Null Groupe de la Lamentation au pied de la croix, élément de retable en chêne s…

Description

Groupe de la Lamentation au pied de la croix, élément de retable en chêne sculpté. Pays-Bas méridionaux, début du XVIe siècle H : 59 cm (Érosion, manques)

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Groupe de la Lamentation au pied de la croix, élément de retable en chêne sculpté. Pays-Bas méridionaux, début du XVIe siècle H : 59 cm (Érosion, manques)

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Estim. 500 - 1 000 EUR

GROUPE DE CRUCIFIXION Suisse, bois sculpté, peinture polychrome, peinture de fond avec scène de Jérusalem, dans une boîte vitrée, vers 1780 Boîte : 81 x 50 x 11 cm Le groupe de la crucifixion, qui provient d'une maison privée d'Einsiedeln, montre la croix s'élevant au-dessus du tombeau du Christ. Au pied de la croix se trouvent Marie et l'apôtre Jean. Directement sur la croix, Marie-Madeleine se lamente. L'œuvre est très finement exécutée et est certainement l'œuvre d'un très bon sculpteur. L'expédition n'est pas possible en raison du verre.

Estim. 600 000 - 800 000 EUR

Kazuo SHIRAGA (1924-2008) Sakuhin, 1962 Huile sur toile Signé et daté 1962 en bas à droite 130 x 162,5 cm PROVENANCE : - Atelier de l’artiste - Galerie STADLER, Paris (étiquette au dos) - Collection particulière, Nice NOTE : - Plusieurs mouvements artistiques d’avant-garde radicaux apparaissent au Japon dans les années 1950, dont le mouvement Gutaï (« le corps comme instrument »), groupe mouvant de 1955 à 1972, théorisé et fondé par Yoshihara Jirô (1905-1972). - La peinture Gutaï nait du geste vivant, densifié par la force du « chi », énergie vitale et spirituelle dont l’intensité se manifeste en des formes et couleurs posées dans un geste rapide, impulsif et charnel. Un art de la performance qui accorde autant d’importance à l’action physique présidant à la réalisation de l’oeuvre, qu’au résultat lui-même, révélant la densité de la matière originelle. - Kazuo Shiraga, l’une des figures emblématiques du Gutaï dont il est membre depuis 1955, prône une redécouverte physique des éléments : « L’art Gutaï ne transforme pas, ne détourne pas la matière ; il lui donne vie ». Après l’abîme de la défaite de la Seconde Guerre mondiale et des catastrophes d’Hiroshima et Nagasaki, il faut dépasser le traumatisme de l’horreur et accéder à la résilience. « Mon art n’est pas influencé par mon expérience du front. Je voyais seulement des gens couverts de sang. Je voyais seulement les victimes de la guerre, et Osaka complètement dévastée. Beaucoup de gens, barbouillés de sang, de suie et de boue venaient chercher de l’aide au château d’Osaka... J’ai vu beaucoup de paysages bombardés, des gens qui poussaient des lamentations, d’autres qui étaient immobilisés, traumatisés, des gens qui saignaient, des gens, même, qui étaient au seuil de la mort. Ces souvenirs se sont matérialisés dans mon oeuvre »(in Ming Tiampo, op.cit., 2003, p. 177). - Kazuo Shiraga dépose une matière huileuse colorée abondante sur une toile placée au sol puis, s’agrippant à une corde installée au plafond de son studio, il glisse à sa guise avec ses pieds sur la surface avec une réelle impression de vélocité. « J’ai essayé à main nue, avec les doigts de la main. Puis, persuadé qu’il fallait aller toujours plus avant, j’avançais toujours plus loin et, en avançant, j’ai trouvé les pieds. C’était bien ça! Peindre avec les pieds » (in Shiraga Kazuo, « Koi koo5o » (L’acte même), Clllui, n° 3, octobre 1955). - Les mouvements rapides de Kazuo Shiraga suivent un rythme précis et réfléchi, traçant des réseaux complexes d’entrelacs et sillons dynamiques transcrivant le « chi ». Conjuguée aux effets de la force gravitationnelle, cette surenchère matérielle picturale est investie de l’ensemble de l’énergie corporelle et de forces spirituelles qui s’affrontent. Le regardeur pénètre dans l’Outre-matière d’une peinture devenue action et pur jaillissement expressif, esthétique du dépassement et témoignage d’une rencontre entre corps et matière. - 1962, année de la création de notre toile, est une étape charnière pour Shiraga, qui voit sa carrière internationale prendre enfin son envol. La galerie Stadler accueille à Paris sa première exposition personnelle hors du Japon - une autre, collective, ayant eu lieu en 1959 -, après qu’il fut découvert par le critique d’art Michel Tapié à Osaka en 1957. Cette toile en fit d’ailleurs certainement partie (Étiquette effacée au dos de la Galerie Stadler, 51 rue de Seine - 75006 Paris. Exposition probable : «Shiraga», galerie Stadler, Paris, du 26 janvier au 22 février 1962). Une demande d’enregistrement préalable est requise afin d’enchérir sur ce lot. Nous vous remercions de bien vouloir nous contacter au +33 (0)1.40.20.02.82 ou [email protected] As a registration is required to bid on this lot, please contact us : +33 (0)1.40.20.02.82 or [email protected]

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