Null GILET BALLON DE GONESSE, en toile de jouy (coton) vert sur fond blanc cassé…
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GILET BALLON DE GONESSE, en toile de jouy (coton) vert sur fond blanc cassé, doublure en ivoire. Taille XS. Histoire du Gilet Ballon de Gonesse – Document de 1784 En 1782, un fabricant de papier d’Annonay, Joseph Mongolfier, fit monter jusqu’à la hauteur de 12 mètres un ballon construit en taffetas de Lyon dont il avait échauffé l’intérieur au moyen de la combustion de papier. C’est le physicien Charles qui, l’année suivante, propose de substituer l’air chaud et raréfié par de l’hydrogène. Dès lors, la navigation devient possible. Deux épisodes différents concernant des expériences aérostatiques sont représentés sur ce gilet : Le 27 août 1783 : un ballon non monté, globe sphérique en soie verni au caoutchouc de 12 pieds et 2 pouces de diamètre, construit par les frères Robert et gonflé à l’hydrogène, procédé de Jacques Charles, physicien, s’élève pour la première fois du Champ de Mars devant une foule immense. Prenant la direction du nord, il s’abat au milieu du bourg de Gonesse, près de l’église Saint Pierre, où il terrorise les habitants qui le détruisent à coups de fourche, de fusil et de pierre. Le 1er décembre 1783 : Jacques Charles et Nicolas Robert, dans leur machine aérostatique, partent des tuileries à 13h45 et se posent à 15h45 dans la prairie de Nesles, entre Nesles et Hédouville, à 9 lieues de Paris. Le procès-verbal est rédigé dans l’aérostat par M. Charles et signé par M. Charles, M. Robert, Jean Burgaet curé de Nesles, Charles Philippet curé de Frenoi et Thomas Hutin curé d’Hédouville. M. le duc de Chartres et M. de Fitz-James sont arrivés un quart d’heure après et ont honoré ce procès de leurs signatures. A 16h15, M. Charles remonte dans la machine et continue seul sa route, environ une lieue un quart. Il descend dans les friches. Le soir, il se rend chez Sir Josias Farrer qui avait suivi le ballon, à cheval.

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GILET BALLON DE GONESSE, en toile de jouy (coton) vert sur fond blanc cassé, doublure en ivoire. Taille XS. Histoire du Gilet Ballon de Gonesse – Document de 1784 En 1782, un fabricant de papier d’Annonay, Joseph Mongolfier, fit monter jusqu’à la hauteur de 12 mètres un ballon construit en taffetas de Lyon dont il avait échauffé l’intérieur au moyen de la combustion de papier. C’est le physicien Charles qui, l’année suivante, propose de substituer l’air chaud et raréfié par de l’hydrogène. Dès lors, la navigation devient possible. Deux épisodes différents concernant des expériences aérostatiques sont représentés sur ce gilet : Le 27 août 1783 : un ballon non monté, globe sphérique en soie verni au caoutchouc de 12 pieds et 2 pouces de diamètre, construit par les frères Robert et gonflé à l’hydrogène, procédé de Jacques Charles, physicien, s’élève pour la première fois du Champ de Mars devant une foule immense. Prenant la direction du nord, il s’abat au milieu du bourg de Gonesse, près de l’église Saint Pierre, où il terrorise les habitants qui le détruisent à coups de fourche, de fusil et de pierre. Le 1er décembre 1783 : Jacques Charles et Nicolas Robert, dans leur machine aérostatique, partent des tuileries à 13h45 et se posent à 15h45 dans la prairie de Nesles, entre Nesles et Hédouville, à 9 lieues de Paris. Le procès-verbal est rédigé dans l’aérostat par M. Charles et signé par M. Charles, M. Robert, Jean Burgaet curé de Nesles, Charles Philippet curé de Frenoi et Thomas Hutin curé d’Hédouville. M. le duc de Chartres et M. de Fitz-James sont arrivés un quart d’heure après et ont honoré ce procès de leurs signatures. A 16h15, M. Charles remonte dans la machine et continue seul sa route, environ une lieue un quart. Il descend dans les friches. Le soir, il se rend chez Sir Josias Farrer qui avait suivi le ballon, à cheval.

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Miracle de GONESSE (95) de 1785 – Rappel historique: le 30 juin 1785, la jeune Geneviève Baffart, boiteuse de naissance et paralytique depuis 3 ans, se trainant en béquilles pour aller à la messe, tombe en prières sur le parvis de l’Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul de Gonesse, devant la statue de Saint-Pierre ornant le portail, elle implore la grâce du saint de sortir guérie de l’office, elle quitte l’église en marchant sans ses béquilles, subitement le miracle s’était opéré; 2 médecins attestent la guérison, la ferveur populaire se déclenche et Gonesse devient un lieu de culte privilégié; le curé s’empresse de relater l’évènement à l’Archevêque de Paris, sa réponse est évasive; tous les paroissiens jusqu’aux notables s’émeuvent qu’une reconnaissance officielle de miracle ne soit lancée; Jean-François VAUVILLIERS, professeur au Collège de France et membre de l’Institut Royal, écrit de son côté à l’Archevêque pour appuyer la véracité des faits et peser de sa respectabilité, Monseigneur reste très mesuré, peu enclin à déclencher la longue procédure à Rome; la Révolution balayera tout cela, la statue de Saint-Pierre sera cachée et sauvegardée, Geneviève se mariera et aura un fils qui deviendra prêtre et vicaire de Gonesse / Le document présenté est un cahier entièrement autographe et de la main de Jean-François VAUVILLIER, intitulé «Miracle de Gonesse», qui y a conservé les copies de sa lettre à l’Archevêque de Paris du 29 août 1785, de la réponse de Monseigneur du 1er septembre et de la seconde lettre du curé de Gonesse – cahier de 16 pages petit in-4 sur papier vergé lié par ruban de soie – Jean-François VAUVILLIER (1737-1801), helléniste membre de l’Institut, adoptera les idées nouvelles et sera à la Révolution un personnage-clé pour Paris, puisque Président de la Commune, il préservera Paris de la famine par sa juste gestion des approvisionnements (une rue de Paris porte son nom)