Visuel – le GRAV, qui compte parmi ses membres François Morellet, Julio Le Parc, et Vera Molnar qui explore les limites entre le champ sculptural et le champ pictural. Il participe à de nombreuses expositions, notamment à la Galerie Denise René et obtient des récompenses successives : en 1964 à la Biennale de Paris, en 1965 à de la Biennale de São Paulo, en 1966 à la Biennale de Venise et en 1968 à la Documenta de Kassel. Notre Relief est dédicacé sous la base « pour Chevalier / Très amicalement / Camargo Paris 64 ». Camargo expose dès 1963 un Relief au Salon de la Jeune Sculpture alors présidé par le critique d’art Denys Chevalier. En 1964, il présente un ensemble de Reliefs pour lesquels il sera récompensé du Grand Prix de Sculpture de la Biennale de Paris. Denys Chevalier publie alors, en juillet 1964, un article dans Aujourd’hui : Art et Architecture : « Dématérialisé, l’art de Camargo n’utilise que des éléments impersonnels. D’où viennent donc, dans ce cas, l’évidence de sa présence et son lyrisme si flagrant ? D’où, sinon de la lumière, qui est, finalement, bien plus que le sable, ou le bois, à la fois son matériau et son outil. […] Une véritable ponctuation anime alors la composition, […]. Dans ses travaux les plus récents Camargo a introduit des plages, comme des zones de silence. Par cette réintervention de l’espace le sculpteur envisage la destruction du plan. » C’est à l’occasion de la parution de cet article que Camargo offre à Denys Chevalier ce Relief daté 64 qui lui est dédicacé, en remerciement pour sa contribution à la revue. L’article est publié en anglais quelques mois plus tard dans la rev

MODEST CUIXART I TÀPIES (Barcelone, 1925 - Palafrugell, Gérone, 2007). Sans titre, 1963. Huile sur toile. Signée et datée au dos. Dimensions : 130 x 97 cm ; 135 x 101 cm (cadre). Comme le souligne la Fondation Juan March, "à partir de 1958, (Cuixart) recourt à son caractéristique dripping d'irisations métalliques sur des fonds sombres qui évolueront vers une sorte de spatialisme. Au début des années 60, la matière et la texture de l'informalisme lyonnais s'hybrident avec le graphisme magique et symbolique de Dau al Set. Sa préoccupation plastique pour la condition humaine fait que son intérêt pour la matière est progressivement remplacé par une irruption intense de l'existentiel". Cuixart étudie d'abord la médecine, mais abandonne rapidement ses études pour se consacrer à la peinture et entre à l'Academia Libre de Pintura de Barcelone. En 1948, il participe à la fondation du groupe Dau al Set, avec Brossa, Ponç, Tàpies et Tharrats, entre autres. Préoccupé par la valeur plastique du signe, son travail présente dès le début une forte parenté avec le surréalisme, ainsi qu'une grande sensibilité au pouvoir expressif de la couleur. Vers 1955, il se plonge dans l'informalisme matériel, ce qui l'amène à utiliser le "grattage" dans des œuvres ayant une certaine saveur orientaliste. En 1959, il remporte le premier prix de la Biennale de São Paulo et expose à la Documenta de Kassel. L'année suivante, il participe à une exposition d'art espagnol d'avant-garde à la Tate Gallery de Londres et au musée Guggenheim de New York. Cuixart introduit le collage dans son œuvre en 1962, ce qui le conduira progressivement vers le pop-art. Enrichi par toutes ces expériences, il revient à la peinture plate, atteignant un réalisme critique très personnel, qui synthétise l'expressionnisme avec une figuration dramatiquement transformée, en valorisant toujours les qualités chromatiques. Dans les années soixante-dix, il expose dans de nombreuses capitales nationales et internationales, telles que Paris, Madrid, São Paulo, Amsterdam, Tokyo, Bâle, Barcelone et Milan, entre autres. Au cours de la décennie suivante, Cuixart libère progressivement sa peinture de ses aspects agressifs pour lui donner un ton plus lyrique. En outre, il participe à une exposition collective au Palais de l'UNESCO à Paris, reçoit la Croix de Saint-Georges de la Généralité de Catalogne et la Croix d'Isabelle la Catholique. En 1988, il organise une exposition anthologique au Japon, dans les villes de Kobe et de Tokyo. Il continue à travailler avec des couleurs et des formes exubérantes, et réincorpore une figuration plus matérielle dans son travail. En 1998, la fondation qui porte son nom a été créée à Palafrugell et, l'année suivante, le ministère de la culture lui a décerné la médaille d'or du mérite des beaux-arts. Il est représenté au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, à la Tate Gallery de Londres, au Museo Nacional de Arte de Cataluña, au Museo de Arte Contemporáneo de Madrid, de Barcelone et de Saint-Étienne (France), le Patio Herreriano de Valladolid, le Museo de Grabado Español Contemporáneo de Marbella, le Museo de Arte de la Universidad de São Paulo, le Museo de Arte Abstracto de Cuenca et le Museo del Ampurdán, entre autres.