Null Honoré de Balzac, Lettre autographe signée.
[avant le 22 avril 1843], 1p in…
Description

Honoré de Balzac, Lettre autographe signée. [avant le 22 avril 1843], 1p in-8, adresse autographe. A Prosper Valmore (1793-1881) : «Mon cher monsieur Valmore, Je désirerais avoir, en payant bien entendu, une des loges des 1res qui sont en côté et pour 2 ou 3 personnes, pour Lucrèce. Je compte sur votre obligeance pour envoyer prendre l'argent chez M. Hetzel, en envoyant le coupon, 33, rue de Seine, à mon nom. Mille affectueux compliments de Balzac.» François Prosper Lanchantin, dit Valmore, avait épousé en 1817 Marceline Desbprdes-Valmore dont Balzac avait fait la connaissance dès 1833. Prosper Valmore, après une carrière assez médiocre en tant qu'acteur, était devenu gérant du Théâtre de l'Odéon en 1841. C'est à l'Odéon que fut créée la pièce Lucrèce de Ponsard. Balzac attendit jusqu'au 11 mai pour communiquer ses impressions à Mme Hanska: «J'ai vu Lucrèce! Quelle mystification faite aux Parisiens. C'est un pastiche de Chénier, comme trente poètes de second ordre actuels eussent pu le mieux faire. Et, quant à la pièce, il n'y a rien de plus enfant, de plus nul, de plus tragédie de collège! […] Dans cinq ans on ne saura pas ce que c'est que Ponsard. Hugo a bien mérité par ses sottises que Dieu lui envoyât un Ponsard pour rival! Ah! si vous saviez comme Lucrèce est chose ennuyeuse!» (LHB I, p. 681-682). Manques de papier au feuillet avec l'adresse. (Correspondance, II, n°43-53).

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Honoré de Balzac, Lettre autographe signée. [avant le 22 avril 1843], 1p in-8, adresse autographe. A Prosper Valmore (1793-1881) : «Mon cher monsieur Valmore, Je désirerais avoir, en payant bien entendu, une des loges des 1res qui sont en côté et pour 2 ou 3 personnes, pour Lucrèce. Je compte sur votre obligeance pour envoyer prendre l'argent chez M. Hetzel, en envoyant le coupon, 33, rue de Seine, à mon nom. Mille affectueux compliments de Balzac.» François Prosper Lanchantin, dit Valmore, avait épousé en 1817 Marceline Desbprdes-Valmore dont Balzac avait fait la connaissance dès 1833. Prosper Valmore, après une carrière assez médiocre en tant qu'acteur, était devenu gérant du Théâtre de l'Odéon en 1841. C'est à l'Odéon que fut créée la pièce Lucrèce de Ponsard. Balzac attendit jusqu'au 11 mai pour communiquer ses impressions à Mme Hanska: «J'ai vu Lucrèce! Quelle mystification faite aux Parisiens. C'est un pastiche de Chénier, comme trente poètes de second ordre actuels eussent pu le mieux faire. Et, quant à la pièce, il n'y a rien de plus enfant, de plus nul, de plus tragédie de collège! […] Dans cinq ans on ne saura pas ce que c'est que Ponsard. Hugo a bien mérité par ses sottises que Dieu lui envoyât un Ponsard pour rival! Ah! si vous saviez comme Lucrèce est chose ennuyeuse!» (LHB I, p. 681-682). Manques de papier au feuillet avec l'adresse. (Correspondance, II, n°43-53).

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