Null Pierre d’aimant armée. Nijni Taguil, Oural. Fin du XVIIIe siècle.
Pavé de m…
Description

Pierre d’aimant armée. Nijni Taguil, Oural. Fin du XVIIIe siècle. Pavé de magnétite (Fe3O4), monté avec une armure en acier doux formant les deux pôles, dans une cage de section ovale en cuivre doré à décor ajouré. Marquage sous la cage sur deux lignes : КАМЕ[НЪ] ВЕ[СОМЪ] 5 ФУ[НТА] / ПОДНИ[МАЕТЪ] ВЕ[СЪ] 20 ФУ[НТА] («La pierre d’un poids de 5 livres soulève un poids de 20 livres»). La pierre d’un poids de 2048 g est donc capable de soulever un poids de 8190 g, soit 4 fois son propre poids. Il est présenté avec une ancre en fer de grande taille (sans doute postérieure). Hauteur avec l’anneau : 19 cm ; 13,5 x 9 cm ; poids total avec l’armure et la cage : 4200 g «Les aimants naturels sont presque toujours munis de deux armatures (appelées également armures) en fer doux, fixées de part et d autre de leur masse constitutive, et maintenues entre elles par des anneaux en laiton ou en bronze (non magnétiques). Ces armatures se terminent, dans leur partie inférieure, par deux talons qui constituent les pôles de noms contraires, nord et sud. Une pièce en fer doux que l’on nomme le «contact», ou encore le «portant», posée sur les deux talons, subit l’influence concordante des deux armatures. L’ensemble réagit sur les courants particulaires de l’aimant naturel, et les oriente avec plus de force, accroissant ainsi la puissance magnétique. Sans armature, les aimants naturels sont très faibles. Une fois armés, ils deviennent capables de porter des poids qui augmentent progressivement, jusqu’à une certaine limite». (Site de l’École Polytechnique). Akinfy Nikititch Demidov aurait commencé la collection des pierres d’aimant avec cet exemplaire. Ses contemporains auraient vu chez lui une pierre d’aimant de 14 livres (5,7 kg environ) soulevant un canon d’un poud (16,38 kg), donc avec un rapport de 2,87. Dans l›inventaire des biens de A. Demidov à sa mort, figurent 74 aimants de différentes tailles. Le plus grand est le fameux Stufe de Nijni Tagil : il soutient un poids d’environ 50 kg depuis près de 300 ans. Le musée de Nijni-Taguil en conserve trois exemplaires. Le Musée Historique d’État (ГИМ) en possède une collection d’au moins 18 pièces figurant dans le catalogue «Мелный век России» (Le siècle du cuivre en Russie) de 2004. Le N° 320 est très proche de l’exemplaire présenté, daté de la seconde moitié du XVIIIe siècle, sans plus de précision, mais sa forme ovale, est caractérisée comme inhabituelle. Tous les autres exemplaires visibles sont des pavés droits ou à angle coupés.

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Pierre d’aimant armée. Nijni Taguil, Oural. Fin du XVIIIe siècle. Pavé de magnétite (Fe3O4), monté avec une armure en acier doux formant les deux pôles, dans une cage de section ovale en cuivre doré à décor ajouré. Marquage sous la cage sur deux lignes : КАМЕ[НЪ] ВЕ[СОМЪ] 5 ФУ[НТА] / ПОДНИ[МАЕТЪ] ВЕ[СЪ] 20 ФУ[НТА] («La pierre d’un poids de 5 livres soulève un poids de 20 livres»). La pierre d’un poids de 2048 g est donc capable de soulever un poids de 8190 g, soit 4 fois son propre poids. Il est présenté avec une ancre en fer de grande taille (sans doute postérieure). Hauteur avec l’anneau : 19 cm ; 13,5 x 9 cm ; poids total avec l’armure et la cage : 4200 g «Les aimants naturels sont presque toujours munis de deux armatures (appelées également armures) en fer doux, fixées de part et d autre de leur masse constitutive, et maintenues entre elles par des anneaux en laiton ou en bronze (non magnétiques). Ces armatures se terminent, dans leur partie inférieure, par deux talons qui constituent les pôles de noms contraires, nord et sud. Une pièce en fer doux que l’on nomme le «contact», ou encore le «portant», posée sur les deux talons, subit l’influence concordante des deux armatures. L’ensemble réagit sur les courants particulaires de l’aimant naturel, et les oriente avec plus de force, accroissant ainsi la puissance magnétique. Sans armature, les aimants naturels sont très faibles. Une fois armés, ils deviennent capables de porter des poids qui augmentent progressivement, jusqu’à une certaine limite». (Site de l’École Polytechnique). Akinfy Nikititch Demidov aurait commencé la collection des pierres d’aimant avec cet exemplaire. Ses contemporains auraient vu chez lui une pierre d’aimant de 14 livres (5,7 kg environ) soulevant un canon d’un poud (16,38 kg), donc avec un rapport de 2,87. Dans l›inventaire des biens de A. Demidov à sa mort, figurent 74 aimants de différentes tailles. Le plus grand est le fameux Stufe de Nijni Tagil : il soutient un poids d’environ 50 kg depuis près de 300 ans. Le musée de Nijni-Taguil en conserve trois exemplaires. Le Musée Historique d’État (ГИМ) en possède une collection d’au moins 18 pièces figurant dans le catalogue «Мелный век России» (Le siècle du cuivre en Russie) de 2004. Le N° 320 est très proche de l’exemplaire présenté, daté de la seconde moitié du XVIIIe siècle, sans plus de précision, mais sa forme ovale, est caractérisée comme inhabituelle. Tous les autres exemplaires visibles sont des pavés droits ou à angle coupés.

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