Description
Nicolas KALMAKOFF (1873-1955) Nicolas KALMAKOV ( 1873-1955) Etrange portrait, fond lie de vin Huile sur panneau monogrammé et daté 1938 à gauche 37 x 30 cm Traces de frottement Une jeune femme d'une rare beauté dont le sourire s'embellit d'une délicate fossette ; le regard aux yeux d'ombre est doux, la bouche fine et rouge découvre une rangée de dents blanches, le port de cou est élégant. Le peintre ne descend pas plus bas que les épaule, blanches et nues. L'indéfinissable chevelure d'or aux boucles et entrelacs minutieusement ordonnés, soulignés d'un sinueux ruban de velours émeraude, remonte à des temps anciens tel un casque antique du plus bel effet. Ce modèle mystérieux et attirant se détache sur un fond savamment dégradé, lie de vin. Rouge, vert, or, et cette délicieuse carnation…approchons nous de cet être de rêve ; le sourire est maintenant plus figé qu'il ne nous semblait, froid en fait plus que tendre, mécanique ; ce regard qui nous semblait clair est étrange comme si indifférent, il regardait à l'intérieur de lui-même. La féminité exagérée du personnage crée un léger malaise et à y voir de plus près c'est d'un éphèbe travesti, tout droit sorti de son vénéneux satyricon, que Kalmakoff nous gratifie. Provenance : Collection Georges Martin du Nord
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Nicolas KALMAKOFF (1873-1955) Nicolas KALMAKOV ( 1873-1955) Etrange portrait, fond lie de vin Huile sur panneau monogrammé et daté 1938 à gauche 37 x 30 cm Traces de frottement Une jeune femme d'une rare beauté dont le sourire s'embellit d'une délicate fossette ; le regard aux yeux d'ombre est doux, la bouche fine et rouge découvre une rangée de dents blanches, le port de cou est élégant. Le peintre ne descend pas plus bas que les épaule, blanches et nues. L'indéfinissable chevelure d'or aux boucles et entrelacs minutieusement ordonnés, soulignés d'un sinueux ruban de velours émeraude, remonte à des temps anciens tel un casque antique du plus bel effet. Ce modèle mystérieux et attirant se détache sur un fond savamment dégradé, lie de vin. Rouge, vert, or, et cette délicieuse carnation…approchons nous de cet être de rêve ; le sourire est maintenant plus figé qu'il ne nous semblait, froid en fait plus que tendre, mécanique ; ce regard qui nous semblait clair est étrange comme si indifférent, il regardait à l'intérieur de lui-même. La féminité exagérée du personnage crée un léger malaise et à y voir de plus près c'est d'un éphèbe travesti, tout droit sorti de son vénéneux satyricon, que Kalmakoff nous gratifie. Provenance : Collection Georges Martin du Nord
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