Null Deux poissons mordus l'un dans l'autre
Lieu de découverte Formation de Sant…
Description

Deux poissons mordus l'un dans l'autre Lieu de découverte Formation de Santana/Brésil, fossile impressionnant en deux parties avec deux poissons mordus l'un dans l'autre, les différentes écailles sont en partie très visibles, dimensions env. 55 x 15 x 10 cm, poids env. 10,1 kg.

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Deux poissons mordus l'un dans l'autre Lieu de découverte Formation de Santana/Brésil, fossile impressionnant en deux parties avec deux poissons mordus l'un dans l'autre, les différentes écailles sont en partie très visibles, dimensions env. 55 x 15 x 10 cm, poids env. 10,1 kg.

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KOEN VANMECHELEN (Saint-Trond, Belgique, 1965). "Therianthropy", 2018. Sculpture en taxidermie de chat serval, taxidermie d'aile de dinde, verre et acier. Pièce unique . Certificat joint signé par l'artiste. Dimensions : 105 x 115 x 106 cm. Dans sa série Therianthropy, Vanmechelen s'attaque à un métissage artificiel qui montre deux corps hypnotiques enchevêtrés et porteurs de la transparence de la vie. Un hybride né d'accidents dans le temps et élevé dans un nid, formé par le passé. Cette œuvre s'inspire des cabinets de curiosités du XVIe siècle, source d'érudition pour comprendre l'agencement du monde et de la nature, mais aussi espace prestigieux où étaient exposés les trésors les plus précieux du collectionneur. À cette époque, l'imagination est fertile et les cabinets d'objets sont traditionnellement classés selon leur nature. En 2021, la commissaire Els Wuyts sélectionne trois œuvres de Vanmechelen pour l'exposition "A Soft Gentle Breeze", dont Therianthropy, qui forment ensemble ce que l'on appelle le cercle de la vie. Koen Vanmechelen est un artiste conceptuel d'origine belge. Il a commencé sa carrière au début des années 1990. Son travail se concentre sur la diversité bioculturelle. Autour de ce thème, Vanmechelen a également collaboré avec des scientifiques de différentes disciplines. Ces projets transfrontaliers lui ont valu un doctorat honorifique de l'université de Hasselt en 2010 et le Golden Nica Hybrid Art Prix Ars Electronica en 2013.Koen Vanmechelen est surtout connu pour son The Cosmopolitan Chicken Project ou (CCP), un projet artistique unique qu'il a lancé à la fin des années 1990. Ce projet se concentre sur le poulet et, plus précisément, sur le croisement de races nationales de poulets pour les transformer en "poulets cosmopolites". En 2018, la 22e génération de ce projet mondial est née au musée Serlachius en Finlande : le malinois danois, un croisement entre une race finlandaise et le malinois danois (CCP21) qui a éclos à la Biennale danoise un an plus tôt. Les différents poulets cosmopolites portent des gènes provenant de Belgique, de France, d'Angleterre, des États-Unis, d'Allemagne, des Pays-Bas, du Mexique, de Thaïlande, du Brésil, de Turquie, de Cuba, d'Italie, de Russie, de Chine, d'Égypte, du Sénégal, de Slovénie, d'Autriche, d'Indonésie et du Danemark. La diversité bioculturelle et l'interaction entre l'art et la science qui en résulte constituent le thème principal de son travail. Vanmechelen collabore souvent avec des scientifiques et des experts de diverses disciplines, tels que Jean-Jacques Cassiman, Willem Ombelet, Maarten Larmuseau, Rik Pinxten et Marleen Temmerman. Il utilise des technologies innovantes telles que la numérisation 3D, la morphométrie, l'impression 3D et des techniques de visualisation interactives. Son travail est multimédia et va des peintures et dessins expressifs à la photographie, la vidéo, les installations, le travail du verre et les sculptures en bois. Le fil conducteur qui revient souvent est celui de l'œuf et de la poule. Au fil des ans, ces objets sont devenus des symboles reliant des questions scientifiques, politiques, philosophiques et éthiques. Tout au long de sa carrière prolifique, il a participé à des expositions individuelles et collectives à la National Gallery (Londres), au Victoria and Albert Museum (Londres), au Museum Kunstpalast (Düsseldorf), au Muziekgebouw aan 't IJ (Amsterdam), au Macro (Rome), au MAD Museum (NY), au Slot Belvedere (Vienne), au ZKM (Karlsruhe) et au Pushkin Museum (Moscou), parmi d'autres. Outre la Biennale de Venise, son travail a été exposé aux Biennales de Moscou, Dakar, La Havane et Poznan, à l'Exposition universelle de Shanghai 2010, à la Triennale de Guangzhou, à Manifesta 9 et à dOCUMENTA (13).

Statue assise, Baulé, Côte d'Ivoire Bois, tissu, pierre et trois pépites d’or sur le front Hauteur: 47,5 cm Provenance: Collection Patrick Girard, Lyon, acquis ca. 1980 Collection Richard Vinatier, Avignon (inv. n0 607) Célébrée reconnue et élevée au rang d'arts premiers les plus appréciés des occidentaux, la statuaire Baoulé a su conquérir les esthètes du monde entier pour sa symbolique, sa délicatesse de modelé, sa paisibilité dont elle est animée. Parmi les modernistes Vlaminck fut l'un des premiers à y succomber. A sa saisissante « réflexion introspective » (Vogel, Baulé: African Art, Wester Eyes, 1997, p. 28) répond sa rare, remarquable et intrigante posture assise, accentuant sa quiétude et lui conférant une allure méditative. A la surface de cette figure féminine dont la gestuelle est empreinte de délicatesse, apparait une patine crouteuse, et quelques traces de kaolin, permettant de l'identifier à un asie usu. Elle serait la représentation dictée par le devin (le komyienfwé), « d'un génie de la brousse » sous la forme et les traits d'un humain correspondant aux critères iconographiques classique de beauté Baoulé. Intermédiaires avec les forces naturelles et surnaturelles, conçues comme un réceptacle, un lieu de résidence pour les esprits, les asye usu permettaient aux hommes, et au devin lui-même, de les apaiser, de les honorer et de communiquer avec eux. Incarnant l'esprit de la nature, l'art remplissait une fonction supérieure destinée à: « surmonter l'instinct, l'irrationnel, dépasser le désordre du monde pour inscrire dans des plans nets, des contours précis, un équilibre, pour dominer l'impulsivité, immobiliser l'esprit volatile, lui fixer la contrainte d'une mesure, d'une musicalité. [...] Imposer à un être indocile et turbulent une architectonique, une densité, des lignes harmonieuses, doucement incurvées » (Boyer, Baulé, 2008, p. 33-34). Les coiffures élaborées, ici constituée de fines rangées de nattes tressées ainsi que les scarifications raffinées animant le buste et le ventre, et le visage de cette figure féminine assise, elles étaient selon Susan Vogel « signes de la personne civilisée » exprimant le fait que « les énergies autrefois sauvages et destructives travailleront désormais pour le bien de leur hôte humain. » (Du visible à l'invisible, p.237). A la force de la symbolique répond la beauté, plus la statue était belle, plus l'esprit était bienveillant. Ses formes se complètent, se reflètent dans une harmonie parfaite. Les lignes anguleuses; des seins pointus et fins, des genoux et coudes pliés, contrastant savamment avec la douceur de l'ovale du visage, avec la rotondité du ventre exacerbée, sur lequel ses mains sont soigneusement posées suggérant ainsi la fertilité, contribuent au rythme de la composition. Par sa posture assise avec fierté et dynamisme conjugués (les jambes fléchies exprimant une énergie concentrée), par son allure majestueuse et l'exaltation d'une beauté parfaitement maîtrisée, cette statue reflète avec force la démarche des devins komyen les plus puissants qui, pour assoir leurs pouvoirs, commanditaient les sculptures les plus éloquentes. Aborder, admirer, l'art baoulé c'est considérer la culture visuelle particulière et spécifique de cette société. Nian dan, signifiant regarder fixement une oeuvre, est socialement inacceptable, « dans la pratique visuelle des Baoulé le fait de regarder une oeuvre d'art, ou des objets ayant une signification spirituelle est la plupart du temps un privilège et un danger potentiel. » (Susan Vogel, du visible à l'invisible, art et culture visuelle, page 110.) Cette oeuvre par la rareté de la femme représentée assise comme le soulignent, Boyer (in Joubert, 2016, p.136), pour qui seulement 5% des exemplaires sont représentés en position assise, et Bernard de Grunne (In Fischer & Homberger, 2015, p.84) référençant les statues assises à 14% sur 1300 exemplaires résume avec délicatesse la conception esthétique Baoule. Par sa beauté, sa puissance symbolique sacrée, sa rare posture assise sur un tabouret elle unit l'objet sacré à l'objet usuel, deux conceptions Selon la tradition orale, les Akan venus du Ghana auraient introduit l'art de l'orfèvrerie en Côte d'Ivoire au XVIII° siècle. Au coeur de la mythologie akan, les êtres et les objets qui peuplent l'univers sont des créatures d'Odumankaman et de l'homme. Odumankaman a créé des êtres et des objets non matériels et crée des êtres et des objets matériels. Dans le premier groupe, les Akan rangent la parole, les esprits, les génies et l'air. Dans le second, ils mentionnent l'eau, la terre, la pierre, les métaux, les éléments de la flore, les éléments de la faune et les humains. L'artisan de l'Univers a aussi créé des êtres animés et des êtres inanimés. Toutes ces créatures ont vu le jour avant l'homme, et toutes ces créatures sont des