Null André WILLEQUET.
«Conversation avec Serge Goyens de Heusch» S.L., Édition T…
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André WILLEQUET. «Conversation avec Serge Goyens de Heusch» S.l., Édition Tandem, 1994. Petit in-8 (18 x 11,5), broché, couv. rempliée. Un des 40 exemplaires illustré d’une eau-forte originale de Willequet (19/40).

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André WILLEQUET. «Conversation avec Serge Goyens de Heusch» S.l., Édition Tandem, 1994. Petit in-8 (18 x 11,5), broché, couv. rempliée. Un des 40 exemplaires illustré d’une eau-forte originale de Willequet (19/40).

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Réunion de 3 ouvrages 18ème sur la persécution des protestants sous la monarchie absolue: 1. [COURT DE GÉBELIN (Antoine)]: Les Toulousaines ou lettres historiques et apologétiques en faveur de la religion réformée, & de divers protestans condamnés dans ces derniers tems par le Parlement de Toulouse, ou dans le Haut Languedoc. Edimbourg [Lausanne], 1763. Un volume. 9,5 par 15,5 cm. (8)-444 pages. Cartonnage rouge de l'époque, étiquette de titre manuscrite sur le haut du dos. Petits frottements divers, inscriptions manuscrites sur le plat inférieur. Etat intérieur correct. 2e édition, parue la même année que l'originale. Réro 3129234 : "Seconde édition, avec suppression et modification de quelques passages." Fils d'Antoine Court, rénovateur des Églises réformées de France, Court de Gébelin est né à Genève en février 1719. "Ces lettres, au nombre de 30, contiennent beaucoup de détails sur les procès de Calas et sur celui de Rochette, recueillis pendant un voyage que Court fit dans le midi, avant de s'établir à Paris." (Haag). 2. GILBERT DE VOISINS (Pierre): Mémoires sur les moyens de donner aux protestans un état civil en France. Composé de l'ordre du Roi Louis XV. S.l., 1787. Un volume. 12,5 par 19,5 cm. (4)-143 pages. Plein veau de l'époque, dos lisse orné, pièce de titre grenat. Coiffe supérieure arasée, petite épidermure sans gravité sur le 2ème plat, sinon très bon état de l'exemplaire (rousseurs sur les 3 derniers feuillets). On joint une lettre autographe de remerciements (voeux) du petit-fils, éditeur du mémoire. Edition originale. Conlon 87 : 1934 ; J. Poujol, Aux sources de l'Edit de 1787, une étude bibliographique. Société d'histoire du protestantisme ; I.N.E.D. n° 2030. Très important mémoire commandé par Louis XV, proposant de donner un état civil aux protestants, vingt ans avant l'Edit de tolérance. Pierre Gilbert de Voisins (1684-1769), avocat général au Parlement de Paris, conseiller d'Etat, fut un praticien exemplaire et un magistrat fidèle au Roi. "Trouver un moyen terme qui, tout en maintenant l'interdiction publique de la religion réformée, accorderait aux protestants et la liberté de conscience et le moyen de bénéficier de l'état civil. Ce projet porte sur les actes privés et domestiques de leur religion, le baptême et l'éducation de leurs enfants, et leur mariage." (I.N.E.D.). 3. Les Voeux d'un Patriote. Amsterdam, 1788. Un volume. 12 par 19,5 cm. 16-282 pages. Cartonnage bradel moderne. Le faux-titre manque. Très bon état de l'exemplaire. 9e édition (E.O. : 1689). Kappler, Biblio. de Jurieu p. 427 ; Bourgeois et André, S.H.F. 3084. Ouvrage faussement attribué à Jurieu. Il est probablement de Michel Le Vassor. "Pamphlet célèbre attribué à Jurieu ou, mieux, à l'historien Michel Levassor. Il se compose de quinze mémoires, composés du 10 août 1689 au 15 septembre 1690. Les trois premiers traitent de l'oppression et de la tyrannie sous lesquelles gémissent tous les ordres de la France, et de la misère à laquelle ils sont réduits par le despotisme. Les deux suivants exposent comment la cour de France a établi son pouvoir absolu et ses abus. Puis, dans les mémoires 6-8, l'auteur soutient que la couronne était élective et la loi salique sans valeur, que les états généraux sont les dépositaires du pouvoir et supérieurs au roi, que le Parlement a été créé pour représenter ces états et mettre un frein à la cour. Les mémoires 9 et 10 parlent du grand conseil, des maires du palais, du connétable, des pairs, ducs, comtes, etc., qui étaient autrefois indépendants et sont aujourd'hui esclaves. L'auteur montre (n° 11) que la France n'avait, au début, ni troupes réglées ni impôts, et examine enfin longuement (n° 12 à 15) comment on pourrait ramener la monarchie à son ancien état. Il s'agit, en somme, d'un réquisitoire contre l'absolutisme auquel l'écrivain oppose le droit des peuples. Edition parue en 1788….