Null [ENLUMINURE] [LIVRE DE CHŒUR].
Initiale V historiée.
Saint Jean-Baptiste te…
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[ENLUMINURE] [LIVRE DE CHŒUR]. Initiale V historiée. Saint Jean-Baptiste tenant un phylactère Extraite d’un manuscrit liturgique (antiphonaire ? graduel ?). Tempera, gouache et feuille d’or sur parchemin. Italie, Lombardie (Milan ?) ou Toscane (Sienne ?), vers 1450-1475. Dimensions : 75 x 62 mm Bon état général mais or bruni craquelé et quelques écaillures de peintures au niveau du tracé de la lettre. Cette fort élégante initiale historiée rappelle les œuvres de peintres lombards et milanais, dans la lignée de Tomasino da Vimercate (ou « Maestro del Libro d’ore di Modena », actif à Milan de circa 1390 à 1415) et ses suiveurs ou encore le Maestro delle Vitae imperatorum actif à Milan. Cette initiale est certainement réalisée plus tard et on trouve aussi des affinités avec le cercle de Venturino di Andrea dei Mercati da Milano ou parfois appelé Venturino Mercati, actif à Milan mais aussi associé à Sienne et en Toscane (voir par exemple les initiales historiées conservées à Cambridge, Fitzwilliam Museum (MS. 199.3-199.9) ou encore ses contributions aux livres de chœur de la Cathédrale de Chiusi, non loin de Sienne, ainsi qu’aux livres de chœur de l’Opera del Duomo de Sienne).

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[ENLUMINURE] [LIVRE DE CHŒUR]. Initiale V historiée. Saint Jean-Baptiste tenant un phylactère Extraite d’un manuscrit liturgique (antiphonaire ? graduel ?). Tempera, gouache et feuille d’or sur parchemin. Italie, Lombardie (Milan ?) ou Toscane (Sienne ?), vers 1450-1475. Dimensions : 75 x 62 mm Bon état général mais or bruni craquelé et quelques écaillures de peintures au niveau du tracé de la lettre. Cette fort élégante initiale historiée rappelle les œuvres de peintres lombards et milanais, dans la lignée de Tomasino da Vimercate (ou « Maestro del Libro d’ore di Modena », actif à Milan de circa 1390 à 1415) et ses suiveurs ou encore le Maestro delle Vitae imperatorum actif à Milan. Cette initiale est certainement réalisée plus tard et on trouve aussi des affinités avec le cercle de Venturino di Andrea dei Mercati da Milano ou parfois appelé Venturino Mercati, actif à Milan mais aussi associé à Sienne et en Toscane (voir par exemple les initiales historiées conservées à Cambridge, Fitzwilliam Museum (MS. 199.3-199.9) ou encore ses contributions aux livres de chœur de la Cathédrale de Chiusi, non loin de Sienne, ainsi qu’aux livres de chœur de l’Opera del Duomo de Sienne).

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DOM ROBERT (1907-1997) (GUY DE CHAUNAC-LANZAC, DIT) CARTONNIER & ATELIER SUZANNE GOUBELY LISSIER À AUBUSSON Plein Champ, la création du carton en [1970], Épreuve d’Artiste Très importante tapisserie de basse-lisse. Laines de couleur. Extrême fraîcheur des couleurs. Édition du début des années 1970. Légère auréole sur la bordure basse. Signée F. ROBERT et porte le monogramme du lissier dans la trame en bas à gauche, mention E.A. (pour épreuve d’artiste) dans la trame au dos, complète de son bolduc d’origine de chez Suzanne GOUBELY Aubusson cousu au dos portant les mentions manuscrites au stylo de titre Plein Champ, de cartonnier Dom ROBERT et de justificatif E.A. 260 x 440 cm Provenance : - M. et M. R., Paris. Œuvre acquise auprès de la Galerie La Demeure, dirigée par Denise Majorel, au début des années 1970. - Œuvre restée dans la descendance des précédents. Remerciements : Nous adressons nos plus vifs remerciements à Mme Sophie Guérin Gasc, responsable des collections du musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle de Sorèze (Tarn) et directrice de l’Association Dom Robert à Verdalle pour les précieuses informations qu’elle nous à livrées au sujet de cette œuvre. Collections publiques : Musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle, Sorèze (Tarn) – Un autre exemplaire de cette tapisserie Plein Champ de Dom Robert est conservé dans cette institution. Bibliographie et expositions : - Dom Robert, tapisseries récentes – Catalogue de l’exposition organisée à la Galerie La Demeure, Paris (Avril – Mai 1974), Éditions Abbaye d’En Calcat et La Demeure, Paris, 1974. Une œuvre similaire (ou notre œuvre) reproduite pages 20 et 21. - Dom Robert, œuvre tissé – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, Angers (30 mars – 24 juin 1990) ; et au Musée Départemental de la Tapisserie, Aubusson (4 juillet – 16 septembre 1990), Éditions des Musées d’Angers, Angers, 1990. Une œuvre similaire reproduite au sein du catalogue, non paginé. - Dom Robert, tapisseries – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Toulouse-Lautrec, Albi (13 octobre – 2 décembre 1990), Éditions du Musée Toulouse-Lautrec, Albi, 1990. Une œuvre similaire reproduite page 9. - Collectif – La clef des champs : Dom Robert – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Privat, Toulouse, 2003. Une œuvre similaire reproduite pages 120 et 121 ; un détail de celle-ci reproduit page 119. - Paul Ruffié – Dom Robert, Pleins Champs – Catalogue de l’exposition organisée au Musée du Pays Vaurais, Lavaur (4 juin – 29 août 2004), Éditions de la Ville de Lavaur, Lavaur, 2004. Une œuvre similaire reproduite pages 36 et 37. - Sophie Guérin-Gasc – Plein Champ, autour d’une œuvre de Dom Robert – Éditions Privat, Toulouse, 2011. L’ouvrage consacré à l’étude de cette œuvre. - Collectif – Les saisons de Dom Robert, tapisseries – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Hazan, Paris, 2014. Une œuvre similaire reproduite page 68 ; plusieurs détails de celle-ci reproduits pages 15, 30, 31 et 71. - Brigitte Benneteu & Sophie Guérin Gasc – Dom Robert, l’ode à la création – Catalogue de l’exposition organisée à la Cathédrale Notre-Dame de Paris (21 novembre 2015 – 2 février 2016), Éditions de l’Association Maurice de Sully, Paris, 2015. Une œuvre similaire reproduite page 15. DOM ROBERT (1907-1997) Compté parmi les grands maîtres de la tapisserie du XXe siècle, Dom Robert (1907-1997) – né Guy de Chaunac-Lanzac – est à l’origine de plus de 150 cartons de tapisseries, pour la plupart marqués des motifs de faune et de flore qu’il aimait tant. Entré à l’Abbaye bénédictine d’En Calcat, dans le Tarn, en 1930, il décida de consacrer sa vie à sa vocation monastique et fut ordonné́ prêtre en 1937. Toutefois, son destin de religieux rencontra bientôt sa vocation de peintre cartonnier. Initié à la peinture dès l’enfance, et élève de l’École des Arts Décoratifs, Dom Robert n’avait jamais abandonné la pratique du dessin, travaillant un temps à Paris pour la maison de tissus Ducharne à la fin des années 1920. Il renoue avec le langage pictural à son arrivée au monastère bénédictin par le dessin (croquis de la vie monastique) et par l’aquarelle, l’enluminure dont les décors portent déjà̀ « l’univers en germe » du futur peintre cartonnier1. Aussi, sa véritable épiphanie eut lieu à son retour de la guerre, dès 1940, où un cri de paons lui ouvrit le spectacle d’une cour de ferme paradisiaque : il resta fasciné par cette vision liée à ces cris d’oiseaux galliformes. Ce moment d’illumination marqua un tournant décisif dans son œuvre, laquelle serait à̀ jamais inspirée de la nature elle-même. Ainsi, en 1941, c’est une de ces aquarelles issues de cette vision La Ferme de Palaja que découvrit Jean Lurçat (1892-1966), autre maître de la tapisserie contemporaine et il proposa au moine de la traduire en art tissé ; elle devint alors L’Été (1941), sa première tapisserie, à laquelle succédèrent le

DOM ROBERT (1907-1997) (GUY DE CHAUNAC-LANZAC, DIT) CARTONNIER & ATELIER SUZANNE GOUBELY LISSIER À AUBUSSON Avril Douce Espérance, la création du carton en [1977], épreuve numérotée 3/6 Grande tapisserie de basse-lisse. Laines de couleur. Extrême fraîcheur des couleurs. Réalisée en 1978. Signée et datée D. ROBERT et porte le monogramme du lissier dans la trame en bas à gauche, complète de son bolduc d’origine de chez Suzanne GOUBELY Aubusson cousu au dos portant les mentions manuscrites au stylo de titre Avril Douce Espérance, de cartonnier Dom ROBERT, de dimensions et de justificatif 3/6. 170 x 285 cm Provenance : - M. et M. R., Paris. Œuvre acquise auprès de la Galerie La Demeure, dirigée par Denise Majorel, dans les années 1970. - Œuvre restée dans la descendance des précédents. Remerciements : Nous adressons nos plus vifs remerciements à Mme Sophie Guérin Gasc, responsable des collections du musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle de Sorèze (Tarn) et directrice de l’Association Dom Robert à Verdalle pour les précieuses informations qu’elle nous à livrées au sujet de cette œuvre. Collections publiques : Musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle, Sorèze (Tarn) – Un autre exemplaire de cette tapisserie Avril Douce Espérance de Dom Robert est conservé dans cette institution. Bibliographie : - Dom Robert, œuvre tissé – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, Angers (30 mars – 24 juin 1990) ; et au Musée Départemental de la Tapisserie, Aubusson (4 juillet – 16 septembre 1990), Éditions des Musées d’Angers, Angers, 1990. Une œuvre similaire reproduite au sein du catalogue, non paginé. - Dom Robert, tapisseries – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Toulouse-Lautrec, Albi (13 octobre – 2 décembre 1990), Éditions du Musée Toulouse-Lautrec, Albi, 1990. Une œuvre similaire reproduite pages 16 et 17. - Collectif – La clef des champs : Dom Robert – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Privat, Toulouse, 2003. Une œuvre similaire reproduite pages 92 et 93 ; un détail de celle-ci reproduit page 94. - Collectif – Les saisons de Dom Robert, tapisseries – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Hazan, Paris, 2014. Une œuvre similaire reproduite page 74 ; un détail de celle-ci et de son carton, daté de 1977, reproduits page 76 DOM ROBERT (1907-1997) Compté parmi les grands maîtres de la tapisserie du XXe siècle, Dom Robert (1907-1997) – né Guy de Chaunac-Lanzac – est à l’origine de plus de 150 cartons de tapisseries, pour la plupart marqués des motifs de faune et de flore qu’il aimait tant. Entré à l’Abbaye bénédictine d’En Calcat, dans le Tarn, en 1930, il décida de consacrer sa vie à sa vocation monastique et fut ordonné́ prêtre en 1937. Toutefois, son destin de religieux rencontra bientôt sa vocation de peintre cartonnier. Initié à la peinture dès l’enfance, et élève de l’École des Arts Décoratifs, Dom Robert n’avait jamais abandonné la pratique du dessin, travaillant un temps à Paris pour la maison de tissus Ducharne à la fin des années 1920. Il renoue avec le langage pictural à son arrivée au monastère bénédictin par le dessin (croquis de la vie monastique) et par l’aquarelle, l’enluminure dont les décors portent déjà̀ « l’univers en germe » du futur peintre cartonnier1. Aussi, sa véritable épiphanie eut lieu à son retour de la guerre, dès 1940, où un cri de paons lui ouvrit le spectacle d’une cour de ferme paradisiaque : il resta fasciné par cette vision liée à ces cris d’oiseaux galliformes. Ce moment d’illumination marqua un tournant décisif dans son œuvre, laquelle serait à̀ jamais inspirée de la nature elle-même. Ainsi, en 1941, c’est une de ces aquarelles issues de cette vision La Ferme de Palaja que découvrit Jean Lurçat (1892-1966), autre maître de la tapisserie contemporaine et il proposa au moine de la traduire en art tissé ; elle devint alors L’Été (1941), sa première tapisserie, à laquelle succédèrent les autres saisons de l’année. Par l’intermédiaire de Lurçat, les œuvres de Dom Robert furent tissées à Aubusson par l’atelier Tabard, puis par Suzanne Goubely. Elles furent ensuite diffusées avec succès à travers le monde, notamment par la célèbre galerie parisienne La Demeure, fondée en 1950 par Denise Majorel, rencontrée grâce à François Tabard. Peu à̀ peu, toute figuration religieuse et humaine disparut des cartons de Dom Robert, pour laisser place à̀ des représentations de la nature, qu’il percevait comme habitée de Dieu. Véritable incarnation du mystère et de la beauté́ de la Création divine, végétaux et animaux devinrent l’objet permanent de son attention. Le moine réalisa alors de nombreuses études d’après nature dans ses carnets, y croquant le fruit de ses longues heures passées à observer les paysages qui l’entouraient. Sa démarche contemplative fit alors se réunir ses vocations de religieux et d’artiste – la contemplation de Dom

DOM ROBERT (1907-1997) (GUY DE CHAUNAC-LANZAC, DIT) CARTONNIER & TABARD FRÈRES ET SŒURS LISSIER À AUBUSSON Le Chat noir, la création du carton en [1969], épreuve numérotée 7, d’un tirage à 8 exemplaires Grande tapisserie de basse-lisse. Laines de couleur. Extrême fraîcheur des couleurs. Réalisée en 1971. Signée et datée F. ROBERT 1969 dans la trame en bas à droite et porte le monogramme du lissier dans la trame en bas à gauche, numérotée 7 dans la trame au dos, complète de son bolduc d’origine, contresigné par l’artiste, de chez TABARD Frères & Sœurs Aubusson cousu au dos portant les mentions manuscrites au feutre de titre Le Chat noir, de cartonnier Dom ROBERT, de dimensions et de matricule 1836. 250 x 130 cm Provenance : - M. et M. R., Paris. Œuvre acquise auprès de la Galerie La Demeure, dirigée par Denise Majorel, au début des années 1970. - Œuvre restée dans la descendance des précédents. Remerciements : Nous adressons nos plus vifs remerciements à Mme Sophie Guérin Gasc, responsable des collections du musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle de Sorèze (Tarn) et directrice de l’Association Dom Robert à Verdalle pour les précieuses informations qu’elle nous à livrées au sujet de cette œuvre. Collections publiques : Musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle, Sorèze (Tarn) – Un autre exemplaire de cette tapisserie Le Chat noir de Dom Robert est conservé dans cette institution. Bibliographie : - Dom Robert, tapisseries récentes – Catalogue de l’exposition organisée à la Galerie La Demeure, Paris (Avril – Mai 1974), Éditions Abbaye d’En Calcat et La Demeure, Paris, 1974. Une œuvre similaire reproduite page 29. - Dom Robert, œuvre tissé – Catalogue de l’exposition organisée au Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, Angers (30 mars – 24 juin 1990) ; et au Musée Départemental de la Tapisserie, Aubusson (4 juillet – 16 septembre 1990), Éditions des Musées d’Angers, Angers, 1990. Une œuvre similaire référencée parmi les tapisseries exposées au sein du catalogue, non paginé. - Collectif – La clef des champs : Dom Robert – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Privat, Toulouse, 2003. Une œuvre similaire reproduite page 118. - Collectif – Les saisons de Dom Robert, tapisseries – Éditions de l’Abbaye d’En Calcat, Dourgne / Éditions Hazan, Paris, 2014. Une œuvre similaire reproduite page 44 ; un détail de celle-ci reproduit page 47. DOM ROBERT (1907-1997) Compté parmi les grands maîtres de la tapisserie du XXe siècle, Dom Robert (1907-1997) – né Guy de Chaunac-Lanzac – est à l’origine de plus de 150 cartons de tapisseries, pour la plupart marqués des motifs de faune et de flore qu’il aimait tant. Entré à l’Abbaye bénédictine d’En Calcat, dans le Tarn, en 1930, il décida de consacrer sa vie à sa vocation monastique et fut ordonné́ prêtre en 1937. Toutefois, son destin de religieux rencontra bientôt sa vocation de peintre cartonnier. Initié à la peinture dès l’enfance, et élève de l’École des Arts Décoratifs, Dom Robert n’avait jamais abandonné la pratique du dessin, travaillant un temps à Paris pour la maison de tissus Ducharne à la fin des années 1920. Il renoue avec le langage pictural à son arrivée au monastère bénédictin par le dessin (croquis de la vie monastique) et par l’aquarelle, l’enluminure dont les décors portent déjà̀ « l’univers en germe » du futur peintre cartonnier1. Aussi, sa véritable épiphanie eut lieu à son retour de la guerre, dès 1940, où un cri de paons lui ouvrit le spectacle d’une cour de ferme paradisiaque : il resta fasciné par cette vision liée à ces cris d’oiseaux galliformes. Ce moment d’illumination marqua un tournant décisif dans son œuvre, laquelle serait à̀ jamais inspirée de la nature elle-même. Ainsi, en 1941, c’est une de ces aquarelles issues de cette vision La Ferme de Palaja que découvrit Jean Lurçat (1892-1966), autre maître de la tapisserie contemporaine et il proposa au moine de la traduire en art tissé ; elle devint alors L’Été (1941), sa première tapisserie, à laquelle succédèrent les autres saisons de l’année. Par l’intermédiaire de Lurçat, les œuvres de Dom Robert furent tissées à Aubusson par l’atelier Tabard, puis par Suzanne Goubely. Elles furent ensuite diffusées avec succès à travers le monde, notamment par la célèbre galerie parisienne La Demeure, fondée en 1950 par Denise Majorel, rencontrée grâce à François Tabard. Peu à̀ peu, toute figuration religieuse et humaine disparut des cartons de Dom Robert, pour laisser place à̀ des représentations de la nature, qu’il percevait comme habitée de Dieu. Véritable incarnation du mystère et de la beauté́ de la Création divine, végétaux et animaux devinrent l’objet permanent de son attention. Le moine réalisa alors de nombreuses études d’après nature dans ses carnets, y croquant le fruit de ses longues heures passées à observer les paysages qui l’entouraient. Sa démarche contemplative fit alors se réunir ses vocations

SERGE MOUILLE (1922-1988) POUR UN INTÉRIEUR DÉCORÉ PAR LOUIS SOGNOT (1882-1970) À PARIS VII Cocotte, le modèle conçu vers [1957], notre épreuve laquée blanc d’origine, le seul (ou l’un des seuls) exemplaire(s) réalisé(s) à l’époque et connu(s) à ce jour Très rare version de lampe à lumière orientable et pouvant former applique (par accrochage). La base en V réalisée en métal plein et laquée blanc d’origine. Le fût en métal tubulaire et laqué blanc d’origine ; terminé à sa sortie par une bague de laiton et recevant en partie haute une rotule de type Olive petit modèle et une rondelle en laiton d’origine. Le cache-ampoule ogival en aluminium laqué blanc d’origine (extérieur et intérieur) ; complet de sa languette intérieure destinée à recevoir la douille. Édition ancienne de la fin des années 1950. État d’usage, importants manques, sauts, soulèvements et rayures à la laque blanche, taches, oxydations aux parties ferreuses (base et fût) et à la rotule. Hauteur : + ou - 30 cm – Longueur : 34 cm Provenance : - M. et Mme X., Paris. Œuvre s’inscrivant dans une décoration conçue par Louis Sognot à la fin des années 1950 pour leur appartement du VIIe arrondissement à Paris. - Mme X., Paris. Arrière-petite fille des précédents. Œuvre détenue par voie de descendance. Bibliographie : - Pierre Émile Pralus – Serge Mouille – Un classique français – Les Éditions du Mont Thou, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, 2006. Une lampe Cocotte, version noire, reproduite page 206 ; l’historique du modèle décrit à la même page. - Collectif - Jean Prouvé/Serge Mouille, deux maîtres du métal – Catalogue de l’exposition organisée en mai 1985 à la Galerie De Lorenzo à New-York puis à l’automne à la Galerie Alan et Christine Counord à Paris, édition bilingue des deux galeries, Paris, 1985. Une lampe Cocotte, version noire, reproduite page 130 (ill. 2). - Alan et Christine Counord – Serge Mouille – Luminaires 1953-1962 – Édition Galerie 1950, Paris, 1983. Une lampe Cocotte, version noire, reproduite page 41.