Null MENNECY
Paire de petits vases en porcelaine de Mennecy
A décor d'oiseaux , …
Description

MENNECY Paire de petits vases en porcelaine de Mennecy A décor d'oiseaux , de fleurs et de fruits Époque XVIIIème siècle Marqué "D.V. Duché de Villeroy" Hauteur : 17 cm. Petit éclat au talon

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MENNECY Paire de petits vases en porcelaine de Mennecy A décor d'oiseaux , de fleurs et de fruits Époque XVIIIème siècle Marqué "D.V. Duché de Villeroy" Hauteur : 17 cm. Petit éclat au talon

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PAIRE DE VASES balustre à col étroit en porcelaine, surdécorés d’une résille géométrique sur fond jaune pâle imitant le céladon craquelé de la Chine et de deux bandeaux festonnés en relief de couleur capucin. Prises latérales en forme de masques cornus d’Oni, un anneau dans la bouche. Riche monture néoclassique en bronze ciselé et doré: le couvercle solidaire est sommé d’une pomme de pin et orné de réserves frettées, rosaces et rais de cœur. Les anses à angles droits sont décorées de draperies, acanthes et chutes de laurier. Base ronde à frise d’entrelacs. XIXe siècle ? H. 41 cm PROVENANCE : château de l’Est de la France, de transmission familiale, depuis le XIXe siècle. Cette paire de vases montés est stylistiquement comparable à un ensemble de vases de forme identique surdécorés en Europe de deux types de décors (craquelé ou caillouté) et ornés de quatre modèles différents de montures de bronze doré : – une paire se trouve au château de Chantilly, acquise par le duc d’Aumale vers 1860-1870 (même modèle) ; – une paire (à décor caillouté) au musée Nissim de Camondo provenant de la vente Erich Goldsmidt-Rothschild, 25 mars 1931, n°204 (précédemment vente Doucet, 8 juin 1912, n°216) ; – une paire de l’ancienne collection Lehmann (Paris, 1925, n° 232) puis Guiraud se trouvait à la Galerie Fabre (P. Devinoy et G. Janneau, Le meuble léger en France, Paris 1952, fig. 52) (avec des anses serpent) ; – une paire, vente Galliéra, succession Murat, 2 mars 1961, n°72 (avec des anses sinueuses feuillagées) ; – une paire, collection Jules Strauss, 7 mars 1961 (avec des anses à crosses feuillagées et mascarons de faunes) ; – un vase seul, Paris, 13 octobre 1997, puis Galerie Perrin (P. Kjellberg, Objets montés, Paris 2000, p. 136) (même modèle) ; – une paire, Sotheby’s Monaco, 11 décembre 1999, n° 102 (même modèle) - un vase seul, Paris, Maigret, 2 décembre 2011, n° 122 (même modèle) ; – une paire, Paris, Aguttes, 11 juin 2012, n° 102 (même modèle). Tantôt présentés comme porcelaine de Chine (collection Goldsmidt, Strauss, Murat, Sotheby’s 1999), tantôt comme porcelaine tendre de Chantilly (Doucet 1912, musée Camondo, catalogue de 1998 n° 612, Galerie Perrin), l’origine est incertaine. Un historien d’art pensait même reconnaître dans les vases de Camondo ceux décrits en 1764 dans l’inventaire après décès de la marquise de Pompadour (n° 239) dans le grand salon de l’hôtel d’Evreux (actuel Elysée). L’auteur de cet inventaire, Pierre Rémy, spécialiste en porcelaine, ne l’avait pas identifié. Le surdécor européen craquelé ou caillouté sur fond jaune pâle est français et, par analogie avec un « cabaret » en porcelaine de Mennecy conservé au musée de Sèvres, il a été suggéré que l’ensemble des vases aurait été décoré simultanément dans les années 1760, soit à Mennecy, soit par un décorateur issu de cette manufacture. De nombreuses incertitudes restent à lever avant de pouvoir écrire l’histoire définitive de ces très beaux vases.