Null Suiveur de JAN VAN EYCK (1390-1441) .

École flamande, 18e-19e siècle.

"Vi…
Description

Suiveur de JAN VAN EYCK (1390-1441) . École flamande, 18e-19e siècle. "Vierge". Huile sur toile. Dimensions : 61 x 50 cm ; 79 x 68 cm (cadre). Nous nous trouvons devant une peinture basée sur le motif de la Vierge lectrice telle qu'elle a été représentée par le maître flamand Jan Van Eyck dans le célèbre polyptyque de Gand (l'Adoration de l'agneau mystique), occupant la main droite de Dieu le Père dans le triptyque central supérieur. L'extrême préciosité avec laquelle Van Eyck maniait les couleurs, parvenant à traduire les glacis en sublimes transparences et couches de lumière, a été réinterprétée dans ce tableau pour l'adapter aux canons de la période de transition entre le baroque tardif et le classicisme. La jeune femme aux traits idéalisés, coiffée d'une couronne sertie de strass, est représentée en buste, de sorte que le livre des Évangiles que l'original tient dans ses mains n'est pas représenté. Cependant, la Vierge penche la tête sur le côté et plisse les paupières, adoptant ainsi la pose d'une lectrice égocentrique. Ce modèle de femme délicate, à la peau nacrée et aux longs cheveux soyeux, a été repris par Van Eyck dans de nombreux tableaux religieux, avec des variantes. Celui-ci, en particulier, s'inspire, comme nous l'avons dit, de celui qui figure dans le retable de l'Agneau mystique, conservé dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand,

Suiveur de JAN VAN EYCK (1390-1441) . École flamande, 18e-19e siècle. "Vierge". Huile sur toile. Dimensions : 61 x 50 cm ; 79 x 68 cm (cadre). Nous nous trouvons devant une peinture basée sur le motif de la Vierge lectrice telle qu'elle a été représentée par le maître flamand Jan Van Eyck dans le célèbre polyptyque de Gand (l'Adoration de l'agneau mystique), occupant la main droite de Dieu le Père dans le triptyque central supérieur. L'extrême préciosité avec laquelle Van Eyck maniait les couleurs, parvenant à traduire les glacis en sublimes transparences et couches de lumière, a été réinterprétée dans ce tableau pour l'adapter aux canons de la période de transition entre le baroque tardif et le classicisme. La jeune femme aux traits idéalisés, coiffée d'une couronne sertie de strass, est représentée en buste, de sorte que le livre des Évangiles que l'original tient dans ses mains n'est pas représenté. Cependant, la Vierge penche la tête sur le côté et plisse les paupières, adoptant ainsi la pose d'une lectrice égocentrique. Ce modèle de femme délicate, à la peau nacrée et aux longs cheveux soyeux, a été repris par Van Eyck dans de nombreux tableaux religieux, avec des variantes. Celui-ci, en particulier, s'inspire, comme nous l'avons dit, de celui qui figure dans le retable de l'Agneau mystique, conservé dans la cathédrale Saint-Bavon de Gand,

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