Null Louis Philippe Crépin
(Paris 1772-Paris 1851)
Paysages fluviaux animés par …
Description

Louis Philippe Crépin (Paris 1772-Paris 1851) Paysages fluviaux animés par des pêcheurs paire d'huiles sur toile ovale 19x25 cm Louis Philippe Crépin fut le peintre officiel du ministère de la Marine et un peintre apprécié de Napoléon Bonaparte, qui lui commanda un important tableau pour le palais des Tuilleries. Dans la lignée du maître Joseph Vernet, il se spécialise dans la réalisation de toiles représentant les ports français. Nos deux toiles appartiennent cependant à un second courant productif, peut-être plus intéressant et plus intime, que Crépin a cultivé tout au long de sa vie : le paysage arcadien-romain, appris auprès de son autre grand maître spirituel, Hubert Robert. Les deux ovales représentent une campagne placide, où coule une rivière animée par des bergers désireux de l'observer. En guise de toile de fond architecturale, des arbres imposants se détachent sur un ciel clair et semblent dominer les personnages, présageant presque d'un goût romantique pour les données naturalistes. Les références, outre Hubert Robert déjà cité, ne peuvent être trouvées que dans la grande tradition du XVIIe siècle de Claude Lorrain, Nicolas Poussin et Gaspar Dughet, sans oublier l'influence du plein air du contemporain Pierre Henri de Valenciennes.

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Louis Philippe Crépin (Paris 1772-Paris 1851) Paysages fluviaux animés par des pêcheurs paire d'huiles sur toile ovale 19x25 cm Louis Philippe Crépin fut le peintre officiel du ministère de la Marine et un peintre apprécié de Napoléon Bonaparte, qui lui commanda un important tableau pour le palais des Tuilleries. Dans la lignée du maître Joseph Vernet, il se spécialise dans la réalisation de toiles représentant les ports français. Nos deux toiles appartiennent cependant à un second courant productif, peut-être plus intéressant et plus intime, que Crépin a cultivé tout au long de sa vie : le paysage arcadien-romain, appris auprès de son autre grand maître spirituel, Hubert Robert. Les deux ovales représentent une campagne placide, où coule une rivière animée par des bergers désireux de l'observer. En guise de toile de fond architecturale, des arbres imposants se détachent sur un ciel clair et semblent dominer les personnages, présageant presque d'un goût romantique pour les données naturalistes. Les références, outre Hubert Robert déjà cité, ne peuvent être trouvées que dans la grande tradition du XVIIe siècle de Claude Lorrain, Nicolas Poussin et Gaspar Dughet, sans oublier l'influence du plein air du contemporain Pierre Henri de Valenciennes.

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