Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892) Paire de cache-pots à monture en bronze doré finement ciselée. Anses latérales ajourées dans le goût archaïque, les pieds en forme de têtes d’éléphants. Décor en émaux cloisonnés polychromes à motifs d’inspiration orientale. Signés « Ferdinand Barbedienne ». Vers 1875-1885. H : 44 cm / L : 32 cm Cette paire de cache-pots de style japonisant, témoin de la créativité des arts décoratifs sous le Second Empire, illustre le regain d’intérêt pour l’Orient et le goût pour l’exotisme qui se manifesta à cette époque. L’élégante combinaison des émaux cloisonnés et du bronze doré, que l’on retrouve sur ces pièces, est typique de la production de Ferdinand Barbedienne, fabriquant parmi les plus réputés de la deuxième moitié du XIXe siècle et qui s’inspira directement des dessins d’Edouard Lièvre (1828-1886). Il a créé des bronzes originaux pour l’ameublement et la décoration, dessinés dans ses ateliers. Il connut de nombreux succès : médaillé aux Expositions internationales de Londres (1851) et de Paris (1855), il réalisa l’ameublement de l’Hôtel de Ville de Paris (1850) et fournit les bronzes d’ameublement pour la maison pompéienne du prince Napoléon.