Null Réunion de soixante-quinze poupées
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Réunion de soixante-quinze poupées

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Manuscrit – Compagnie de l'Arquebuse de Meulan Environ 160 pages remplies et une trentaine de pages vierges, grand in-folio, état moyen (dérelié, divers défauts) mais semble complet Très intéressant et rare manuscrit regroupant les délibérations de la Compagnie de l'Arquebuse de Meulan de septembre 1762 à mai 1790. La Compagnie de l'Arquebuse était une milice bourgeoise (donc privée) créée au XVe siècle pour défendre la ville de Meulan. Elle devint également le lieu de joutes et de concours de tirs à l'arquebuse avec de belles récompenses à la clé. L'imposant mémoire que nous proposons commence en septembre 1762 par des questions relatives aux conditions de réunions de la Compagnie en son hôtel et aux rapports entre la Compagnie et les autorités de la ville. Sont également évoquées les travaux envisagés dans l'hôtel. Au gré des pages se succèdent les comptes-rendus des nombreuses réunions (à intervalles irréguliers) et des délibérations souvent signées par les membres de la Compagnie. On ne peut donner ici qu'un rapide aperçu des thèmes abordés dans ces réunions. On note les démissions, les nouvelles arrivées, les décès, les devis de travaux pour l'hôtel de la Compagnie, la création de nouveaux drapeaux pour la Compagnie et de nombreuses décisions relatives à la vie de la Compagnie. Quelques exemples: • le 4 mai 1766, le Sieur Boucher souhaite céder sa place à son fils, qui est effectivement reçu dans la Compagnie. • le 21 septembre 1766, les Chevaliers Fabre et Pelfrine sont autorisés à démissionner. • le 14 août 1779: «La Compagnie assemblée en uniforme et sous les armes, sur le mandat du Major, s'est rendue en l'hôtel après la procession du Vœu de Louis Treize...Le Major de la Compagnie a proposé à la Compagnie de recevoir pour colonel en second Messire Anne Louis Pinon, Chevalier Seigneur et Vicomte de Quincy et Président à Mortier en la Cour de Parlement de Paris...» • en juillet 1774, on établit des devis pour la réfection de la toiture de l'hôtel de la Compagnie. On trouve également en 1775 l'évocation de la guerre des farines «récit de ce qui s'est passé au sujet des tumultes et pillage de blés fait en cette ville le premier mai mille sept cent soixante quinze»: «l'intention du Roi était que les différents corps établis dans les villes, même la bourgeoisie, prissent les armes pour prêter main forte en cas de tumulte et révolte, en conséquence, on a reçu l'ordre de faire assembler la compagnie, de lui faire prendre les armes...» Figurent également dès 1789 l'évocation des premiers bouleversements révolutionnaires: le 8 novembre 1789, «la Compagnie assemblée en uniforme complet drapeau déployé s'est rendue de son hôtel commandée par le Chevalier Saussay aide major sur la place du Boulevard de cette ville pour assister à la prestation de serment de la troupe nationale de cette ville et à la publication de la loi martiale...». Le 13 mai 1790 «la Compagnie extraordinairement assemblée...a été sensible et vivement affectée de n'avoir point été invitée à la fête patriotique qui a eu lieu ce matin pour la bénédiction du drapeau de la troupe nationale de cette ville...» Les comptes-rendus s'arrêtent en mai 1790, soit un an avant la dissolution effective de la Compagnie par décision de la Convention Nationale. Plusieurs feuilles volantes et courriers manuscrits XVIIIe sont attachés au volume. De telles archives sont fort rares. 1 lot