Jonas Burgert

Jonas Burgert Récupération II 2006 Huile sur toile 240 x 210 cm. Signé au dos de la toile 'JONAS BURGERT' et signé, daté et titré '- Bergung II - 2006 Jonas Burgert'. Daniel Schreiber (éd.), Jonas Burgert, Lebendversuch, Ausst.Kat. Kunsthalle Tübingen e.a., Cologne 2011, WVZ-Nr.28 Provenance Produzentengalerie, Hambourg (avec autocollant au dos) ; Galerie Haas & Fuchs, Berlin (avec autocollant au dos) ; Sotheby's, Londres, 04.10.2019, Lot 167 ; Collection privée, Suisse Expositions Denver 2008 (University of Denver, Victoria H. Myhren Gallery), Jonas Burgert, Enigmatic Narrative Le deuxième tableau de grand format du groupe d'œuvres "Bergung", dont une autre toile est proposée dans cette vente comme lot 27, offre, avec son riche personnel et ses situations spatiales complexes, une scène scénique caractéristique de l'œuvre de Jonas Burgert. "L'imagerie figurative caractéristique de Burgert apparaît dans la tradition d'un grand théâtre du monde, le 'meneur de jeu' Burgert, en tant que démiurge pitoyable, semblant préférer la tragédie à la comédie. Son personnel, qui agit dans des dimensions déformées, poursuit sans relâche une activité vide de sens, qui semble ritualisée, et certains protagonistes pensifs se replient déjà, peut-être par léthargie, sur le statut d'observateur. Une sérénité paresseuse domine alors le décor, une atmosphère de fraîcheur et d'agressivité feutrée flotte dans l'air. [...] Avec la création d'espaces inconnus dans l'espace de l'image, qui sont quasiment des trous noirs renvoyant à une quatrième dimension, des chemins mènent à l'abîme du néant. [...] Mais l'objectif poursuivi par ces acteurs stoïques et désorientés, l'histoire qui doit être racontée ici, restent incertains. On se sent emporté dans un monde imaginaire surréaliste, on se croit, en tant que spectateur, dans un état de rêve flottant, dans lequel un sentiment d'idylle perdue recouvre tout". (Hans-Peter Wipplinger, Das gemalte Welttheater des Jonas Burgert, in : Jonas Burgert. Lebendversuch, cat. d'expo. Kunsthalle Tübingen/Kunsthalle Krems 2010/2011, p.77 f.)