Null Ferdinand Loyen DU PUIGAUDEAU (1864-1930) "Bretonnes aux lampions", Huile s…
Description

Ferdinand Loyen DU PUIGAUDEAU (1864-1930) "Bretonnes aux lampions", Huile sur toile marouflée sur carton, signée au dos, 26 x 17,5 cm PROVENANCE : Collection privée, France BIBLIOGRAPHIE : Antoine Laurentin, "Catalogue raisonné de uvre peint de Ferdinand du Puigaudeau", Tome II, Paris, 2023, p.80 N°II-50 reproduit en couleurs « Ferdinand Loyen du Puigaudeau apparaît dans l’histoire de l’école de Pont-Aven comme le seul, avec Charles Laval, à nouer des relations cordiales avec Paul Gauguin en 1886, jusqu’à lui venir en aide. Indépendant et non obligé de vendre grâce à sa famille, ce nantais autodidacte entame une carrière, trouvant un style oscillant entre l’impressionnisme, parfois proche du pointillisme, et le synthétisme pontavénien avec des compositions plus structurées. En février 1895, il revient à Pont-Aven, s’installant avec son épouse et sa fille qui vient de naître dans le nouvel hôtel Gloanec. Durant ce séjour de trois années, il est le témoin des festivités organisées dans le village pour le 14 juillet, pour le pardon paroissial, pour celui de la chapelle Notre-Dame de Trémalo et pour d’autres manifestations. Il trouve ainsi une gamme de thèmes où il révèle son intérêt pour la représentation de scènes nocturnes. Il fait preuve d’une grande originalité en peignant des vues de fêtes foraines, des manèges, des baraques abritant une lanterne magique ou un « panorama », des défilés aux lampions, des processions de nuit ou des feux d’artifice. Le cortège des fillettes et jeunes filles portant des lampions et courant dans les rues du village au milieu de la fête est l’un des thèmes auquel il se consacre volontiers, avec des études et variantes. Puigaudeau traduit l’effet de mouvement par les attitudes des personnages qui s’avancent vers le spectateur, jouant sur le jeu des bras, le rythme des quatre lampions et les effets de lumière sur les visages et sur les mains. qui se détachent sur un premier-plan uniforme presque vertical. À l’arrière, il traduit l’atmosphère générale de la fête avec la foule qui se presse et les innombrables lampions accrochés dans les frondaisons des arbres. Avec virtuosité, Puigaudeau relie et anime ces deux parties par le blanc-bleuté des coiffes et collerettes et les couleurs des lampions qui se font écho. Dans sa recherche de rythme coloré, il va même jusqu’à peindre en vert une collerette ! Cette étude très enlevée est préparatoire à une oeuvre monumentale, - elle fera 160 cm de haut par 110 de large -, commandée par le comte Amédée Aubert de Vincelles pour la décoration de son château de Penanrun à Trégunc en 1896 ». André Cariou

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Ferdinand Loyen DU PUIGAUDEAU (1864-1930) "Bretonnes aux lampions", Huile sur toile marouflée sur carton, signée au dos, 26 x 17,5 cm PROVENANCE : Collection privée, France BIBLIOGRAPHIE : Antoine Laurentin, "Catalogue raisonné de uvre peint de Ferdinand du Puigaudeau", Tome II, Paris, 2023, p.80 N°II-50 reproduit en couleurs « Ferdinand Loyen du Puigaudeau apparaît dans l’histoire de l’école de Pont-Aven comme le seul, avec Charles Laval, à nouer des relations cordiales avec Paul Gauguin en 1886, jusqu’à lui venir en aide. Indépendant et non obligé de vendre grâce à sa famille, ce nantais autodidacte entame une carrière, trouvant un style oscillant entre l’impressionnisme, parfois proche du pointillisme, et le synthétisme pontavénien avec des compositions plus structurées. En février 1895, il revient à Pont-Aven, s’installant avec son épouse et sa fille qui vient de naître dans le nouvel hôtel Gloanec. Durant ce séjour de trois années, il est le témoin des festivités organisées dans le village pour le 14 juillet, pour le pardon paroissial, pour celui de la chapelle Notre-Dame de Trémalo et pour d’autres manifestations. Il trouve ainsi une gamme de thèmes où il révèle son intérêt pour la représentation de scènes nocturnes. Il fait preuve d’une grande originalité en peignant des vues de fêtes foraines, des manèges, des baraques abritant une lanterne magique ou un « panorama », des défilés aux lampions, des processions de nuit ou des feux d’artifice. Le cortège des fillettes et jeunes filles portant des lampions et courant dans les rues du village au milieu de la fête est l’un des thèmes auquel il se consacre volontiers, avec des études et variantes. Puigaudeau traduit l’effet de mouvement par les attitudes des personnages qui s’avancent vers le spectateur, jouant sur le jeu des bras, le rythme des quatre lampions et les effets de lumière sur les visages et sur les mains. qui se détachent sur un premier-plan uniforme presque vertical. À l’arrière, il traduit l’atmosphère générale de la fête avec la foule qui se presse et les innombrables lampions accrochés dans les frondaisons des arbres. Avec virtuosité, Puigaudeau relie et anime ces deux parties par le blanc-bleuté des coiffes et collerettes et les couleurs des lampions qui se font écho. Dans sa recherche de rythme coloré, il va même jusqu’à peindre en vert une collerette ! Cette étude très enlevée est préparatoire à une oeuvre monumentale, - elle fera 160 cm de haut par 110 de large -, commandée par le comte Amédée Aubert de Vincelles pour la décoration de son château de Penanrun à Trégunc en 1896 ». André Cariou

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