Null "[Testament de l'art chimique universel] Raymundi Lulli Doctissimi et Celeb…
Description

"[Testament de l'art chimique universel] Raymundi Lulli Doctissimi et Celeberrimi Philosophi Testamentum, duobus libris Universam Artem Chymicam Complectens Antehac Nunquam Excusum - Item Eiusdem Compendium Animae Transmutationis metallorum, absolutum iam & perfectum Imprimé à Cologne en 1566 chez Johan Byrckmann Coloniae Agrippinae Apud Ioannem Byrckmannum, 1566 - Rarissime traité d'alchimie paru de manière apocryphe sous le nom de Lull Ramon ou Raymond Lulle, écrivain mystique originaire de Majorque qui méprisait l'alchimie. Il est fort probable que cet ouvrage ne puisse pas lui être attribué, il s'agit de l'édition originale de la plus importante œuvre alchimique, parmi les quelques ouvrages alchimiques parus à partir du 14ème siècle sous ce nom. Reliure en plein vélin d'époque, dos lisse titre à l'encre noire, petit manque en queue et frottements aux coupes avec petits manques de peau. Plusieurs figures en bois gravés dans le texte, marges un peu rognées, quelques pages salies sans gravité. Certains exemplaires possèdent en plus des figures dans le texte, deux planches gravées dépliantes, elles manquent à notre exemplaire. Texte en latin. C'est le plus ancien traité pseudo-lullien d'alchimie, il daterait de 1332. C'est dans cet ouvrage qu'est rassemblé le plus grand nombre des connaissances et les principales théories alchimiques de l'époque. Il contient des connaissances très poussées en pharmacologie. Les règles qu'il énonce sont parfois énigmatiques, notamment lorsqu'il s'agit ""d'anoblir"" les métaux - c'est-à-dire de les transmuter en or. L'auteur emploie souvent des termes solennels - la ""quintessence"" du vin pour désigner l'alcool - tout en décrivant les vertus de celui-ci. Le texte énonce la notion nouvelle de ""médecine universelle"", tant pour les pierres (transmutation) que pour la santé des hommes. L'ensemble de l'ouvrage reste un témoignage important sur les recherches alchimiques du Moyen Âge. Enfin rappelons que Lulle fut un élève probable d'Arnaud de Villeneuve. La plupart des grandes bibliothèques ou collections alchimiques ne possèdent pas d'édition du Testamentum. Zeitlinger nous dit à propos de cette oeuvre: ""Perhaps the author's most important alchemical work, and according to Prof. E. v. Meyer, one of the few genuine works of the many attributed to him."". ¶ Duveen p.369 - Ferguson II/54 (pas dans la Young collection) - Pas dans Caillet, ni Dorbon (n°2795 réimpression de 1573 ""rarissime""), ni Guaïta, ni dans la Mellon Collection, ni dans la collection Verginelli, ni dans le cat. Alchimie de Nourry (1927) In-12, 241pp + index."

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"[Testament de l'art chimique universel] Raymundi Lulli Doctissimi et Celeberrimi Philosophi Testamentum, duobus libris Universam Artem Chymicam Complectens Antehac Nunquam Excusum - Item Eiusdem Compendium Animae Transmutationis metallorum, absolutum iam & perfectum Imprimé à Cologne en 1566 chez Johan Byrckmann Coloniae Agrippinae Apud Ioannem Byrckmannum, 1566 - Rarissime traité d'alchimie paru de manière apocryphe sous le nom de Lull Ramon ou Raymond Lulle, écrivain mystique originaire de Majorque qui méprisait l'alchimie. Il est fort probable que cet ouvrage ne puisse pas lui être attribué, il s'agit de l'édition originale de la plus importante œuvre alchimique, parmi les quelques ouvrages alchimiques parus à partir du 14ème siècle sous ce nom. Reliure en plein vélin d'époque, dos lisse titre à l'encre noire, petit manque en queue et frottements aux coupes avec petits manques de peau. Plusieurs figures en bois gravés dans le texte, marges un peu rognées, quelques pages salies sans gravité. Certains exemplaires possèdent en plus des figures dans le texte, deux planches gravées dépliantes, elles manquent à notre exemplaire. Texte en latin. C'est le plus ancien traité pseudo-lullien d'alchimie, il daterait de 1332. C'est dans cet ouvrage qu'est rassemblé le plus grand nombre des connaissances et les principales théories alchimiques de l'époque. Il contient des connaissances très poussées en pharmacologie. Les règles qu'il énonce sont parfois énigmatiques, notamment lorsqu'il s'agit ""d'anoblir"" les métaux - c'est-à-dire de les transmuter en or. L'auteur emploie souvent des termes solennels - la ""quintessence"" du vin pour désigner l'alcool - tout en décrivant les vertus de celui-ci. Le texte énonce la notion nouvelle de ""médecine universelle"", tant pour les pierres (transmutation) que pour la santé des hommes. L'ensemble de l'ouvrage reste un témoignage important sur les recherches alchimiques du Moyen Âge. Enfin rappelons que Lulle fut un élève probable d'Arnaud de Villeneuve. La plupart des grandes bibliothèques ou collections alchimiques ne possèdent pas d'édition du Testamentum. Zeitlinger nous dit à propos de cette oeuvre: ""Perhaps the author's most important alchemical work, and according to Prof. E. v. Meyer, one of the few genuine works of the many attributed to him."". ¶ Duveen p.369 - Ferguson II/54 (pas dans la Young collection) - Pas dans Caillet, ni Dorbon (n°2795 réimpression de 1573 ""rarissime""), ni Guaïta, ni dans la Mellon Collection, ni dans la collection Verginelli, ni dans le cat. Alchimie de Nourry (1927) In-12, 241pp + index."

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